Manifestations clinico-biologiques du chikungunya chez les enfants drépanocytaires hospitalisés aux Antilles françaises : étude épidémiologique d’octobre 2013 à octobre 2014 - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2016

Manifestations clinico-biologiques du chikungunya chez les enfants drépanocytaires hospitalisés aux Antilles françaises : étude épidémiologique d’octobre 2013 à octobre 2014

Résumé

Les Antilles françaises ont connu une épidémie de chikungunya de décembre 2013 à novembre 2014. Cette arbovirose a entraîné un certain nombre d’hospitalisations chez les enfants atteints de drépanocytaires. L’objectif est de connaître les manifestations cliniques et biologiques du chikungunya dans cette population, et ses complications. Il s’agit d’une étude épidémiologique rétrospective descriptive multicentrique qui incluait tous les enfants drépanocytaires hospitalisés en pédiatrie avec un diagnostic biologique de chikungunya. 47 patients ont été retenus pour l’étude. 98% des patients ont consulté pour de la fièvre, 77% pour des arthralgies, et 45% pour des céphalées. La fièvre, les arthralgies et les céphalées avaient une durée médiane de 3 jours. Le délai d’hospitalisation était de 1.40 jours en moyenne et le séjour durait 5.5 jours en moyenne. 55% des patients ont eu une anémie, 28 % une augmentation des ASAT et 25% une augmentation des ALAT. 17% ont eu une thrombopénie. 100% des patients ont reçu comme antalgique un palier 1, 62% un palier 3, 4% de la kétamine. 11% ont été hospitalisés en réanimation. Le chikungunya a déclenché 24% de CVO et 4% de STA. 11% ont été réhospitalisés. La prise de SIKLOS était un facteur de risque significatif d’anémie aiguë avec un OR = 19.7 IC95% [2.2 ; 961.4]. Les douleurs étaient difficiles à soulager sous palier 3 d’antalgiques. Il n’y a eu aucun décès, mais de nombreuses complications inquiétantes telles que les anémies aiguës, les cytolyses aiguës et les CVO. L’étude manquait de puissance car le nombre de sujets était faible. Le chikungunya s’est manifesté essentiellement par de la fièvre et des douleurs chez les enfants drépanocytaires, mais a entrainé un nombre important de complications aiguës de la drépanocytose.
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dumas-01470894 , version 1 (17-02-2017)

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  • HAL Id : dumas-01470894 , version 1

Citer

Tiana Simon. Manifestations clinico-biologiques du chikungunya chez les enfants drépanocytaires hospitalisés aux Antilles françaises : étude épidémiologique d’octobre 2013 à octobre 2014. Médecine humaine et pathologie. 2016. ⟨dumas-01470894⟩
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