Influence de la position sociale sur la pression artérielle : une étude d’observation chez les maîtres de stage francilien
Résumé
En France et dans le monde, les inégalités sociales de santé sont marquées, tant en terme
de mortalité que de morbidité. Les maladies cardio-vasculaires sont une des principales
causes de ces inégalités. L’HTA représente le premier facteur de risque des maladies
cardiovasculaires.
L’objectif de ce travail est d’évaluer l’impact des critères socio-économiques sur la pression
artérielle en médecine générale, à travers la PCS, le niveau d’études et la situation
financière perçue.
Notre travail s’inscrit dans le cadre d’une enquête plus large sur la prévention en médecine
générale. Il s’agit d’une étude transversale menée auprès de maîtres de stage franciliens,
ainsi que de leurs patients.
Nous mettons en évidence des tendances identiques, que l’on s’intéresse à l’équilibre
tensionnel ou au niveau de pression artérielle systolique : nous observons un gradient en
défaveur des catégories sociales les plus défavorisées. Nous constatons que des trois
variables sociales étudiées, la PCS est celle qui met le plus en évidence de disparités vis-àvis
de la pression artérielle. Par contre, selon nos résultats, ces inégalités disparaissent dès
lors que les patients sont identifiés comme hypertendus.
De nombreux facteurs interviennent dans la persistance des inégalités sociales de santé. La
justice sociale et l’amélioration des conditions de vie représentent probablement les vraies
solutions au problème.