Le pharmacien d’officine acteur dans la prévention du cancer du col de l’utérus dû au papillomavirus humain
Résumé
L’infection à HPV est extrêmement répandue dans l’espèce humaine puisque tous les individus sexuellement actifs sont exposés à ce virus. Une majorité des individus élimine naturellement le virus, quelque fois sans même avoir eu notion d’être infecté. Pour d’autres individus, l’infection peut persister. Des lésions précancéreuses localisées au niveau cervical vont se développer et peuvent aboutir au cancer du col de l’utérus. En France, 1 femme sur 3 décède des suites de ce cancer. Bien que la conséquence principale du HPV, en termes d’incidence et de mortalité, soit une atteinte cancéreuse du col de l’utérus chez la femme, les hommes ne sont pas épargnés. Il existe plusieurs localisations anogénitales et ORL possibles, pouvant aboutir au cancer, que ce soit chez la femme mais également chez l’homme. La prévention, face à cette infection, passe par la vaccination avec le Gardasil® ou Cervarix®, associée à un suivi régulier par FCU. Des polémiques infondées ont eu un impact néfaste sur la couverture vaccinale des vaccins anti-HPV. Le pharmacien d’officine, professionnel de santé de proximité, a un rôle majeur de conseil, d’écoute et d’information qu’il doit accentuer auprès de ses patients. La réponse à leurs interrogations peut réduire l’hésitation rencontrée à l’encontre de la vaccination.
Loading...