Les aphtes buccaux : données actuelles et rôle du pharmacien - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2000

Les aphtes buccaux : données actuelles et rôle du pharmacien

Isabelle Faynot
  • Fonction : Auteur
  • PersonId : 976959

Résumé

Les aphtes buccaux surviennent fréquemment dans la population générale. Les lésions aphteuses sont parfaitement connues sur le plan clinique, elles sont bien décrites et font partie des aphtoses buccales récidivantes. Souvent bénins (mais douloureux), les aphtes buccaux peuvent cependant être les marqueurs d'une pathologie sous jacente. De plus, l'aphte buccal peut être confondu avec d'autres types de lésions de la cavité buccale qui signent d'autres maladies. Le diagnostic souvent aisé, se doit d'être exact et complet, une prudence relative est donc requise (pour le praticien et pour le pharmacien). Les recherches effectuées sur les aphtes buccaux sont nombreuses, particulièrement sur l'étiologie de l'aphte et sur d'éventuels nouveaux traitements. L'étiologie n'est pas déterminée de façon formelle, cependant les hypothèses d'ordre immunologique ont la faveur de nombreux auteurs. De nouvelles thérapeutiques sont expérimentées aussi. Des études supplémentaires restent à être effectuées afin de confirmer ces nouveautés. La réponse thérapeutique offerte est largement symptomatique, la cause de l'aphte buccal restant incertaine. Les traitements locaux sont nombreux. Seuls, ils sont destinés aux formes courantes, peu sévères. Ils ne «guérissent» pas mais sont utilisés dans le but de soulager les patients, de leur permettre d'attendre plus facilement voire d'accélérer la disparition de l’aphte. Quant aux formes plus sévères et invalidantes, les traitements systémiques plus lourds et non sans risque s'ajoutent aux traitements locaux. Face à une demande fréquente de conseil à l’officine, le pharmacien est un interlocuteur privilégié. Tout d'abord le pharmacien devrait toujours s'assurer du diagnostic et ensuite évaluer précisément le besoin du patient. Des traitements nombreux et variés peuvent être conseillés et essayés à l'officine (dans les cas mineurs). Une information des patients sur d'autres thérapeutiques et l'orientation vers une consultation médicale (généraliste, dermatologue, stomatologue, dentiste) dans les cas plus problématiques s'avèrent nécessaires.
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Dates et versions

dumas-01276026 , version 1 (18-02-2016)

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Citer

Isabelle Faynot. Les aphtes buccaux : données actuelles et rôle du pharmacien. Sciences pharmaceutiques. 2000. ⟨dumas-01276026⟩
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