Étude de l'expression de la protéine SPARC dans une série de 60 tumeurs à cellules rénales
Résumé
La protéine « SPARC » (« Secreted Protein Acidic And Rich in Cysteine ») est membre d’une famille de protéines matricellulaires sécrétées dans l’espace extracellulaire. Elle est impliquée dans de nombreux cancers, à la fois exprimée par les cellules tumorales et stromales, et pouvant avoir un effet oncogénique ou suppresseur de tumeur, dépendant du contexte physiopathologique et du type cellulaire. Le rôle potentiel de SPARC dans les tumeurs rénales a été très peu étudié.
Nous avons quantifié l’expression de SPARC tumorale et endothéliale par immunohistochimie dans une série de 60 tumeurs rénales de grades et de sous-types différents.
Les profils d’expression dans les cellules tumorales et dans les cellules endothéliales n’étaient pas corrélés. L’expression de SPARC dans les cellules tumorales était corrélée au phénotype malin. Nous avons montré que l’expression de SPARC dans les cellules endothéliales était corrélée à la présence d’emboles vasculaires et au grade de Fuhrman. L’expression de SPARC était variable selon les types histologiques, avec une expression plus forte dans les cellules endothéliales dans certains types plus agressifs.
À notre connaissance, il s’agit de la plus grande série de tumeurs rénales dans laquelle l’expression de SPARC a été quantifiée. Nos résultats suggèrent que pour les carcinomes à cellules rénales SPARC joue un rôle oncogénique. Dans ces tumeurs, SPARC apparaît comme un outil pronostique prometteur et comme une cible thérapeutique potentielle.
Nous avons quantifié l’expression de SPARC tumorale et endothéliale par immunohistochimie dans une série de 60 tumeurs rénales de grades et de sous-types différents.
Les profils d’expression dans les cellules tumorales et dans les cellules endothéliales n’étaient pas corrélés. L’expression de SPARC dans les cellules tumorales était corrélée au phénotype malin. Nous avons montré que l’expression de SPARC dans les cellules endothéliales était corrélée à la présence d’emboles vasculaires et au grade de Fuhrman. L’expression de SPARC était variable selon les types histologiques, avec une expression plus forte dans les cellules endothéliales dans certains types plus agressifs.
À notre connaissance, il s’agit de la plus grande série de tumeurs rénales dans laquelle l’expression de SPARC a été quantifiée. Nos résultats suggèrent que pour les carcinomes à cellules rénales SPARC joue un rôle oncogénique. Dans ces tumeurs, SPARC apparaît comme un outil pronostique prometteur et comme une cible thérapeutique potentielle.
Domaines
Médecine humaine et pathologie
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