Giuseppe Gorani, portraitiste de l'Italie pré-révolutionnaire. Le regard d'un "républicain" sur les cours italiennes (1787-1788), 1793 - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2010

Giuseppe Gorani, portraitiste de l'Italie pré-révolutionnaire. Le regard d'un "républicain" sur les cours italiennes (1787-1788), 1793

Résumé

La fin du XVIIIe siècle est marquée par le rayonnement exceptionnel des cours européennes, lieux de pouvoir qui assurent la diffusion de la culture et de la civilisation d'un État. Les cours italiennes figurent au premier rang parmi celles-ci. Elles attirent par leur éclat un grand nombre de voyageurs qui, s'adonnant au rituel du Grand-Tour, en font des étapes essentielles de leur cheminement, contribuant à créer ainsi un pont intellectuel entre les nations. Nombre de ces voyageurs sont français d'origine, et s'emploient à diffuser les idées des Lumières françaises en Italie. Ainsi, l'Italie, qui n'est encore qu'une "expression géographique" selon la formule de Philippe Gut, car elle demeure fragmentée politiquement en une multitude d'États aux statuts variés, ne manque pas d'être informée des évènements révolutionnaires qui éclatent en France en 1789. Cette Italie, qui est encore profondément attachée aux traditions marquant l'Ancien Régime, mais qui se montre pourtant ouverte aux idées nouvelles, s'en trouve bouleversée.
En partant de l'étude des Mémoires secrets et critiques des cours, des gouvernements et des mœurs des principaux États de l'Italie, œuvre résumant la pensée politique d'un aventurier et homme de lettres Italien ayant participé à la Révolution Française, le comte Giuseppe Gorani (1740-1819), il s'agit dans ce mémoire de dresser un portrait tout en contrastes de l'Italie pré-révolutionnaire, et de voir quel regard un républicain peut porter sur le monde curial. Il s'agit également d'observer, comment, d'après l'auteur, le politique peut influencer les dimensions économique, sociale et culturelle d'un État. Cette considération sera éclairée par l'apport de correspondances, de mémoires et de récits de voyages écrits par des hommes de lettres italiens et français afin de comprendre quelle dimension a pu atteindre le réseau politique et culturel dressé entre la France et l'Italie à la fin de la période Moderne.
La fine del Settecento è segnata in Europa dallo splendore eccezionale delle corti, luoghi di potere che assicurano la diffusione della cultura e della civilizzazione di uno Stato. Le corti italiane sono tra le più importanti. Il loro sfarzo permette di attirare un numero importantissimo di viaggiatori che realizzano il "Grand Tour" e che si occupano di farne delle tappe essenziali del loro viaggio. Molti tra questi viaggiatori sono di origine francese e permettono la diffusione delle idee illuministiche in Italia. Cosi, l'Italia, che è ancora soltanto una semplice "espressione geografica" secondo l'espressione di Philippe Gut, perché rimane frammentata politicamente in una moltitudine di Stati diversi, non manca di essere informata dalla Rivoluzione francese che scoppia nel 1789. Quest'Italia che è ancora profondamente attaccata alle tradizioni associate all'Antico Regime, ma che si rivela aperta alle idee nuove, ne rimane sconvolta.
Partendo dallo studio di un'opera : i Mémoires secrets et critiques des cours, des gouvernements et des mœurs des principaux États de l'Italie, che riassume il pensiero politico del conte Giuseppe Gorani (1740-1819), avventuriero e intelletuale italiano che ha partecipato alla Revoluzione francese, si tratta in questo lavoro di formare il ritratto pieno di contrasti dell'Italia del fine secolo, e di vedere quale sguardo un repubblicano puo avere sul mondo delle corti. Si tratta anche di osservare come, secondo l'autore, il campo politico puo influenzare i campi dell'economia, della società e della cultura di uno Stato. Queste considerazioni saranno complétate grazie allo studio di corrispondenze, di memorie e di narrazioni di viaggio scritte da intelletuali italiani e francesi, nello scopo di capire quale dimensione ha potuto raggiungere la rete politica e culturale che si è formata tra la Francia e l'Italia alla fine dell'Antico Regime.
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Citer

Ioana Dumont. Giuseppe Gorani, portraitiste de l'Italie pré-révolutionnaire. Le regard d'un "républicain" sur les cours italiennes (1787-1788), 1793. Histoire. 2010. ⟨dumas-00539188⟩
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