État des lieux de l’offre de soins de premier recours en gynécologie à Paris et projections à deux et cinq ans, dans le cadre de l’enquête DEMOMED 75
Résumé
Introduction : La diminution attendue des effectifs de gynécologues va entrainer une augmentation de l’activité gynécologique des médecins généralistes dans les années à venir. Les objectifs de notre étude étaient l’évaluation de l’offre de soins libérale de premier recours actuelle en gynécologie et son évolution prévisible à Paris, en 2015 et 2018. Matériel et méthodes : Une enquête transversale, descriptive, déclarative par auto- questionnaire, a été réalisée auprès des médecins généralistes et gynécologues libéraux à Paris entre juin et octobre 2013. Résultats : 2273 médecins généralistes et 543 gynécologues ont été inclus avec des taux de réponses respectifs de 37% et 21%. 47% des médecins généralistes ont déclaré une activité de gynécologie : suivi de grossesse pour 78%, réalisation de frottis cervico vaginaux pour 50%, pose d’implant contraceptif pour 15%, pose de stérilets pour 13%. Ce sont en majorité des femmes (51,9%), exerçant en cabinet de groupe, en secteur 1, sans mode d’exercice particulier, avec une pratique plus répandue du tiers payant, et maitres de stage pour un tiers d’entre eux. Une diminution de 27% de leur effectif et de 40% des effectifs de gynécologues est prévue d’ici 2018. Conclusion : Une formation adaptée, reconnue par les patientes et les autres professionnels de santé et une revalorisation des actes de gynécologie, favoriseraient la prise en charge gynécologique de premier recours des patientes par leur médecin généraliste.
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