, Quand ils donnent pour l'été la responsabilité d'un plant à l'enfant et indirectement à sa famille, les OC veulent aussi toucher les parents. Ce travail semble porter ses fruits : « Il y a des parents qui peuvent ne pas être touchés par le jardinage, mais quand ils voient leurs enfants s'intéresser grandement à un tel domaine, ils vont peut-être se dire « c'est vrai, ça a pas l'air trop compliqué, Dans les organismes travaillant avec des enfants, ces derniers ont acquis des connaissances en jardinage et en science de la terre

, Une fois cette envie suscitée, les familles peuvent cultiver chez elles mais aussi avoir recours à des formes collectives comme les jardins communautaires

&. La-butineuse and . Au, A l'avant de son bâtiment, il cultive des légumes pour le quartier. Les passants peuvent se servir comme ils le souhaitent. Il n'y a pas de dégradation, cela montre un respect pour le projet. En plus de montrer au quartier la possibilité de cultiver en ville, il affiche en vitrine des recettes de cuisine

, Dans l'objectif que le jardin puisse alimenter ses cuisines toute l'année, l'organisme teste

A. Piolet, Le projet de jardin a permis aux intervenants sociaux de voir sur quel aspect travailler avec les jeunes. L'accès à l'alimentation est un point important, mais le jardin n'est pas l'outil idéal aujourd'hui pour régler un problème plus profond. Le modèle alimentaire dans lequel se trouvent les jeunes ne correspond pas à ce que peut fournir le jardin. Il faudrait en premier lieu sensibiliser les jeunes à ce que bien se nourrir signifie et leur faire découvrir comment cuisiner. De plus, lors de la première année d'implantation du jardin, les jeunes sont très peu présents et impliqués dans le jardin. Ils ne connaissent pas la majorité des cultures présentes et ces cultures ne rentrent pas dans leurs habitudes alimentaires quotidiennes

, Une idée est par exemple de ne faire pousser que des petits fruits (fraises, framboises, bleuets), prisés par les jeunes. Cela peut être une fonction en attendant une sensibilisation plus grande des bénéficiaires sur la saine alimentation, Le jardin remplit néanmoins son rôle psychosocial. Les jeunes ayant participé la première année ont été fiers des résultats obtenus et reprennent confiance en eux

, Sur dix familles, il y en a en moyenne cinq par semaine de présentes. Certaines sont là toutes les semaines. Une place importante est donnée aux enfants qui

. De-plus, . Butineuse, and P. Au, la réussite d'un tel projet renforce la confiance des organismes dans leur capacité à mener à bien une action. Le jardin est source d'inspiration pour d'autres activités. A Agapé, un projet de cuisines collectives pour des Bibliographie Baril Gérald, Paquette Marie-Claude, Les normes sociales et l'alimentation, 2012.

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