). Quatre-médecins, 32 3.3 Premier contact et motivations, Leur avis sur la formation sophrologique : intérêt d'une formation reconnue et adaptée, p.33

.. Une-durée-assez-consensuelle, 45 minutes à une heure

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T. -disons and . Parce-que-du-coup-avec-la-sophro, par exemple avec la sophro, les gens me disent « oh là là vous m'avez fait du bien »,ou je ne sais pas quoi Moi je leur dis « non, c'est vous qui, par votre entraînement avec la connaissance que vous avez maintenant et les clés que vous avez, autrement, de votre corps et de votre mental, vous arrivez à évoluer, donc c'est vous qui vous prenez en charge ». Euh donc, du coup, comme c'est sans arrêt un renvoi comme ça et que ce n'est pas la sophro qui va faire mais c'est eux qui vont faire... du coup tu ne peux pas faire que pour la sophro, forcément après, ça déteint sur l'ensemble de la prise en charge. Donc, du coup, ça va plus vite quoi, les gens ils ont été préparés ou en tout cas, ils ont entendu ce discours, et ce n'est pas... Donc, ils savent que, de toute façon, c'est eux qui sont au centre de leur problématique de leur santé et que si ils n'y arrivent pas, eh bien voilà, ce n'est pas grave, simplement, on en parle et on voit ce qui se passe, Ils ne sont pas dans le déni,... comme les gens qui te disent : « je ne comprends pas, je n'arrive pas à perdre du poids! ».... Tu vois ça c'est... Ou alors si ils le font, c'est au deuxième degré, c'est à dire qu'on en rigole... Donc ça va plus vite à ce niveau-là

. Donc-là-effectivement, «. Faut-Être-extrêmement-clair-que, and . Non, Bon, les autres aussi, ils essaient des fois, ils me disent : « vous ne voulez pas écouter mes bronches ? ». Je leur dis « non, il faudrait revoir avec votre médecin traitant », mais là c'est plus facile Donc avec mes patients, il faut que je sois, moi, très claire làdessus : « ah, non là je ne peux pas » ou « alors, si vous voulez, ben, on ne fait pas la sophro aujourd'hui et je vous fais la consultation » on n'est pas dans le même registre. -Et ça leur arrive souvent, justement, d'essayer ?... -Oui, bon c'est comme toujours, tu sais les gens... c'est comme quand ils essaient de venir avec 15 motifs de consultation (rires) Mais bon, voilà, ce n'est pas.... -Ils arrivent à comprendre ?... -Oui, oui , ça ne pose pas de problème. Et puis après, je ne pense pas qu'il y ait de problèmes après pour le suivi, après, quoi. Mais par rapport aux gamins, la relation, elle est... comment dire..., ça noue une relation beaucoup plus proche. Et là, je commence à peine à avoir ce recul-là, mais j'ai des ados que j'ai eu en sophro, tout petit, tu vois vers 5-6 ans, et qui sont maintenant ados et c'est vrai que je trouve que c'est beaucoup plus facile de discuter avec eux. Tu sais les ados en général ils n'aiment pas bien se confier quoi. Enfin c'est pas trop.... enfin, c'est pas facile de savoir comment ils vont, surtout en tant que médecin. Là, c'est vachement... enfin je n'ai pas beaucoup de recul, parce que je n'en ai que deux, mais... voilà, je trouve qu'en tout cas, la relation elle est différente, il y a une relation de confiance qui s'est, Malgré tout les gens ils sont obligés d'être vachement en confiance puisqu'ils vont travailler... Ils s'abandonnent quand même mais il n'empêche quand même qu'il y a ce côté état sophronique, et puis il y a ce côté « se laisser-aller à ce que je peux dire » qui suppose quand-même qu'il y ait une certaine confiance

. De, tu vois : des gens qui ont des douleurs d'épaules des choses comme ça, ils sont mieux aussi, semi-assis... enfin moi je suis toujours assise, parce que je ne peux pas (?) (rires) et eux ça dépend Mais la plupart du temps c'est allongé, parce que c'est quand même plus facile. -C'est toujours des visualisations que tu fais ? Ou c'est, au début desAu début c'est un travail de base : donc les respirations, apprendre à décontracter son corps ou en tout cas, repérer... essayer d'aller au plus loin dans la détente du corps, et puis après c'est un aller-venue, sans arrêt, entre le mental et le corps. C'est à dire que tu t'aides du corps pour arriver à détendre le mental, et puis tu t'aides du mental pour détendre le corps. Donc, on utilise des exercices sur la pesanteur, la chaleur, etc. C'est à partir d'images mentales, qu'on essaie d'obtenir des choses au niveau du corps, donc c'est un aller-venue sans arrêt. Donc, c'est 4 exercices qui sont un peu de base et puis après, une fois que les gens savent faire ça, on peut faire des visualisations, puisqu'ils arrivent à atteindre un état sophronique suffisamment... comment dire, « profond » pour pouvoir travailler en visualisation. -D'accord... C'est centré sur le projet que vous aviez défini ? -Voilà, on a des objectifs au départ, et puis après, bien sûr, ça peut aussi se modifier en cours de route, mais en gros, les gens.... j'aime bien au départ, définir avec eux des objectifs. Et puis après on voit si on les a remplis ou pas. Et ces objectifs peuvent être, par exemple « oui, j'ai souvent mal au dos », « oui, j'ai souvent mal au bide », « oui, j'ai l'impression d'avoir des oppressions thoraciques » et puis ça peut être aussi, « tiens j'aimerais bien... apprendre à prendre du recul, par rapport à mon boulot » ou « par rapport à mes examens » ou « par rapport à... » Voilà. -Finalement, les patients qu'est ce qu'il sen disent ? Quel retour, tu peux avoir, des gens qui ont fait de la sophrologie ? -Là, justement j'ai une patiente, à qui j'en ai fait, l'an dernier, qui est revenue pour faire une petite relance. D'autant plus qu'en ce moment, à son boulot, il y a des restructurations, enfin c'est compliqué, sauf pour des gens qui ne peuvent pas travailler allongé, parce que : soit ils s'endorment Donc voilà, donc.. C'est vrai que, la difficulté pour eux..., et ça c'est un peu tous... c'est de ne pas... Autant je propose systématiquement aux gens... Après, ils le font ou pas... mais de les revoir au bout de 6 mois, au bout de 1 an, et on refait 2-3 petites séances pour relancer un peu les choses. Donc effectivement

. Donc-Ça-fait, Ça les avait aidé effectivement, à mieux gérer leur stress, à mieux gérer euh... à surmonter un petit peu les émotions, et puis à mieux se positionner aussi, à ... savoir prendre un peu plus de distance. C'est souvent ça. Et puis... après j'ai le retour par les médecins qui me les ont envoyés et qui... en général est relativement bon. Après, quand ça ne marche pas, je le vois plutôt moi, c'est à dire que c'est des moments où on décide d'interrompre. C'est à dire, ça ne marche pas pour plusieurs raisons : soit parce que la personne n'arrive pas à se mobiliser et à faire ses séances chez elle, auquel cas moi très vite je le vois, parce que ça n'avance pas. Et là, je n'ai ni envie de perdre mon temps, ni qu'elle perde son temps, parce que ça ne sert à rien. Moi, je leur explique, que ce n'est pas en une séance par semaine, ici, qu'elles vont acquérir un outil. C'est exactement, comme si elles jouaient d'un instrument qu'une fois par semaine... On ne peut pas... un instrument comme ça, eh bien là c'est pareil; donc, moi, du coup j'interromps, j'arrête. Ou alors c'est des patients, qui ont des pathologies... qui sont trop importantes... par exemple j'ai eu une femme qui m'avait été envoyée, parce qu'elle avait une épaule douloureuse aigüe, et en fait le problème c'est qu'elle se fixait vachement sur cette douleur là, qui devenait... qui envahissait tout son champ... Et du coup, après elle avait vachement de contractures partout... Donc la sophro, l'idée c'était de l'aider à être plus détendue et puis de circonscrire un peu la douleur, Que ce ne soit pas la douleur qui envahisse tout le dos... Et en fait, elle n'est pas arrivée à tenir le coup, parce que... c'était trop douloureux, parce que ça n'allait pas assez vite. Et donc ça on l'a très vite vu... En général, au bout de deux-trois séances, deux-trois semaines je vois si les gens... ça accroche ou pas. Là, où c'est curieux.... c'est les gens quand tu les vois qui était un artisan, qui n'était pas du tout quelqu'un d'intello, qui avait donc.... qui ne pouvait plus rentrer dans sa voiture, il n'arrivait plus à aller dans sa voiture, et pour un artisan c'est vachement compliqué

C. Était-raide-comme-un-piquet-et-tout, (rires) -Et c'était toi qui lui avais proposé ? -Non non, c'était quelqu'un, je ne sais plus qui... -Il avait été envoyé, d'accord. -Je me suis dit au début, « oh là là, ça ne va jamais marcher ». Il ne va jamais adhérer à ça