Traitement orthopédique des dysmorphoses de classe III : où en est-on en 2015 ?
Résumé
Même si elles ne constituent qu’un faible pourcentage de notre patientèle, les dysmorphoses classe III peuvent être à l’origine d’un véritable mal-être chez le patient du fait de leurs répercussions esthétiques importantes. Lorsque le patient consulte en fin de croissance ou à l’âge adulte, il n’y a généralement pas d’autre solution thérapeutique qu’un protocole chirurgico-orthodontique. Le traitement précoce doit donc être envisagé pour tout jeune patient qui se présente en consultation.
Cependant, la prise en charge efficace des dysmorphoses de classe III reste un défi thérapeutique, principalement en raison de la croissance mandibulaire pouvant être responsable d’un taux non négligeable de récidive. Le moment adéquat de prise en charge des dysmorphoses de classe III est une question essentielle qui reste des plus controversées actuellement et particulièrement avec l’utilisation du masque facial type Delaire.
Beaucoup de praticiens hésitent encore à traiter précocement des patients présentant une classe III squelettique par crainte de l’échec de leur traitement. Il est néanmoins difficilement concevable de ne pas traiter un patient avant la fin de croissance ; ceci constituerait une véritable perte de chance. Ainsi, l’apparition de thérapeutiques plus récentes telles que l’utilisation des mini-plaques à ancrage osseux offre une nouvelle solution au traitement orthopédique des classes III squelettiques.
Elles permettent au praticien d’intervenir plus tard et constituent donc une véritable chance pour les patients qui ne sont venus consulter que vers l’âge de 11-12 ans ou pour ceux du même âge présentant une récidive d’un traitement orthopédique réalisé auparavant.
Cependant, la prise en charge efficace des dysmorphoses de classe III reste un défi thérapeutique, principalement en raison de la croissance mandibulaire pouvant être responsable d’un taux non négligeable de récidive. Le moment adéquat de prise en charge des dysmorphoses de classe III est une question essentielle qui reste des plus controversées actuellement et particulièrement avec l’utilisation du masque facial type Delaire.
Beaucoup de praticiens hésitent encore à traiter précocement des patients présentant une classe III squelettique par crainte de l’échec de leur traitement. Il est néanmoins difficilement concevable de ne pas traiter un patient avant la fin de croissance ; ceci constituerait une véritable perte de chance. Ainsi, l’apparition de thérapeutiques plus récentes telles que l’utilisation des mini-plaques à ancrage osseux offre une nouvelle solution au traitement orthopédique des classes III squelettiques.
Elles permettent au praticien d’intervenir plus tard et constituent donc une véritable chance pour les patients qui ne sont venus consulter que vers l’âge de 11-12 ans ou pour ceux du même âge présentant une récidive d’un traitement orthopédique réalisé auparavant.