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I. Frimaire-an, décembre 1793) : La Convention proclame la liberté des cultes

I. Nivôse-an, Décembre 1793) : Offensive des « Indulgents

. Le, les traits tirés, l'air sombre et les sourcilles légèrement froncés font pencher en faveur d'une datation tardive, voire postérieure à la mort de Robespierre : c'est le « terroriste

[. Obligi, Robespierre la probité révoltante, p. II

. La-thématique-du, Robespierre buveur de sang est très concrètement représentée par cette image répandue. On y voit Robespierre presser un coeur pour en extraire du sang

[. Vovelle, La Révolution française, images et récit (1789-1799), Livre Club Diderot, p.78, 1986.

J. Jessenne, Révolution et Empire 1783-1815, p.143, 1993.

A. Robespierre and .. Le-verbe-divin, 33 B) « Je ne suis pas venu apporter la paix mais le glaive, p.35

B. Sans-foi-ni-loi and .. Point-de-salut, 48 C) Le discours sur la Montagne: entre schismes et dogmes, p.50

A. Diviser-pour-mieux-régner and .. , 52 B) Un pieux et mystique assassin, p.53

M. Table-des, 186 RÉSUMÉ Les discours de Maximilien Robespierre vus par l'historiographie romantique, constituent une remarquable manière de percevoir le processus de construction mythique autour de la figure de l'Incorruptible. De la parole au mythe, le verbe romantique transfigure l'un des plus remarquable et remarqué orateur de la Révolution : messie ou fléau, apôtre ou tyran, son accession au pouvoir ne laisse pas les historiens de marbre. À travers les discours de Robespierre, c'est l'oeuvre de la Révolution en marche qui est ici jugée : c'est la politique de Terreur, c'est la domination montagnarde à la Convention, l'ombre du procès de Danton? Mythe constitutif, la parole de Maximilien est à l'image de la fresque révolutionnaire : brillante, violente, légitime, obscure, éclairé voire terrible, Elle hante l'imaginaire collectif, en produisant ici ou là l'effroi, la passion, la compassion, l'indignation et l'opposition. C'est un dialogue historiographique par-delà les siècles, par-delà les individualités et les générations où les héritiers de la Révolution