Sport de forêt : risque infectieux dû à l'environnement, prévention et conseils : exemple de la maladie de Lyme - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2018

Forest sport: environmental risk of infection, prevention and advice: example of Lyme disease

Sport de forêt : risque infectieux dû à l'environnement, prévention et conseils : exemple de la maladie de Lyme

Résumé

My interest in playing sports in the forest and the growing importance of Lyme disease, caused by Borrelia burgdorferi transmitted by a tick of the genus Ixodes, led me to look for a link between the both. Through a questionnaire, distributed in different sport clubs in the forest, it appeared that the risk of contracting this infectious disease is higher for these athletes (6.3%). Clinical and biological diagnoses are difficult to make because the symptoms are varied and inconsistent and the paraclinical tests are unreliable. Answers obtained, good behavior can reduce the risk of being bitten by a tick, such as wearing long trousers with a long or short sleeve shirt of cold colors, not applying moisturizing lotion, waxing (shaving) legs and arms, practicing sport alone. In addition, sport practices seem more protective than others so during the walk, the athlete risks less being bitten by a tick than during a mountain bike ride which is lower risk than the race walk. However, some biases may exist (selection, classification, diagnosis). Finally, what you need to remember to protect yourself against Lyme disease, in addition to the behaviors explained before, is the check of the body, the rapid removal of the tick and the auscultation of a doctor as soon as the appearance of clinical signs more or less suggestive of this disease.
Mon attrait pour la pratique de sports en milieu forestier et l’importance grandissante de la maladie de Lyme, due à Borrelia burgdorferi transmise par une tique du genre Ixodes, m’ont poussée à rechercher l’existence d’un lien entre les deux. Grâce à un questionnaire, diffusé au sein de différents clubs de sports en forêt, il est apparu que ces sportifs étaient plus à risque de contracter cette maladie infectieuse (6,3%). Les diagnostics tant cliniques que biologiques sont difficiles à poser car les symptômes sont variés et inconstants et que les tests paracliniques sont peu fiables. Des réponses obtenues, certains comportements réduisant le risque de se faire mordre par une tique sont apparus tels que porter un pantalon long avec un haut à manches longues ou courtes de préférence de couleurs froides, ne pas appliquer d’agent hydratant, s’épiler jambes et bras, pratiquer son sport en solitaire. De plus, certaines pratiques sportives semblent plus protectrices que d’autres ainsi durant la marche, le sportif est moins à risque de se faire mordre par une tique que lors d’une sortie VTT qui elle-même est moins à risque que la course à pied. Toutefois, certains biais peuvent exister (sélection, classement, diagnostic). Enfin, ce qu’il faut retenir pour se protéger efficacement contre la maladie de Lyme, en plus des comportements vus plus haut, c’est une observation du corps, le retrait rapide de la tique et la consultation d’un médecin dès l’apparition de signes cliniques plus ou moins évocateurs de cette maladie.
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Dates et versions

dumas-01951410 , version 1 (11-12-2018)

Identifiants

  • HAL Id : dumas-01951410 , version 1

Citer

Noëmie Vétillard. Sport de forêt : risque infectieux dû à l'environnement, prévention et conseils : exemple de la maladie de Lyme. Sciences pharmaceutiques. 2018. ⟨dumas-01951410⟩
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