La mycose vulvo-vaginale : automédication et réglementation en matière de publicité - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2015

Vulvo-vaginal mycosis: self-medication and regulation of promotion

La mycose vulvo-vaginale : automédication et réglementation en matière de publicité

Résumé

Vulvo-vaginal mycosis is a well known disease: the pathogen is identified, clinical symptomatology is sufficiently evocative for an enlightened patient can establish the diagnosis and available treatments have a good benefit / risk ratio. Based on these arguments, the ANSM has registered the vulvovaginal mycosis to the list of diseases recognized as suitable for use without Medical Prescription. This decision switches the care of vulvovaginal mycosis in the area of ​​self-medication and promotion to the general public. The treatment of this disease is based on the azole antifungal family (drug status). These may be accompanied by products which rebalance the vaginal flora (food supplement status or medical device status) and by intimate hygiene products (cosmetics status) to minimize risk factors. Medicines, food supplements, medical devices and cosmetics cohabit in the pharmacy and into promotional tools. The ANSM and the DGCCRF, French authorities warrantor of the promotion, establish specific regulations for each of these statutes and supervise their applications. The goal is to ensure transparency and accuracy of information related to the product to allow pharmacists and patients / consumers to choose without being cheated and used it correctly. The aim is praiseworthy: to ensure the good use of the product and the patient's health.
La mycose vulvo-vaginale est une pathologie bien connue : le pathogène est identifié, la symptomatologie clinique est suffisamment évocatrice pour qu’une patiente informée puisse en établir le diagnostic et les traitements disponibles présentent un bon rapport bénéfice / risque. Sur la base de ces arguments, l’ANSM a inscrit la mycose vulvo-vaginale à la liste des pathologies reconnues comme adaptées à un usage en Prescription Médicale Facultative. Cette décision a fait basculer la prise en charge de la mycose vulvo-vaginale dans le domaine de l’automédication et de la promotion envers le grand public. Le traitement de cette pathologie repose sur les antifongiques de la famille des azolés (statut médicament). Ces derniers peuvent être accompagnés par des produits restaurant la flore vaginale (statut complément alimentaire ou statut dispositif médical) et par des produits d’hygiène intime (statut cosmétique) afin de minimiser les facteurs de risque. Médicaments, compléments alimentaires, et dispositifs médicaux cosmétiques cohabitent ainsi dans l’officine et à travers les outils promotionnels. L’ANSM et la DGCCRF, autorités françaises compétentes en matière de promotion, établissent les règlementations propres à chacun de ces statuts et sont garantes de leurs applications. L’objectif est d’assurer la transparence et la justesse des informations reliées au produit afin de permettre aux pharmaciens et aux patients/consommateurs de choisir sans être trompé et de l’utiliser correctement. La finalité est louable : garantir le bon usage du produit et la santé du patient.
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Dates et versions

dumas-01219369 , version 1 (22-10-2015)

Identifiants

Citer

Erwan Peltier. La mycose vulvo-vaginale : automédication et réglementation en matière de publicité. Sciences pharmaceutiques. 2015. ⟨dumas-01219369⟩
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