Regards croisés sur la musicothérapie et l'orthophonie dans la prise en charge des enfants de 0 à 6 ans présentant des troubles du spectre autistique
Résumé
La musique est présente au quotidien pour tout un chacun et a démontré, depuis des siècles
déjà, ses vertus thérapeutiques. Nous avons voulu ici proposer une étude mêlant la
musicothérapie et l’orthophonie chez de jeunes enfants porteurs de Troubles du Spectre
Autistique.
Suite à nos recherches théoriques, notre questionnement initial s’est basé sur la réceptivité de ces patients en fonction de leurs compétences langagières. Nous avons supposé que les enfants sans langage oral étaient plus réceptifs à la musicothérapie qu’à l’orthophonie et de la même manière, que les enfants ayant acquis le langage oral étaient plus réceptifs à l’orthophonie qu’à la musicothérapie. Nous avons élaboré un protocole évaluant des compétences dans des domaines préalablement définis comme l’imitation, le regard, la proxémique, l’interaction avec l’autre… Ensuite, nous avons proposé ce protocole à trois reprises à six enfants pris en charge au Centre d’Action Médico-Sociale Précoce de Lenval de Nice.
Au terme de notre expérimentation, les résultats obtenus confirment et infirment à la fois notre questionnement de départ. Il s’est avéré que les enfants n’ayant pas encore acquis le langage oral soient plus réceptifs à la musicothérapie qu’à l’orthophonie. En revanche, les enfants ayant acquis le langage oral, ont montré un intérêt identique dans ces deux domaines : leurs compétences se sont montrées égales en orthophonie et en musicothérapie.
Suite à nos recherches théoriques, notre questionnement initial s’est basé sur la réceptivité de ces patients en fonction de leurs compétences langagières. Nous avons supposé que les enfants sans langage oral étaient plus réceptifs à la musicothérapie qu’à l’orthophonie et de la même manière, que les enfants ayant acquis le langage oral étaient plus réceptifs à l’orthophonie qu’à la musicothérapie. Nous avons élaboré un protocole évaluant des compétences dans des domaines préalablement définis comme l’imitation, le regard, la proxémique, l’interaction avec l’autre… Ensuite, nous avons proposé ce protocole à trois reprises à six enfants pris en charge au Centre d’Action Médico-Sociale Précoce de Lenval de Nice.
Au terme de notre expérimentation, les résultats obtenus confirment et infirment à la fois notre questionnement de départ. Il s’est avéré que les enfants n’ayant pas encore acquis le langage oral soient plus réceptifs à la musicothérapie qu’à l’orthophonie. En revanche, les enfants ayant acquis le langage oral, ont montré un intérêt identique dans ces deux domaines : leurs compétences se sont montrées égales en orthophonie et en musicothérapie.
Domaines
Médecine humaine et pathologie
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