Opinion des médecins généralistes des Alpes-Maritimes sur l'impact dans leur pratique du changement de réglementation de prescription du zolpidem datant du 10 Avril 20 17 : étude qualitative
Résumé
Introduction : Les troubles du sommeil constituent un problème de santé publique devant lequel les médecins généralistes se trouvent souvent démunis. La prescription d'hypnotiques est très fréquente dans ce genre de situation. Devant un mésusage important du zolpidem, le gouvernement a, depuis le 10 avril 2017, renforcé la réglementation en le classant comme stupéfiant et en imposant sa prescription sur ordonnance sécurisée. L'objectif de notre étude était de recueillir l'opinion des médecins généralistes concernant l'impact de cette mesure dans leur pratique.
Matériels et méthodes : Nous avons réalisé une étude qualitative auprès des médecins généralistes des Alpes-Maritimes. Nous avons effectué des entretiens individuels semi-dirigés.
Résultats : 14 médecins ont été inclus dans notre étude. Notre travail a montré que les médecins utilisent les hypnotiques dans de multiples situations d'insomnie. Certains utilisent spécifiquement le zolpidem pour sa bonne tolérance et son efficacité alors que d'autres l'utilisent indifféremment avec le zopiclone. Les médecins interrogés avaient connaissance du changement de réglementation datant du 10 avril 2017 d'un point de vue pratique mais très peu en connaissaient les réelles motivations. Cette méconnaissance a été responsable d'une opinion globalement négative à l'égard de cette mesure. Cependant la contrainte administrative secondaire à cette réglementation semble avoir entraîné une diminution des prescriptions de zolpidem. Certains médecins ont en effet tenté de changer la molécule sur les ordonnances de leurs patients en la remplaçant par un autre hypnotique, en particulier le zopiclone.
Conclusion : Le manque d'informations des médecins concernant cette réglementation est un frein à sa bonne application. Des campagnes de sensibilisation préalables à de telles réformes pourraient être une aide dans ces situations.
Matériels et méthodes : Nous avons réalisé une étude qualitative auprès des médecins généralistes des Alpes-Maritimes. Nous avons effectué des entretiens individuels semi-dirigés.
Résultats : 14 médecins ont été inclus dans notre étude. Notre travail a montré que les médecins utilisent les hypnotiques dans de multiples situations d'insomnie. Certains utilisent spécifiquement le zolpidem pour sa bonne tolérance et son efficacité alors que d'autres l'utilisent indifféremment avec le zopiclone. Les médecins interrogés avaient connaissance du changement de réglementation datant du 10 avril 2017 d'un point de vue pratique mais très peu en connaissaient les réelles motivations. Cette méconnaissance a été responsable d'une opinion globalement négative à l'égard de cette mesure. Cependant la contrainte administrative secondaire à cette réglementation semble avoir entraîné une diminution des prescriptions de zolpidem. Certains médecins ont en effet tenté de changer la molécule sur les ordonnances de leurs patients en la remplaçant par un autre hypnotique, en particulier le zopiclone.
Conclusion : Le manque d'informations des médecins concernant cette réglementation est un frein à sa bonne application. Des campagnes de sensibilisation préalables à de telles réformes pourraient être une aide dans ces situations.
Domaines
Médecine humaine et pathologie
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
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