Ce travail de recherche propose de questionner l’impact de l’environnement naturel sur le corps de l’enfant. Plus spécifiquement, il s’attache à étudier l’exécution des habilités motrices des écoliers ainsi que leur sensibilité à la nature. Dans un premier temps, il s’agit de contextualiser le corps de l’enfant en tant que tel : nous questionnons le rôle du corps pour l’enfant, son lien avec l’environnement, le corps comme support de notre individualité et enfin la place que celui-ci a dans l’institution éducative française et dans les pays voisins. Dans un second temps, il s’agit de préciser les bienfaits de la nature pour le corps de l’enfant et de montrer en quoi elle permet de développer la sensibilité chez l’enfant et ainsi de participer à son processus d’individualisation. Dans un troisième temps dédié à l’expérimentation de cette recherche, la recherche qualitative nous permet de mener une recherche observatoire combinée à une analyse de résultats de terrain. Le but étant, à travers l’élaboration d’une séance d’EPS à l’extérieur et d’une séance d’EPS en intérieur, le tout agrémenté d’une analyse de dessins commentés par les élèves, de faire émerger des éléments caractéristiques en fonction de l’environnement. Finalement nous pouvons relever diverses améliorations des éléments. Sur les habilités motrices fondamentales, celles-ci sont mieux exécutées dehors par les affordances que la nature offre. Sur la sensibilité à la nature, les élèves développent un lien affectif avec l’environnement naturel.