Les opportunités manquées de dépistage du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) en médecine générale‎ : enquête auprès de patients diagnostiqués tardivement (CD4<350/mm3 ou stade SIDA) entre 2010 et 2013 et suivis dans le service des maladies infectieuses du CHU de Rouen - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2015

Les opportunités manquées de dépistage du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) en médecine générale‎ : enquête auprès de patients diagnostiqués tardivement (CD4<350/mm3 ou stade SIDA) entre 2010 et 2013 et suivis dans le service des maladies infectieuses du CHU de Rouen

Résumé

Introduction : 25% des diagnostics du VIH sont réalisés tardivement en 2013. L’objectif de ce travail est d’identifier les occasions manquées de proposition d’un test de dépistage du VIH lors du parcours de soin en médecine générale, et de déterminer les facteurs de risque qui leurs sont associées. Méthodes : Cette enquête monocentrique, descriptive et analytique s’est déroulée de novembre 2014 à avril 2015 dans le service des maladies infectieuses du CHU de Rouen. Elle a inclus 89 patients diagnostiqués entre 2010 et 2013 au stade SIDA ou avec des lymphocytes CD4<350/mm3. L’analyse du parcours de soin s’est basée sur un questionnaire auto-administré. Résultats/Discussion : 42.7% de patients ont répondu. 68.5% sont des hommes. 46 % sont originaires d’un pays d’Afrique Subsaharienne. L’âge moyen est de 41.8 ans. 50 % des contaminations ont une origine homosexuelle. Avant le diagnostic, 82% consultaient leur médecin généraliste au moins une fois par an, 50% avaient réalisé au moins un test de dépistage. Le test ayant permis le diagnostic a été demandé à 37% par un médecin spécialiste, à 26.3% par un généraliste, à 29% par le patient. Dans les 5 ans avant le diagnostic : 73.7% ont consulté au moins une fois un médecin pour des symptômes possiblement liés au VIH, et 78.6% n’ont pas reçu de proposition de test de dépistage ; 63% appartenaient à un groupe à risque d’infection à VIH et 45.5% n’ont pas eu de test de dépistage (opportunités manquées). Conclusion : La reconnaissance des facteurs de risque et l’identification des situations cliniques devant amener à proposer un test de dépistage sont les principales difficultés rencontrées, à l’origine des opportunités manquées de dépistage.
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Dates et versions

dumas-01228815 , version 1 (13-11-2015)

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  • HAL Id : dumas-01228815 , version 1

Citer

Ophélie Chrétien. Les opportunités manquées de dépistage du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) en médecine générale‎ : enquête auprès de patients diagnostiqués tardivement (CD4<350/mm3 ou stade SIDA) entre 2010 et 2013 et suivis dans le service des maladies infectieuses du CHU de Rouen. Médecine humaine et pathologie. 2015. ⟨dumas-01228815⟩
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