Évaluation optoélectronique de l'équilibre sagittal pelvi‐rachidien : modèle non invasif de déséquilibre antérieur - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2017

Évaluation optoélectronique de l'équilibre sagittal pelvi‐rachidien : modèle non invasif de déséquilibre antérieur

Résumé

OBJECTIVE
Spinal diseases often induce gait disorders with multifactorial origins such as lumbar pain, radicular pain, neurologic complications, or spinal deformities. However, radiography does not permit an analysis of spinal dynamics; therefore, sagittal balance dynamics during gait remain largely unexplored. This prospective and controlled pilot study assessed the Vicon system for detecting sagittal spinopelvic imbalance, to determine the correlations between optoelectronic and radiographic parameters.
METHODS
Reversible anterior sagittal imbalance was induced in 24 healthy men using a thoracolumbar corset. Radiographic, optoelectronic, and comparative analyses were conducted.
RESULTS
Corset wearing induced significant variations in radiographic parameters indicative of imbalance; the mean C7-tilt and d/D ratio increased by 15° ± 7.4° and 359%, respectively, whereas the mean spinosacral angle decreased by 16.8° ± 8° (all P < 0.001). The Vicon system detected the imbalance; the mean spinal angle increased by 15.4° ± 5.6° (P < 0.01), the mean floor projection of the C7S1 vector (C7'S1') increased by 126.3 ± 51.9 mm (P < 0.001), and the mean C7-T10-S1 angle decreased by 9.8° ± 3° (P < 0.001). Variations in C7'S1' were significantly correlated with d/D ratio (ρ = 0.58; P < 0.05) and C7-tilt (ρ = 0.636; P < 0.05) variations.
CONCLUSIONS
Corset wearing induced radiographically confirmed anterior sagittal imbalance detected using the Vicon system. Optoelectronic C7'S1' correlated with radiographic C7-tilt and d/D ratio.
La bipédie est une des caractéristiques physiques d’Homo sapiens qui le différencie de l’espèce animale. Toumaï, dont le crâne a été découvert dans le désert du Djourab, au Tchad en 2001 va définir une nouvelle espèce, nommée Sahelanthropus tchadensis. Ce fossile âgé de 7 millions d’années est considéré par les paléoanthropologues comme l’une des premières espèces de la lignée humaine [1‐2]. La bipédie est une évolution récente, qui repose sur de nombreuses adaptations morphologiques, et sur une mécanique rachidienne spécifique. Ainsi la migration du trou occipital, l’apparition d’un rachis à quatre courbures, le raccourcissement et l’élargissement du bassin et la perte de la capacité préhensile du pied ont permis à l’Homme d’acquérir une posture érigée. La marche bipède s'accompagne également de l'apparition d'une rotation pelvienne autour de l'axe vertical, qui permet d'accroître la longueur du pas au prix d'une accentuation modeste de la dépense énergétique, mais avec peut‐être des conséquences physiopathologiques notamment en matière de coxarthrose.
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Dates et versions

dumas-01551841 , version 1 (30-06-2017)

Identifiants

  • HAL Id : dumas-01551841 , version 1

Citer

Charles Latrobe. Évaluation optoélectronique de l'équilibre sagittal pelvi‐rachidien : modèle non invasif de déséquilibre antérieur. Médecine humaine et pathologie. 2017. ⟨dumas-01551841⟩
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