Prévalence estimée de la dépression saisonnière : étude épidémiologique en soins primaires dans cinq cabinets de Seine Maritime - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2017

Prévalence estimée de la dépression saisonnière : étude épidémiologique en soins primaires dans cinq cabinets de Seine Maritime

Résumé

CONTEXTE : La dépression saisonnière hivernale ou trouble affectif saisonnier (TAS) est un trouble dépressif récurrent, à début automnal et s’amendant spontanément au Printemps. Elle associe symptômes classiques de dépression et symptômes atypiques : asthénie marquée, hypersomnie, hyperphagie, appétence accrue pour les hydrates de carbone, prise de poids. Le TAS a des conséquences importantes, provoquant difficultés sociales et interpersonnelles. La luminothérapie constitue le traitement de référence, avant les antidépresseurs ou les psychothérapies. La prévalence varie en fonction des études, de 0.4 à 10 % : le TAS semblerait fréquent. OBJECTIF : Estimer la prévalence de dépression saisonnière en soins primaires en Seine Maritime à partir d’un questionnaire de dépistage. MATÉRIEL ET MÉTHODE : Étude quantitative, épidémiologique, rétrospective dans cinq cabinets de soins primaires, utilisant le Seasonal Pattern Assessment Questionnaire (SPAQ) et l’échelle de dépression de Beck (BDI-13), incluant les consultants âgés de 18 ans et plus. RÉSULTATS : 382 patients ont été inclus à l’automne 2016. On retrouvait 24.3 % (IC 95% = [20,1 % - 29,0 %]) de dépistés positifs pour la dépression saisonnière par le score de saisonnalité global (SSG) du SPAQ, et 22.0 % (IC 95% = [17,9 % - 26,5 %]) pour une dépression d’intensité modérée par le BDI-13. L’âge était associé à un taux plus bas de SSG, le sexe féminin à un taux plus haut. CONCLUSION : Le TAS semble être une pathologie fréquente dans notre région mais ce résultat est à considérer avec précautions, car beaucoup plus élevé que dans toutes les études précédentes. Proposer un dépistage paraît intéressant, d’autant plus qu’il existe un traitement spécifique. En période hivernale, une attention particulière pourrait être portée aux dépressifs connus présentant une exacerbation de leurs symptômes, ou aux patients consultant pour des symptômes peu spécifiques somatiques, notamment une asthénie marquée.
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Dates et versions

dumas-01547157 , version 1 (26-06-2017)

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  • HAL Id : dumas-01547157 , version 1

Citer

Roxane Mero. Prévalence estimée de la dépression saisonnière : étude épidémiologique en soins primaires dans cinq cabinets de Seine Maritime. Médecine humaine et pathologie. 2017. ⟨dumas-01547157⟩
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