Évaluation des risques sanitaires liés aux hydrocarbures aromatiques polycycliques lors de travaux d’étanchéité de bâtiments - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2018

Assessing the health risks related to polycyclic aromatic hydrocarbons during building roofing work

Évaluation des risques sanitaires liés aux hydrocarbures aromatiques polycycliques lors de travaux d’étanchéité de bâtiments

Résumé

Introduction: Roofers are exposed to PAHs as they apply new roofing membranes (bitumens) and plane older roofing membranes (coal tars). The purpose of this paper was to assess the current PAH exposure rates roofers face, as well as to compare them to data collected over a 15-year period of time. Materials and methods: Metrologies included individual air samplings and/or a biological monitoring. 73 roofers were divided into 3 groups: bitumen sheet flame welding, bitumen sheet pasting with a hot bitumen binder and planing of older coal-tar pitch roofing membranes. Results: Gaseous PAHs were heavily predominant over particulate PAHs. The most significant concentration rates were observed in the group that planes older coal-tar pitch roofing membranes. 2-3 aromatic cycles PAH metabolites were predominant over the 4-6-cycle. The roofers’ concentration rates were significantly higher than those of control group. The 1-OHP, 3-fluorenol and 2-phenanthrol were the biomarkers best correlated with exposure. The 3-OHBaP rates were frequently undetectable for bitumen exposure. Conclusion: The current PAH exposure are low when applying bituminous roofing membranes, but can be higher when workers plane older roofing membranes that contain coal tar-derived substances. The most relevant exposure biomarkers in this instance are 1-OHP, fluorenols and phenanthrols. BaP metabolites are only advised in the case of exposure to coal tar-derived substances.
Introduction : Les étancheurs sont exposés aux HAP lors de l’application de nouveaux revêtements d’étanchéité (bitumes) et du rabotage d’anciens revêtements (goudrons). L’objectif était de mesurer les expositions actuelles aux HAP des étancheurs et de les comparer aux données collectées sur une quinzaine d’années. Matériel et méthode : Les métrologies incluaient des prélèvements atmosphériques individuels et/ou une surveillance biologique. 73 étancheurs ont été répartis en 3 groupes : soudage de feuilles bitumineuses au chalumeau, collage de feuilles bitumineuses à l’enduit d’application à chaud et rabotage d’anciens revêtements en brai de houille. Résultats : Les HAP gazeux étaient fortement prédominants par rapport aux HAP particulaires. Les concentrations les plus importantes ont été observées dans le groupe pratiquant du rabotage d’anciens revêtements en brai de houille. Les métabolites des HAP à 2-3 cycles étaient prédominants sur ceux à 4-6 cycles. Les concentrations des étancheurs étaient significativement plus élevées que celles de témoins. Le 1-OHP, 3-fluorénol et 2-phénanthrol étaient les biomarqueurs les mieux corrélés à l’exposition. Les niveaux de 3-OHBaP étaient fréquemment indétectables pour les expositions aux bitumes. Conclusion : Les expositions actuelles aux HAP sont faibles lors de l’application de revêtements d’étanchéité bitumineux, mais peuvent être importantes lors du rabotage d’anciens revêtements contenant des dérivés de goudrons. Les biomarqueurs d’exposition les plus pertinents dans ce contexte sont le 1-OHP, les fluorénols et phénanthrols. Les métabolites du BaP ne sont recommandés que lors d’exposition à des dérivés de goudrons.
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Dates et versions

dumas-01943388 , version 1 (03-12-2018)

Identifiants

Citer

Laure Roseau. Évaluation des risques sanitaires liés aux hydrocarbures aromatiques polycycliques lors de travaux d’étanchéité de bâtiments. Médecine humaine et pathologie. 2018. ⟨dumas-01943388⟩
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