État de surface implantaire et péri-implantite chez les patients avec un antécédent de maladie parodontale : analyse de la littérature
Résumé
Contexte : Depuis le début du 21e siècle, les fabricants ont développé de nombreuses techniques de traitement rendant les surfaces plus rugueuses, visant à améliorer l’ostéointégration primaire. Mais si le taux d’échec implantaire précoce semble avoir diminué, le taux de pathologie péri-implantaire reste alarmant. Il nous a donc semblé intéressant d’apporter des éléments de réponse quant au choix de l’état de surface implantaire, chez une partie non négligeable des patients rencontrés de nos jours, à savoir les patients ayant eu un antécédent de parodontite.
Matériels et méthodes : Une analyse de la littérature a été réalisée sur les bases de données PubMed, concernant les 3 problématiques suivantes :
- Antécédent de maladie parodontale et péri-implantite
- Etat de surface et péri-implantite
- Etat de surface et péri-implantite chez les patients ayant eu un antécédent de maladie parodontale.
Résultats : Les patients ayant eu un antécédent de parodontite chronique ou agressive semblent avoir un risque plus élevé de delopper une péri-implantite surtout si celle ci est non traitée et stabilisée. Les surfaces poreuses favorisent fortement l’apparition de péri-implantite, les surfaces modérément rugueuses semblent induire une apparition plus précoce que les surfaces usinées, surtout chez les patients ayant eu un antécédent de maladie parodontale.
Conclusion : Chez les patients ayant un antécédent de maladie parodontale, il semble judicieux d’appliquer le principe de précaution en utilisant des implants à surfaces usinées, si la qualité de l’os le permet, afin d’éviter la survenue de maladie péri-implantaire. Des études prospectives et comparatives plus poussées sont néanmoins nécessaires pour conclure définitivement.
Domaines
Sciences du Vivant [q-bio]
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