L’impact de la vitamine D sur la physiopathologie parodontale
Résumé
La connaissance de la physiologie de la vitamine D a considérablement progressé ces dernières années, avec la mise en évidence de son récepteur dans la plupart des tissus, influençant donc l’expression génique d’un tiers du génome. Dans la première partie de notre travail, nous avons choisi de faire l’état des lieux des compétences actuelles de la vitamine D et plus particulièrement de son champ d’action au niveau de la physiopathologie parodontale. Dans la deuxième partie, nous avons comparé nos résultats aux données de la physiologie générale. Notre travail soutient l’effet bénéfique de la vitamine D et suggère qu’elle peut être nécessaire dans le traitement de la maladie parodontale grâce à ses effets anti-inflammatoires, antibactériens mais aussi ses effets sur les paramètres parodontaux et sur le métabolisme de l’os alvéolaire.
Le déficit en vitamine D est très répandu que ce soit sur le plan national ou mondial. En tant que professionnels de santé, il est de notre devoir d’être conscients du problème d’hypovitaminose D. Nous pouvons d’ores et déjà, dans notre pratique quotidienne, agir dans le dépistage, la prévention et l’orientation des patients atteints d’hypovitaminose D.
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