Nutrition parentérale et médicaments injectables : analyse de pratiques et revue de compatibilité au CHU de Rouen
Résumé
La nutrition parentérale est une technique de nutrition artificielle de dernier recours, considérée comme « non physiologique », car consistant en l’apport intraveineux de nutriments. Les voies d’abord au système veineux étant souvent limitées et le patient nécessitant une nutrition par voie parentérale souvent polymédiqué, la NP se retrouve fréquemment en contact avec divers médicaments. La compatibilité entre médicaments et nutrition parentérale est un problème auquel est confronté quotidiennement le personnel soignant.
Afin d’observer les pratiques d’administration, un recueil prospectif de données a été réalisé dans trois services d’hospitalisation du Centre Hospitalier Universitaire de Rouen. À l’issue de la période de recueil, 25 patients ont été inclus, et 38 médicaments différents ont été retrouvés administrés de façon concomitante. La recherche de données de compatibilité a ensuite permis d’identifier 14 molécules compatibles, 11 molécules pour lesquelles les données été contradictoires, 4 molécules incompatibles et 9 molécules pour lesquelles aucune donnée n’a pu être retrouvée.
Les principales difficultés sont liées à l’interprétation des données contradictoires et aux molécules pour lesquelles il n’y a pas de données disponibles.
Il paraît donc important de sensibiliser le personnel soignant aux bonnes pratiques d’administration concomitante. La place du pharmacien hospitalier auprès du patient, lors de l’étape d’administration semble indispensable.
Afin d’observer les pratiques d’administration, un recueil prospectif de données a été réalisé dans trois services d’hospitalisation du Centre Hospitalier Universitaire de Rouen. À l’issue de la période de recueil, 25 patients ont été inclus, et 38 médicaments différents ont été retrouvés administrés de façon concomitante. La recherche de données de compatibilité a ensuite permis d’identifier 14 molécules compatibles, 11 molécules pour lesquelles les données été contradictoires, 4 molécules incompatibles et 9 molécules pour lesquelles aucune donnée n’a pu être retrouvée.
Les principales difficultés sont liées à l’interprétation des données contradictoires et aux molécules pour lesquelles il n’y a pas de données disponibles.
Il paraît donc important de sensibiliser le personnel soignant aux bonnes pratiques d’administration concomitante. La place du pharmacien hospitalier auprès du patient, lors de l’étape d’administration semble indispensable.
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