La gestation pour autrui en France : comment se positionnent les professionnels de périnatalité ? Étude dans trois maternités de Normandie Occidentale - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2018

La gestation pour autrui en France : comment se positionnent les professionnels de périnatalité ? Étude dans trois maternités de Normandie Occidentale

Résumé

Results : among 150 replies obtained, 57 (38%) seems against the legal French surrogacy policy, 81(54%) are favourable, and 12 (8%) have no opinion. The youngest would be more likely to the authorization. The pro-reform population and the opposite one are totally split on the arguments which justify or not the continued French ban. These two populations have even so shared values regarding the guidelines for surrogacy such as commercial surrogacy ban and to not impose a life style to surrogate mother. Conclusion : thus, the surrogacy is some kind of new medical aid modality procedure for ART (Assisted Reproduction Technique), where the crossover between freedom and dignity are difficult to determine. The surrogacy is a thought-provoking subject and requires some difficult debates. Indeed, regulation topics will be determined in case of legalization and the responsibility should not return to the health-care personnel responsibility.
Objectif : étudier le positionnement des professionnels de périnatalité vis-à-vis de la gestation pour autrui (GPA). Matériel et méthode : étude transversale par questionnaire auprès des professionnels de périnatalité de trois maternités de Normandie Occidentale (étude menée du 29 juin au 1e novembre 2017). Résultats : parmi les 150 réponses obtenues, 57 (38%) s'estiment opposés à la légalisation de la GPA en France, 81 (54%) y sont favorables et 12 (8%) n'ont pas d'avis. Les plus jeunes seraient plus enclins à son autorisation. La population favorable et la population opposée à la GPA sont totalement divisées sur les arguments qui justifient ou non le maintien de l'interdiction française. Ces deux populations ont tout de même des valeurs communes quant à l'encadrement de la GPA comme la volonté de ne pas en faire une pratique commerciale ou encore ne pas imposer un mode de vie à la gestatrice. Conclusion : la GPA s'impose ainsi comme une forme inédite d'assistance médicale à la procréation où les limites entre liberté et dignité sont difficiles à déterminer. La GPA est un sujet qui porte à réflexion et nécessite des débats. En effet, les aspects de l'encadrement seront à déterminer en cas de légalisation et cet encadrement ne doit pas revenir à la responsabilité des professionnels de santé.
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  • HAL Id : dumas-01866356 , version 1

Citer

Anne-Sophie Lavalley. La gestation pour autrui en France : comment se positionnent les professionnels de périnatalité ? Étude dans trois maternités de Normandie Occidentale. Gynécologie et obstétrique. 2018. ⟨dumas-01866356⟩
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