Prevalence of vitamin D deficiency in 479 patients: a survey in French General Practitioners on a given day
Les médecins généralistes recherchent-ils l'hypovitaminose D chez l'adulte et le sujet âgé, la préviennent-ils, la corrigent-ils ? Enquête un jour donné
Résumé
Background: Few studies have been made in general practice on vitamin D.
Methods: An observational survey examines patients over 18 years, seen on a given day by general practitioners.
Results: 34 primary care physicians have participated, 479 patients were included. 16% of patients have had a test (20, 9ng/mL on average, 78% < 30ng/mL, 27% < 10ng/mL) and 23% have had a supplementation. But some populations with risk factors are neglected. The prescription of vitamin D was determined by female sex, age and low sun exposure in the patients (p < 0,05). There is no significant variability among physicians.
Conclusion: Diagnosis and treatment of vitamin D deficiency exist but are insufficient in primary care. Recommendations are welcome in France.
Introduction : L’hypovitaminose D est un enjeu de santé publique, la littérature est abondante mais peu d’études ont été faites en médecine générale.
Méthode : Enquête auprès de médecins généralistes concernant les patients de plus de 18 ans vus un jour donné.
Résultats : 34 médecins ont participé permettant d’inclure 479 patients. 16% des patients ont déjà eu un dosage (20,9ng/mL en moyenne, 78% < 30ng/mL et 27% < 10ng/mL) et 23% ont une supplémentation. La prévalence de l’hypovitaminose D est importante mais la supplémentation est hétérogène et les dosages ou la supplémentation loin d’être systématiques dans les situations où ils sont recommandés, certaines populations à risque sont négligées. Les déterminants de la prescription liés aux patients sont le sexe féminin, l’âge, une faible exposition solaire (p<0,05). Aucune variabilité significative entre les médecins n’a été mise en évidence, mais leurs connaissances sur la vitamine D et l’existence d’une peur de l’intoxication semblent inversement liées à la quantité de dosages prescrits. 92% des médecins ayant participé souhaitent des recommandations.
Conclusion : la recherche d’une hypovitaminose D et la prescription de vitamine D existent et ne sont pas négligeables en médecine générale, mais restent insuffisantes. Les posologies prescrites sont hétérogènes. La rédaction de recommandations serait nécessaire.
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