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, de?placer de pave?s, se promener avec divers objets comme un arbre ou un miroir -qui te?moignent du même esprit sensible qu' elle avait adopte?faceadopte?face au plan vectorise?dvectorise?d'Ostende. Au final, que ce soit par l' ajout des lignes colore?es sur une surface plate ou des errances performatives dans la ville, l' artiste cherche à rentrer en re?sonance avec son environnement en cre?ant un dialogue formel, Eva interagi avec la ville par le biais des gestes et des ope?rations subtiles -telles que marcher

. Dans-ce-me?moire, inte?grer un texte e?crit spe?cialement pour cette occasion et laisser parler l' artiste avec ses propres mots et nous partager ainsi sa re?flexion personnelle autour de son expe?rience et notre proble?matique. Descartes Je ne sais pas exactement où est situe?e Oostende

, Qu'il y a un endroit où elle longe la mer

J. , Oostende, avec mes pieds. J' ai vu l' air aussi. Le reste, je l' ai peut-être rêve?

E. Il-y-avait-une-grande-carte-dans-la-maison, . Noir, and . Blanc, Il ne s' est plus agi que de diffuser des lignes et des couleurs, peut-être d' autres choses, dans l' espace de la grande page. Des lignes qui y e?taient de?jà imprime?es

, C' est un peu ce que j' ai fait dans l' espace de la ville aussi

. ***-j'-avais, Il ne s' agit, ide?alement, (dans l' absolu) ni d'une synthèse, ni d'une projection. cette histoire de carte à l' e?chelle 1:1 impliquait, pour être pre?cise, l' e?criture en lieu et temps re?els. Et la pre?sence de tout ce qui est là implique à son tour

E. Parfois and . Vivant-quelque-chose, Et en même temps l' e?crire revient à ne plus y être. ( J' ai une fois fait l' essai d' e?crire une promenade, et à la fin, j' e?tais en train d' e?crire que j' e?tais en train d' e?crire...) Ce que l' on tente de cristalliser devient la projection d'une projection

, Une carte à l' e?chelle 1:1 s' e?crit d' elle-même

, qui s'imprime par fragments au fond des yeux et dans la me?moire de chacun. Ce serait une carte à l' e?chelle de l' espace, et en rapport à chacun, vivante et multiple. En e?tant faite de mouvement et de points de vue, c' est-à-dire de vie et de regards, elle ne saurait sans doute pas se re?duire à des lignes et des signes qui ne feraient que compliquer ce qui est finalement si simple

, Ce serait comme vouloir expliquer le monde à travers des systèmes scientifiques ou mathe?matiques

L. Si, je cherchais à le refaire en «re?el» dans l' espace de la ville, ce serait cre?er une projection d' après un trace?quitrace?qui n' avait aucun lien avec cette ville, mais avec ce qui e?tait alors (un peu comme on fait dans les bureaux pour les choses re?elles aussi. En fait, peut-être que ce que l' on fait dans les bureaux ne vaut que pour ce que l

, La carte n' est pas la ville

, Si j' essaye de faire un plan de ce que j' ai rencontre?dansrencontre?dans la ville, en y appliquant tous les repères connus, je cre?e une projection qui n' a plus rien à voir avec ce qui s' e?tait dessineálors, ni même plus ce qui est maintenant

. L-ville-n,

, Je ne suis donc plus un point de vue, ni un mouvement, plus même un point sur la carte. Je produis une carte, pourtant je suis sans yeux, sans pieds et sans me?moire. Ou bien peut-être tous les pieds, tous les yeux et toute la me?moire, Si je tente de cartographier ce qui m' apparaît et ce que je ressens en un temps et lieu donne?s et au moment même, je n'y suis plus