G. C-'est-un-peu-inconnu, c'est cariste, charriot-élévateur? c'est quoi ça : dans l'entrepôt tout ranger et après écrire les papiers qui suivent les marchandises soit le contraire je reçois les camion, je vérifie que tout est bien? et après je fais bon de réception, bon d'entrée tout ça sur l'ordinateur et ranger tout dans les pelletiers C

G. Oui, je veux le travail, pour moi c'est très difficile rester sans travail, je peux pas, pendant 23 ans j'ai toujours travaillé et maint c'est difficile rester sans C

G. Non, je travaillais bien, je gagnais bien, non non C. Ok, et comment vous vous imaginiez votre vie en France ?

G. Très-bien, comme pour tout le monde, j'aurais eu des problèmes mais ce sont des problèmes pas seulement pour moi, pour tout le monde, toutes les autres questions ça va, c'est bon pour nous, ça va très bien C. Donc vous aviez une idée positive de la France quand vous êtes partis ?

G. Oui and C. Ok, et donc vous êtes arrivés en 2012 et la première période comment ça c'est passé ?

G. Oui, mais j'ai refusé de partir j'ai dit non c'est possible de rester, et bien sûr c'était très drôle parce que une femme celle qui nous a dit « M. ce n'est pas possible rester en France », c'est la même femme qui me dit « M. vous pouvez laisser en France, mois après C. Ahahah, vous lui avez dit : « je vous l'avez dit Mme

. Ardenne, 2 ans on est resté là-bas et après quand nous avons le statut de réfugiés on a dit au G. Oui, c'était près des soviétiques, après service militaire et après Biélorussie C. 2 ans de militaire donc ?

G. Oui, 3 enfants et ma femmes C. Et les enfants ils sont à l'école ici ?

G. Oui, le garçon bientôt termine le collège, les filles 2eme et 6eme C. Ils aiment bien ?

G. Oui-oui-Ça-va, tout le monde est content C. Et ici en France vous fréquentez des associations d'arméniens ou des gens de Biélorussie ou je sais pas? G. On a pas des contacts par des associations

G. Oui-oui, abord pendant 5 ans j'ai travaillé dans une agence immobilière, j'ai acheté et vendu appartements, maisons, après c'était fini et j'ai commencé avec le commercial, j'ai travaillé 13 ans comme responsable dans différentes entreprises jusqu'à 2007 quand j'ai fait mon entreprise à moi, je fabriquais les vêtements pour les ouvriers, 2011.

G. Oui, j'avais 25 personnes, une moyenne entreprise C. Ça marchait bien ?

G. Oui, ça me permettait de vivre bien, à part les autres questions politiques oui C. Et ici donc vous vivez avec quoi ?

G. Maintenant-avec and R. C. , Votre femme elle travaille ?

G. Elle-Étudie-la-langue-française, 2/3 fois par jour elle va à l'école, parce que sans savoir langue? elle est cuisinière, là-bas elle travaillait comme cuisinière dans une école primaire, elle aime bien cuisiner, elle a l'idée de faire une formation aussi, pour les enfants ça sera plus facile C

G. Bon, mais c'est un pays très gentils, je préfère comme ça bien réglé avec la loi logique, le gouvernement essaye de faire des bons lois, ça c'est bon, 100 pour cent c'est pas possible nulle part, mais ici 80 pour 100 c'est bien C. Vous vous sentez pas plus faible que les autres ?

G. Oui-en-vacance, mois quand ses parents sont partis, mais mes deux oncles ils sont restés, ils ont travaillé à paris, ils ont acheté une maison chacun à Nice, et j'y étais en vacance, mais j'ai appris seulement quelque mot, j'avais pas le but, j'avais pas besoin d'apprendre C. Vous parlez très bien de toute façon, vous avez appris vite G. J'ai travaillé beaucoup, même maintenant si j'ai le temps je prend les livres et je lis, je regarde la télé, je parle avec la télévision (il rit), c'est déjà une habitude pour moi, si je le fais pas ça me manque

G. Bien and C. , Vous êtes positif pour l'avenir ? qu'est-ce que vous vous imaginez pour les prochaines années ?

G. Oui-je-suis-positif, j'imagine que je dois travailler comme un cariste d'entrepôt et les enfants grandissent doucement doucement, et après qu'ils sont grandi pour eux ça sera plus facile, pour nous c'est comme ça, travailler et à la maison, en vacance quelque part C. Vous essayez de revenir à votre vie normale? G. Oui, mais on a déjà 60 pour 100 une vie normale, il y a deux ans bien sur c'était difficile, mais aujourd'hui on peut dire déjà une vie normale il reste juste de travailler systématiquement C, Vous pensez pas un jour de pouvoir recommencer avec le travail que vous aviez en Biélorussie

G. Ça-on-verra, mais j'ai déjà 48 ans, on verra, si dans 5 ans je me sentirai que je suis prêt de faire quelque chose extraordinaire oui, pas pour l'instant, doucement, il faut avancer et on verra après, mais en France sans diplôme c'est pas possible, management dans import export il faut au moins une formation de 2 ans, pour cette formation il faut très bien écrire, je peux pas écrire très bien, d'abord je voulais faire une formation comme responsable de rayon, mais mon conseiller, on a parlé sur ça, au CADA, et il semblait difficile si je choisis de faire ça, presque pas possible parce que il faut très bien écrire, sinon comment je peux, et il faut adapter toutes mes connaissance avec les règles françaises, et très bien parler et écrire, pour l'instant c'est impossible C. Ils vous ont conseillé quelque chose de plus pratique

G. Oui, dans plusieurs années peut-être il changera, mais aujourd'hui j'essaye d'être réaliste C. Et vous avez jamais pensé d'aller dans un autre pays d'Europe ?

G. Non and C. , Même si les choses se calment ?

G. Non, première chose c'est dangereux, aujourd'hui c'est pas possible, mais après avoir la nationalité française il sera possible d'y aller C. Vous voulez la nationalité donc ?

G. Oui and C. , Vous devez laisser celle biélorusse ?

R. Oui-À-paris and C. , Vous êtes restés là combien de temps ?

R. Non and . France-terre-d, asile c'est plutôt pour des gens qui n'ont pas des enfants, donc on a eu des rendez-vous on a fait la queue là-bas parce qu'il y a tellement du monde, donc on a eu un rendez-vous le 5 et c'est à ce moment là qu'on a été interviewé brièvement, comment je suis partie, pourquoi, avec mes deux garçon parce que je suis venue seule parce que mon mari il est resté parce qu'il pensait qu'il allait s

R. Non-c-est-bon, Vous inquiétez pas du tout R. Donc après ça les responsables ont pris nos passeports, il nous a enregistré dans l'association, puis on a eu un hébergement dans un hôtel, c'était un peu loin de paris, dans le 77, dans une ville qui s'appelait Coulommiers, donc on est partis là avec les enfants c'était vers 19H

C. Ah-un-peu and R. Oui, Ofpra, vendredi 13 et en sortant de l'Ofpra j'ai eu un appel de l'association comme quoi notre demande au Cada était accepté, donc on a quitté cette ville qui est très reculé de la France parce que on a pris un train on a fait 2 heures d'aller retour, ça dur beaucoup C. C'était loin R. Oui donc on a déménagé la semaine après pour venir a paris 11 arrondissement C

R. Oui, on est resté a Cada de janvier 2012 jusqu'au décembre 2012 par contre j'ai eu la réponse de l'Ofpra c'était, 2012.

R. Oui, il y avait mon mari qui était arrivé le 28 novembre , il est pressé, il n'a pas eu des diplômes en tout cas mais il a R. Oui on peut rien faire, on regarde tout ce qui est formation, qu'est ce que je pourrais faire si j'aurais les papiers, dans le reste du jours on est toujours dans le questionnement, toujours point d'interrogation, qu'est ce que je dois faire, je dois me projeter dans quelque chose ? il y a mon mari qui est là-bas, mes enfants sont ici et il faut les accompagner, parce que avoir des enfants c'est pas évident parce que pour moi en tant que mère moi je mets ma vie entre parenthèse mais j'aimerais, mais ils ont commencé tout de suite à aller à l'école

R. Oui and . Qu, on est arrivés, même sans papiers, ils ont commencé tout de suite en plus ils sont très très bien a l'école, donc sur ce point j'ai pas de problèmes C. Oui ? ils aiment bien?

R. Oui, ils étaient là pour moi, c'était bien

R. Oui and C. , Ils sont encore a l'école?

R. Oui and C. Ils-travaillent-bien, Oui ? et qu'est-ce qu'ils veulent faire dans le futur ? ils rêvent de quoi ?

R. Ah-Ça-c-'est-À-eux-de-répondre, ils changent tout le temps, l'ainé il est pas trop fixé mais sinon le seconde avant il avait dit qu'il allait faire des études pour le pilote d'avion mais finalement là il va s'orienter en ingénieur, je ne sais pas trop, mais ce sont des enfants très intelligents, toujours premiers a l'école, avec des félicitations des professeurs C. Voilà c'est sur qu

R. Oui and C. , Et c'est pour faire quoi?

R. Oui and C. , Vous aimeriez travailler dans une structure pour les refugiés ?

R. Non, importe, dans le familles dans les structures, n'importe C. Et c'est bien la formation, vous aimez bien ?

R. Oui-toute-la-journée, 35 h par semaine plus le travail personnel, on fait des rapports il y a beaucoup des écrits C. Ah beaucoup ok, et comment vous avez choisi cette formation ?

C. Ok, et c'était quoi l'université de scientifique?je sais pas maths

R. Ça-c-'est-j-'ai-eu-un, bac scientifique donc je ne voulais pas faire la médicine parce que ça dure 7 ans, et je vais pas étudier pendant 7 ans encore, c'est trop long, alors je vais commencer mais dans ma tête c'était déjà le journalisme, oui parce que à 10 ans mon père m'avait offert une petite radio, je l'avais dans le sang, j'ai dit non je vais faire ce travail la parce que ça me plait beaucoup C

R. Oui, donc j'ai fait cette filière là mais à Madagascar il y a pas d'école de journalisme, les gens partent a l'étranger, et moi je me suis formé sur le champs, j'étudiais mais au même temps je faisais la formation à la radio avec les gens de la radio C. Ok, pendant 4 ans ?

R. Oui-oui, mais en tout cas c'est moi que, on était 10 dans la famille et

R. Oui-on-Était-une-famille-nombreuse, et quand vous allez voir ma mère elle est encore très jeune, c'est comme ça en Afrique C. Mamma mia (elle rigole) Et donc ils étaient contents R

R. Oui, mon mari me donnait de liberté aussi, c'était un travail que je me sent bien là dedans C. Avec les collègues et tout c'est bien passé ?

R. Oui-oui, j'avais une équipe et on travaillait sans horaires fixes, c'était très flexible mais on travaillait beaucoup quand même, on oublie un peu les enfants, ça c'est sur C. Comment vous faisiez avec les enfants ?

R. Quand-on-est-arrivés-ici and . Qu, ils m'ont parlé ouvertement comme quoi tu sais maman quand on était au Madagascar on voulait aller voir des spectacles mais toi tu n'était pas à la maison, donc en arrivant ici j'ai essayé de poser ce point là, malgré nos problèmes de notre départ, d'être avec eux, de rattraper ce temps perdu, c'est ça qui m'a aidé un peu le morale

R. Oui, est un association qui est basé en Tunisie maintenant mais avant c'était au Benin, donc on a personnes de différentes nationalités, on a travaillé ensemble, ça n'a rien a voir avec la radio au Madagascar, mais plutôt par mes expériences aussi j'ai des contacts

R. Sur-la-radio, sur comment traiter l'éducation par la communication, communication en éducation, comment mieux communiquer si on veut faire la formation de l'éducation C. Et tout ça vous l'avez appris avec le formation de 4 ans à la radio ?

R. Oui, c'était mon père parce que j'étais pas encore mariée donc c'était mon père C. Ok ok, et votre mari il faisait quoi ?

R. Oui-oui, mais je peux tout noter hein ?, et là maintenant en arrivant ici il fait des choses avec Afrique presse C. Et ici vous écrivez un peu ?

R. Oui-oui-je-dirais and . Qu, avec le journalisme je m'arrête là, je vais plutôt je pense encore étudier après mais dans le sociale C. Et pourquoi vous voulez pas essayer de continuer ça en France ?

R. Parce-que-c, est trop dur pour moi le départ, donc c'est par ce métier là que j'ai eu des problèmes donc je dit non, je ne dit pas jamais, dans la vie on dit jamais jamais, mais maintenant non je pense pas, je suis pas comme mon mari, il est tout le temps dans son truc de journalisme, il écrit mais mois non C. C'était trop dur ?

R. Non-c, est pas ça du tout mais reprendre encore ce mot là?journaliste?pour moi ça m'a laissé des séquelles donc c'est pour cela C. Ok, je comprends, alors on a presque finie, maintenant comment vous vous sentez ici ? qu'est-ce que vous pensez de la France ?

R. Elle-reste-en-silence-un-peu, Ça va, on est arrivés dans un contexte un peu spécial quand même c'est le moment de la crise, mais des fois pas trop bien accueillis, on entend des discours qui ne sont pas appropriés mais on fait avec, mais quand même la France nous a donné beaucoup donc je trouve que c'est un pays très accueillant quand même C

R. Non-non-on-dirait and . Qu, il y a vraiment une histoire qui lie la France et notre pays? c'est pas la maison mais quand même en Madagascar par exemple à la maison la langue de communication c'était le français, donc il y a toujours la France quelque part

R. Mmmmm, . Ça-me-fait-honte, and . Petit-peu, surtout le petit très peu, surtout quand je parle vite il est perdu C. Mais c'est normale, il est plongé dans un ambiance française R. Oui oui, l'ainé il est attentif il écoute il comprend, et je parle malgache quand même parce qu'ils sont malgaches, et ils me disent tu peut parler français maman s'il te plait ?

R. Oui, il me manque beaucoup de choses, les gens là-bas, oui on fréquent des gens, mais ils me manquent, il me manque chez moi C. Vous voudriez rentrer un jour ?

R. Non-je-pense-pas, si ça va se calmer par rapport à la situation, je pense mais je ne sais pas aussi après la formation et tout ça,? je n'ose pas dire du mal a la France, j'aime mon pays mais j'aime la France aussi C. Bon mais vous pouvez aimer la France mais au même temps avoir envie de rentrer chez vous R. Oui c'est ça ; parce qu'on peut pas penser tout ça a la fois aussi, peut être il sera plus comme ça quand on aura un boulot

R. Qu-'ils-grandissent-avec-sagesse and . Qu, ils apprennent l'autonomie aussi parce que les parents ne sont pas là tout le temps, transmettre aussi des valeurs C. Et si un jour ils vous disent maman je voudrais être journaliste, qu'est-ce que vous diriez ? R. Je l'encourage, je l'encourage C. Vous seriez contente ?

R. Oui, ils pensent pas à ça, nous sommes journalistes, mais aux enfants ça n'intéresse pas, ils nous arrive de regarder de journaux et on leur dit venez venez, mais je comprends que c'est dans mon sens pas dans leur sens C. Bon, dernière question, qu'est-ce que vous vous attendez de l'avenir, qu'est-ce que vous voyez dans votre avenir ?

R. Dans-mon-avenir? and C. , Qu'est-ce que vous voudriez ?

J. Entretien-avec-mme, Pakistan Dimanche 24/05/2015 ? 18h30 ? Son domicile à Niort C. So, I am gonna ask you to begin introducing yourself J. I am ?., my age is 25 years old and I am coming from Pakistan since 1 year and a half, p.20

J. No, it is not my choice it is because when I came here I had a lot of problems and troubles, it is not my choice it is my agent's choice, the agent choose France because he said it is easy to get a visa, that's why, I said it's ok C. What is an agent?

J. Yes and C. , It's cool to know someone that can help J. Yes C. And did you imagine your life in France before coming, how could it be?

J. No, t imagine like that because I don't think life here in France was so easy, so smooth, I can't imagine it in Pakistan because Pakistani life is very difficult, if we do comparison between Pakistan and France it is very very very different, there is a big difference because in France women are independent and in Pakistan women have not independence C, all Pakistan

J. Yes and C. , So you didn't have expectations about France, you just came?

J. Yes, we wanted to do something but on the récepissé it is written that you don't have the right to work C. Ok, so what did you do all the day long?

J. Yes and C. , It's difficult J. Yes it is C. And in Pakistan did you study?

J. Yes, I did my graduation it's a little bit like law studies, political sciences, it is a little like law studies but not for lawyers, I want to do something next to law C. How long did you study in university?

J. No, I. Am, and . Sister, Yes but also if they say yes your money stop J. Ah yes Because if they yes my RSA stops I don't know why C. Really?

J. Yes, I. Would-like, and C. , Ok I tell you something, if you study but you work at the same time you can have rsa, because I am a student and I also work and I have it, so? but you have to work also, you need a contract J. D'accord, I don't know really C Ask well ok ?

J. Ok and C. , Ok why did you chose political sciences?

J. Yes, I wish to continue here, I liked a lot, I want to study more, right now I don't think to become a lawyer anymore, whatever, but I want to study more C. Whatever?