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J. Gamble, R. Landry, C. Ferrer, R. Vienneau, . Canada et al., Même l'enfant qui a grandi dans la forêt et qui se retrouve du jour au lendemain en se disant « moi j'ai envie de réussir, ce n'est pas parce que j'ai eu cette vie-là que je ne peux pas y arriver. » et ça, ça les choque. Ce que je savoir c'est est-ce que vous trouvez qu'il ya moins de / enfin je veux dire des fois les élèves aiment bien se charrier des fois, est-ce que vous trouvez qu'il y en a toujours autant de ce genre de comportement ou de moins en moins ? NC : Non après on travaille beaucoup sur le respect aussi. Par exemple pour la semaine citoyenne moi j'ai travaillé sur les droits, les devoirs, la charte du citoyen, etc. Et avec accès sur ce qu'ils doivent faire à l'école, on en a reparlé donc ça correspond à ce que dit Énergie jeunes. CP : Avec les autres enseignants ? NC : Non euh alors on a fait en partenariat, moi j'étais avec Mme Faure aussi on a fait ça, Pour une pédagogie de la coopération. La pédagogie actualisante : un projet éducatif, 2002.

, une solution que je ne refais plus maintenant mais / l'élève il a toujours droit au cahier parce que je trouve que ça déstresse, j'aide, etc. Même les profs ils ont leur cours donc euh déjà d'avoir ses notes ça rassure. Il n'y a pas de jugements, par exemple je prends quelqu'un qui n'a pas compris pour l'aider, comme ça il comprend mieux au tableau. Par exemple ce que je laissais aussi c'était des petites filles, aller avec une copine au tableau. Elle y allait c'était elle qui était interrogée mais elle était interrogée avec sa copine ou avec son voisin et qui l'aidait à tenir la règle. Par exemple s'il y a une enfant qui doit faire de la géométrie, elle ne s'en sort pas, est-ce que du coup ceux du premier rang, ils motivation en fait. C'est ce qui l, NC : Non là-dessus il n'y a pas de souci. Mais par exemple, j'avais des soucis au Port de certains élèves qui n'osaient pas aller au tableau et j'avais trouvé

, S'il m'a posé ces questions-là lui, c'était pour savoir qui j'étais en gros, avec qui il allait travailler parce que j'étais le premier service civique. CP : Mais pourquoi tu penses, il a insisté sur ces questions ? JH : Parce que c'était important pour lui de bien débuter. Dans le sens que c'était moi et lui qui allait faire les animations en fait, il n'y avait personne d'autre à ce moment, il n'y avait que moi et lui et Marguerite Moulin, CP : Mais il avait ses idées en tête en te posant ces questions-là ou c'était vraiment juste pour savoir où est-ce que tu voulais aller vis-à-vis de l'association ? JH : Techniquement j'étais déjà recruté on va dire

, avait même pas encore parlé de classe, il n'y avait même pas encore eu de démarchage de classe, rien du tout. En premier lieu je pense que c'était la première étape pour eux de recruter des animateurs experts

, Donc pour les intervenants, j'ai juste deux grandes parties. J'ai d'abord la définition, on va poser une définition ensemble et ensuite j'aurais des questions sur le climat scolaire/social. Donc voilà pour que ça te donne une idée. La première question c'est, selon toi qu'est-ce que ça pourrait signifier « pratique collaborative » ? Au sens général. JH : « Pratique collaborative », c'est un terme assez vague. CP : Mais toi qu'est-ce qui te parle quand tu l'entends ? JH : Ben c'est euh je pense que c'est association, c'est comment / qu'est-ce que c'est qu'une association, CP : D'accord. On ne va pas aller plus loin sur cette question. Maintenant on va entrer dans ma thématique

, S'il a vraiment envie de progresser, que sa maman et son papa le motive, il va le faire, je pense que ça va / le changement il sera là ! CP : Au final, le résumé que j'ai de ma dernière question c'est justement que tu penses que le partenariat aurait une influence mais uniquement si on collabore famille-association-école ? JH : Le partenariat a une influence déjà. Mais je pense que le partenariat aurait encore plus d'influence. On peut toujours faire mieux. Encore plus d'influences, si on réussit à inclure les parents dans les interventions. C'est indéniable. Moi je pense que ça, il n'y a pas de discussion. CP : C'est sûr mais après c, Annexe n°17 de motivation à montrer à ses parents qu'il y a une progression

, JH : Non, non je pense qu'ils sont tous conscient de ça, ils sont tous au courant, mais ce sont les moyens de le faire qui sont plus compliqués, CP : Après ça reste du volontariat

, JH : Ouais ça reste du volontariat mais si ça concerne ton enfant je pense que ce n'est pas du volontariat c'est euh / non enfin c'est ton enfant quoi

, Un morceau a été retiré volontairement par l'étudiant chercheure souhaitant préserver la discrétion des propos tenus de 42 : à 42 : ? JH : Tant qu'il y a les parents

, CP : Maintenant qu'on a terminé est-ce que tu souhaiterais rajouter quelque chose ? Un message, un point de vue, une idée par rapport à / en fait on va dire pratique collaborative mais travail collectif alors si tu veux. JH : Euh par rapport à ta thématique là ? CP : Oui

, JH : Moi je pense que j'ai un peu tout dit mais en gros ce qui serait avantageux pour nous, association Énergie jeunes, pour eux, les professeurs, collèges, administration, et pour eux, les élèves, c'est juste le l'intervention ? AQ : Ben c'est plus quand on leur donnait la parole, parce que c'est vrai que bon vu le timing on n'a pas trop le temps de discuter avec eux avant

, Et justement quand on donne la parole à l'enseignant, quel comportement les élèves ont lorsqu'il prend la parole ? AQ : Ben en fonction de ce que les professeurs répondent, ben certains sont très satisfaits, ils sont attentifs. Et si jamais le professeur dit quelque chose de pas bon, CP

, Après on va parler de système de pourcentages parce qu'en fait tu as sur une classe, tu as des élèves qui seront contents que le prof réagit et tu as 3 ou 4 élèves qui s'en foutent. Moi j'ai vu dans certaines classes, tu as des marmailles qui sont là, qui n'ont pas du tout participer et quand on leur demande certaines choses à faire en milieu de prestation ou à la fin de la prestation, ben ils font parce qu'ils sont obligés, voilà. Quand il faut coller le sticker dans le carnet, ben ils le font parce qu'on leur demande de faire. Et moi qui ait eu l'occasion de discuter avec d'autres parents, certains me disent que l'enfant est arrivé à la maison, ils en ont pas du tout parlé à leurs parents. Du coup ils ne savent pas du tout ce qui s'est passé. Après tu as des parents qui regardent le carnet de liaison, ils ont vu donc ils reposent la question. C'est vrai qu'en fin de questionnaire, on voit que les élèves sont intéressés mais ils n'en parlent pas à leurs parents. Pareil j'ai eu l'occasion de poser des questions à certains élèves, ils me disent qu'ils n'en n'ont pas parlé. CP : Est-ce que tu penses qu'intégrer les parents dans cette association ça serait une idée ? AQ : Oui c'est à réfléchir. Faut voir avec tous les interlocuteurs, parce que ça va faire beaucoup de mondes dans la classe, CP : Mais quand tu les observe, est-ce que tu as l'impression qu'ils ont besoin d'entendre le message de leur professeur ou peu importe pour eux ? AQ : Oui ils ont besoin de savoir ce que pense l'enseignant, ce pavé-là est important, il faut le garder

, L'objectif est d'observer, au moyen de plusieurs outils (questionnaires, observation filmée, entretiens) la manière dont ces collaborations se mettent en place au sein d'un collectif ponctuel association-école. La méthodologie d'analyse s'opère également en trois parties (analyse statistique, analyse des pratiques observées, analyse du discours). Parmi les principaux résultats, nous constatons que les interventions en classe ne se réalisent pas de manière collaborative entre les acteurs, Cette étude de cas interroge les pratiques partenariales de type « regard » (Mérini, 2001) dans un collège situé en réseau d'éducation prioritaire à La Réunion, 2003.

, Mots-clés : Partenariat-collectif-intervention de type regard-association-collège