Facteurs de risques de troubles psychiatriques iatrogènes sous corticothérapie à forte dose utilisée dans le traitement des poussées présumées de la sclérose en plaque - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2017

Facteurs de risques de troubles psychiatriques iatrogènes sous corticothérapie à forte dose utilisée dans le traitement des poussées présumées de la sclérose en plaque

Résumé

Introduction: Les corticoïdes présentent des effets indésirables somatiques et psychiatriques. Leur utilisation dans le traitement des poussées de Sclérose en Plaques nécessite de fortes doses à l'origine de potentiels effets psycho-comportementaux encore peu documentés.
Objectif: il s'agit d'identifier les facteurs de risque à l'origine des effets psychiatriques dans le traitement par corticothérapie forte dose des poussées de Sclérose en Plaque.
Matériel et méthode : les patients ont été inclus au service de l'Hôpital de Jour de Neurologie de Pasteur à Nice. Leur évaluation psychiatrique initiale était composée de la passation des échelles de la manie de YOUNG, d'anxiété d'Hamilton et de Dépression d'Hamilton ainsi que d'un questionnaire d'hétéro-évaluation. Une seconde évaluation était réalisée le huitième jour après l'inclusion à l'aide des mêmes échelles. Nous avons comparé les scores obtenus selon un test de Wilcoxon apparié.
Résultats: sur les 43 patients initiaux, 3 ont été perdus de vue. 67,5% ont présenté des troubles cortico-induits. 22,5% présentaient des scores à J0 supérieurs à 7 à l'échelle de Manie de Young ( moy = 9,67, [ET]=1,94) et montraient à J8 une élévation significative de 4,89 points ( moy = 14,56; [ET]=1,01) à l'échelle de manie de Young (p=0,009). 6 patients présentant à J0 des scores élevés à l'échelle d'Anxiété Hamilton( moy= 12,17, [ET] =3,19) ont montré une régression de 8,2 points à J8 ( moy = 4,5; [ET]= 1,52) significative (p= 0,035) . Les scores de Dépression Hamilton n'ont pas été significativement modifiés après corticothérapie ( p = 0,593) mais 27,5% des sujets avec un score moyen de 11, 27 ( [ET]= 4,45 ) ont présenté des éléments de labilité thymique majeure.
Conclusion: les effets psychiatriques secondaires aux corticoïdes restent encore peu documentés. Nous espérons que notre étude a pu apporter des éléments pour les appréhender et les comprendre.
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Dates et versions

dumas-01586068 , version 1 (12-09-2017)

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  • HAL Id : dumas-01586068 , version 1

Citer

Romain Sassus. Facteurs de risques de troubles psychiatriques iatrogènes sous corticothérapie à forte dose utilisée dans le traitement des poussées présumées de la sclérose en plaque. Médecine humaine et pathologie. 2017. ⟨dumas-01586068⟩
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