Acide folique et vitamine D : état des lieux de l’information et des connaissances des patientes
Résumé
Objectifs : De nombreuses études cliniques ont démontré l’efficacité de l’acide folique pour prévenir les anomalies de fermeture du tube neural et de la vitamine D pour prévenir les hypocalcémies néonatales. Nous avons réalisé une étude pour évaluer le taux d’information et les connaissances des patientes au sujet de ces supplémentations.
Méthode : étude quantitative descriptive par 150 entretiens qui ont été effectués auprès des patientes en suites de couches de l’Archet 2 à Nice, Antibes, Cannes et Grasse.
Résultats : notre étude a mis en évidence la mauvaise connaissance des femmes concernant ces supplémentations et le manque d’information de la part des professionnels. Seul 22% des femmes ont eu une information pour la vitamine D et 11% pour l’acide folique, aucune patiente ne connaissait le risque d’hypocalcémies néonatales et seul 8% connaissait le lien acide folique/ défaut de fermeture du tube neural. Les populations de faible niveau socio-économique sont significativement les moins informés alors que plus à risque.
Discussion : ces résultats montrent qu’une diffusion de l’information et des recommandations plus efficace est nécessaire, autant envers le grand public qu’envers les professionnels de santé. La consultation préconceptionnelle, le ciblage des populations à risques ou le rôle des médias sont autant de points à améliorer
Méthode : étude quantitative descriptive par 150 entretiens qui ont été effectués auprès des patientes en suites de couches de l’Archet 2 à Nice, Antibes, Cannes et Grasse.
Résultats : notre étude a mis en évidence la mauvaise connaissance des femmes concernant ces supplémentations et le manque d’information de la part des professionnels. Seul 22% des femmes ont eu une information pour la vitamine D et 11% pour l’acide folique, aucune patiente ne connaissait le risque d’hypocalcémies néonatales et seul 8% connaissait le lien acide folique/ défaut de fermeture du tube neural. Les populations de faible niveau socio-économique sont significativement les moins informés alors que plus à risque.
Discussion : ces résultats montrent qu’une diffusion de l’information et des recommandations plus efficace est nécessaire, autant envers le grand public qu’envers les professionnels de santé. La consultation préconceptionnelle, le ciblage des populations à risques ou le rôle des médias sont autant de points à améliorer
Domaines
Médecine humaine et pathologie
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
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