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, Donc le sport c'est aussi ouverture sur l'extérieur, rencontre de l'autre, c'est pour ça que j'apprécie et j'étais vraiment très favorable au soccer, parce que c'est pas des équipes inter médico-sociales etc, c'est un championnat de soccer, si on y va pas ça me coûte 42? de forfait, les jeunes ne sont pas stigmatisés c'est ça qui est important. J'ai mis une connotation importante au niveau de l'attitude mais aussi de la performance sur le soccer. Pour moi c'est la seule activité où il y a une notion de performance voilà, on est dans un championnat, on y va pour gagner, se valoriser, travailler sur l'estime de soi. Parce que le sport en effet travaille beaucoup de domaines hein, la santé, l'estime de soi, le respect des règles donc encore une fois l'insertion sociale. Ça travaille autour du corps, encore une fois y'a l'estime de soi mais aussi autour de la connaissance de son corps ce que les jeunes, c'est des ados, donc ils sont dans un corps qui a été changeant, donc ils connaissent plus leur corps, et par le sport on redécouvre son corps. Par mon expérience moi quand j'ai fait de l'handisport, je pensais que le sport c'était fini, et de refaire de l'handisport je me suis découvert d'autres facultés parce que en escrime en fauteuil j'avais plus les jambes mais je me rendais compte que même si j'avais plus mes jambes, à l'époque puisque à l'époque j'étais en fauteuil, je me suis rendu compte que j'avais un buste, j'avais des bras et que je devais travailler mon corps différent, en négligeant mes jambes à ce moment là. Mais l'adolescence est surtout une période où ils doivent redécouvrir leur corps. Et tout ça amène pour moi, à la PJJ j'ai trouvé très intéressant c'est quand y'a eu les référentiels, c'est qu'ils ont rattaché la santé à l'insertion. J'ai trouvé ça très bien que ça soit pas rattaché à autre chose ou à un module, la santé. voilà ça avait été rattaché à l'insertion, c'est un préalable à l'insertion hein la santé, Les usages sociaux du sport dans la prise en charge des mineurs délinquants sous protection judiciaire. L'exemple d'un établissement de placement éducatif et d'insertion. Bah pour moi ça apporte beaucoup, franchement ça a été une peine de ne plus être responsable de délégation. Donc non c'est le sport populaire, ça permettait une approche différenciée. Là bien évidemment ton sujet est lié au sport mais quelque soit les activités, moi j'aimais bien le terme qu'on utilisait quand j'étais en formation d'éduc c'était les AME activités de médiation éducative on les appelait comme ça

, Et du coup le sport a été rapproché de la santé par rapport à ça ?

, Dans les référentiels oui, quand y'a eu les référentiels y'a eu la création du référentiel mesure, les mesures de milieu ouvert etc et dans les référentiels, le référentiel santé avait été raccroché à l'insertion à cette époque là

, Est ce qu'on peut parler d'insertion par le sport ? Ah oui oui, oui oui, tout à fait. Encore une fois ça se faisait, mais ça se faisait d'une façon un peu comment dire à l'arrache, un peu naturelle mais ça structurait, justement le fait que la santé et donc le sport de fait aussi deviennent une activité d'insertion ça a permis de structurer, ça a été aussi le développement

, Alors ça c'est la complexité. À savoir que tous les jeunes qui sont confiés ici sont confiés sous mandat judiciaire hein donc soit au pénal soit à la marge au civil

, Ah oui vous en avez au civil aussi ? Les majeurs, la protection des jeunes majeurs, on en fait quelques unes, c'est souvent transitoire

H. D. En,

H. D. En, quelque jeunes mais qui sont restés un temps parce qu'ils étaient pas prêts à l'autonomie, c'est pas parce qu'on a 18 ans qu'on est prêt pour l'autonomie donc voilà

L. Reçois-une-demande-d'un-accueil-venant-d'une-structure, . Le-jeune-ne-peut-pas-rester-chez-lui-ou-il-faut-que-le-jeune-s'éloigne-etc, and . Ou-placé-dans-une-structure, en CER donc la sortie de CER il peut pas rentrer chez lui donc il faut un établissement ou voilà, le jeune est en détention et la sortie de détention c'est pareil il ne peut pas. Là c'est le cas, un jeune qui est placé et son placement se termine vendredi dans l'établissement et un autre là qui est en détention avec une sortie programmée. Donc là je reçois un rapport, on l'étudie, je fais si possible une visite de pré-admission avant de donner un avis définitif après quand je dis je fais visite de pré-admission c'est plus y'a déjà un accord de principe c'est plutôt vous voir dans certains cas, là je suis vraiment pas critique par rapport aux éducateurs de milieu ouvert quand je dis ça, mais c'est plus savoir si c'est vraiment le projet du jeune ou le projet de l'éducateur. Parce que y'a des fois, le jeune veut faire ci veut faire ça il veut venir chez vous mais en fin de compte on se rend compte que le jeune bah il me dit bah c'est parce que j'ai pas le choix, c'est autre chose

, Et du coup à ce moment là tu rencontres le jeune avec son éducateur ? Avec son éducateur, avec la famille de préférence hein moi j'y tiens, avec un éducateur systématiquement d'ici qui est pressenti pour être le référent si le jeune vient et si l'insertion est envisagée à ce moment là je demande aussi à l'UEAJ d'être présent

, Donc c'est par rapport au profil, on voit si le gamin, dans la demande d'admission, si c'est un projet de rescolarisation je vais pas demander à l'UEAJ d'être présent mais on sait souvent pour les autres qu'avoir une phase à l'UEAJ, donc à ce moment là je vais demander à la responsable de l'UEAJ ou à un professionnel de l'UEAJ d'être aussi à l'entretien pour qu'il puisse aussi échanger avec le jeune sur ses projets et anticiper son arrivée. Donc ça c'est les accueils préparés. Les accueils d'urgence bah c'est l'histoire du gamin, là j'ai pas lu encore mais faut que je fasse réponse aujourd'hui donc je vais regarder après, mais qui est placé mais que jusqu'au vendredi. Donc là on a pas forcément le temps de voir le gamin etc, on a quand même le temps d'avoir des éléments sur le gamin, de pouvoir appeler les éducateurs, D'accord c'est toi qui orientes les jeunes vers l'UEAJ ? Ou c'est une demande du magistrat ? Alors non le magistrat ne peut pas imposer l'UEAJ hors MAJ

?. Lieu, relation avec les jeunes, position, si c

, ? Par qui d'autre est-il utilisé ? ? Objets importants

, Cadre humain/ interactionnel ? Participants : qui sont-ils ? Quelle est leur catégorie sociale ? Leur âge, sexe ? Leur relation entre eux ? (Y a t il des absents ? Pourquoi ?)

, Événements marquants (disputes, violences, discussions, réflexions sur euxmêmes ou les autres)

, ? Les groupes qui se forment/ les mises à l'écart (pourquoi ?)

, ? Le discours de l'éducateur sportif/ recadrage ou valorisation, de quelle manière ?

, Quel sport ? Quelles règles ? Énoncées ou pas ? Qui choisi ?

?. Les-objectifs-de-la-séance, Énoncés ou non ? petits groupes, suivis de près par un éducateur sportif qui leur donne les consignes et les motive. Les jeunes sont plus ou moins attentifs selon les ateliers. Certains gardent leur casquette, capuche. L'atelier où les jeunes sont le plus investis est l'atelier collectif où ils interagissent entre eux. C'est aussi celui où on les réunit le moins pour des consignes

, avec ballons, un de rapidité et un épervier) sur le terrain spécifique au rugby. Les jeunes ne communiquent pas beaucoup entre eux mais sont appliqués dans les tâches à effectuer. Certains jeunes ont les mains dans les poches, s'assoient en tribunes, on sent un réel manque d'intérêt et une mise à l'écart. Les ateliers durent environ Observation : Mercredi 21 février Séance sportive de l'UEAJ, 10h à midi. Cadre matériel : Gymnase municipal des Gayeulles (à Rennes), fermé. On est seul. Les jeunes se changent dans les vestiaires. Matériel sportif (amené par Erwan) : cross de hockey, mini cage de foot, Mots utilisés : « bâtard » du à la frustration. Disposition spatiale : 4 ateliers

, Il se connaissent tous très bien. Les jeunes veulent tout de suite faire foot et sont réticents (au début) à l'activité hockey. Pendant l'explication des règles ils se dispersent et râlent. Entrée dans la pratique, par un match de hockey, compliquée mais par la suite ils se mettent dans l'activité (avec plus ou moins d'envie pour certains). Les jeunes respectent le cadre et les règles imposés par la pratique. Il n'y a pas de débordement mais des mots grossiers utilisés lors d'échec au tir par exemple. Les jeunes jouent tous entre eux, il n'y a pas de mise à l'écart même si certains sont plus investis que d'autres. L'engagement est quand même notable, le fait qu'il y ait des adultes les encouragent. Les éducateurs valorisent beaucoup les jeunes et instaurent des règles simples et compréhensibles par tous. Cadre organisationnel : Matin départ à 10h de l'UEAJ après que certains jeunes aient fumé leur cigarette. Départ en minibus jusqu'au gymnase (environ 10 minutes). À l'arrivée certains jeunes re-fument et entrent dans le gymnase s'accaparant le matériel, le PT STAPS (Erwan) et 2 autres professionnels de l'UEAJ, p.15

, En revanche il y a peu de communication entre eux, on sent même une certaine insensibilité au cours de la pratique (ils ne se font aucun encouragement, pas de félicitations), Les jeunes fonctionnent clairement en bande/ en troupeau (ils se suivent

J. Pierre, Momo) de l'UEAJ qui ont entre 16 et 18 ans et se connaissent très bien, Erwan (PT STAPS) et une jeune en service civique dans l'association partenaire. Un autre jeune de l'UEMO nous rejoint avec son éducateur, Observation : Lundi 26 février 2018 humain : Participants : moi, 3 jeunes garçons

, Encadrants : 2 spécialistes (une femme et un homme) de l'activité

, APS dans la prise en charge ?) Le dialogue s'installe facilement par l'appréhension à l'activité. Évènements marquants : un jeune décroche l'après midi et par intermittences s'intéresse à la pratique (il a eu un échec et peur, il n'a donc pas voulu persister). 'activité ils prennent confiance et s'investissent plus, même si certains échecs les frustrent beaucoup. Néanmoins, il n'y a que 2 personnes qui peuvent pratiquer à la fois, les autres ont alors tendance à se disperser sur les tapis et à ne plus être attentifs. En revanche, L'après midi, 2 jeunes nous quittent pour cause de rendez vous