Étude de l'amélioration du rapport entre les acides gras n-6 et les acides gras n-3 de la viande bovine - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2015

Étude de l'amélioration du rapport entre les acides gras n-6 et les acides gras n-3 de la viande bovine

Résumé

Today, nutritionists recommend eating more polyunsaturated fatty acids from the Omega 3 family, that is to say 2 g/day, in order to rebalance the ratio between Omega 6 and Omega 3. This wish expressed by health professionals has resulted in dietary guidelines established by AFSSA, which recommends a ratio of n-6 fatty acids to n-3 fatty acids of up to a maximum of 5, which is currently at 15 in the French population. Beef is a product decried by nutritionists as being rich in saturated fatty acids, with a very poor Omega 6 to Omega 3 ratio. The latter is actually between 11 to 5, on the average, in beef. The decrease in consumption of beef and these nutritional concerns led to studies to improve the nutritional intake of beef. These studies showed that cattle feed was a key factor. This finding is at the origin of associations, such as "Bleu Blanc Coeur", which mainly promote flax to improve the nutritional value of products. Some players in the meat industry, such as SVA Jean Rozé, also observed the effects of diet on the sensory quality of beef, which led to the creation of the initiative, “Boeuf de Nos Régions“ (Beef of our Regions). The study shows that feeds such as flax and grass, which are recommended as part of the process at SVA Jean Rozé, also help to improve the nutritional quality since a ratio of less than 2 of n-6 fatty acids to n-3 fatty acids is obtained. Compliance with a diet mainly composed of grass supplemented with beet pulp, dehydrated alfalfa and flax, significantly improves the nutritional quality of meat, and thus meets the current recommendations.
Aujourd'hui les nutritionnistes recommandent de consommer plus d’acides gras polyinsaturés de la famille des Oméga 3, à raison de 2 g/jour, afin de rééquilibrer le rapport entre oméga 6 et oméga 3. Ce souhait des professionnels de santé a donné naissance à des recommandations alimentaires par l’AFSSA, qui préconise un rapport d’acides gras n-6 sur acides gras n-3 de 5 maximum, alors qu’il est de 15 actuellement dans la population française. La viande bovine est un produit décrié par les nutritionnistes, car riche en acides gras saturés, avec un mauvais rapport Oméga 6 sur Oméga 3. Puisque ce dernier varie de 5 à 11 en moyenne dans la viande bovine. La diminution de la consommation de la viande bovine et ces observations nutritionnelles ont donné lieu à des études afin d’améliorer les apports nutritionnels de la viande bovine. Ces études démontrèrent que l’alimentation des bovins était un facteur clé. Ce constat est à l’origine d’associations comme « Bleu Blanc Coeur » qui promeuvent majoritairement le lin, afin d’améliorer les valeurs nutritionnelles des produits. Certains industriels de la viande tels que SVA Jean Rozé ont aussi observé les effets de l’alimentation sur la qualité sensorielle de la viande bovine, ce qui créa la démarche « Boeuf de Nos Régions ». L’étude démontre que les aliments tels que le lin et l’herbe, qui sont conseillés dans le cadre de la démarche de SVA Jean Rozé, permettent aussi d’améliorer la qualité nutritionnelle puisqu’un rapport d’acides gras n-6 sur acides gras n-3 inférieur à 2 est obtenu. Le respect d’une alimentation majoritairement constituée d’herbe et complémentée avec de la pulpe de betteraves, de la luzerne déshydratée et du lin, améliore de façon significative la qualité nutritionnelle de la viande, répondant ainsi aux recommandations contemporaines.
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  • HAL Id : dumas-01713941 , version 1

Citer

Guillaume Perdriel. Étude de l'amélioration du rapport entre les acides gras n-6 et les acides gras n-3 de la viande bovine. Science des productions animales. 2015. ⟨dumas-01713941⟩
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