Utilisation de plaquettes de bois pour la litière des ovins viande : impact sur leur bien-être, les propriétés physiques de la litière, le travail de l’éleveur et coût de la pratique - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2018

Use of woodchip for sheep meat bedding : impact on their welfare, the physical properties of the litter, the work of the breeder and cost of the practice

Utilisation de plaquettes de bois pour la litière des ovins viande : impact sur leur bien-être, les propriétés physiques de la litière, le travail de l’éleveur et coût de la pratique

Résumé

Livestock farms in Massif Central are not often self-sufficient in straw required for animal bedding. This makes farms dependant on market price fluctuations. Improved autonomy in straw is all the more necessary in a context of climate change. The valorisation of wood products from the farm in the form of woodchips for bedding would help to improve this autonomy while reopening the environment. As there is no technical or scientific reference in sheep breeding, the Climagrof project aims to set up experiments on five sites in Limousin and Auvergne to study the impact of the use of woodchip on 1) animal welfare, 2) physical properties of the bedding, 3) farmer work, 4) cost of the practice. The trials carried out on the site of “Le Mourier” on maintenance ewes and finishing lambs didn’t reveal any negative impacts of the use of woodchip on animal welfare and behaviour compared to straw. Woodchip bedding is cooler and drier than straw litter. Although the frequency of addition of woodchip is lower than of straw, the working time is more important. The economic cost may be higher than straw if we take into account all the charges for woodchip production but can be interesting if the breeding prunes his hedges himself and is the price of straw should increase. The study showed that it is possible to replace straw with wood for bedding.
Les exploitations d’élevage du Massif central sont souvent peu autonomes en paille nécessaire à la litière des animaux. Cela rend les exploitations dépendantes des fluctuations des prix du marché. L’amélioration de l’autonomie en paille est d’autant plus nécessaire dans un contexte de changement climatique. La valorisation des produits bois de l’exploitation sous forme de plaquettes pour la litière des animaux permettrait d’améliorer cette autonomie tout en rouvrant certains milieux. Aucune référence précise en élevage ovin n’existant, le projet Climagrof vise à mettre en place des expérimentations sur cinq sites des territoires Limousin et Auvergne pour étudier l’impact de l’utilisation des plaquettes sur 1) le bien-être des animaux, 2) les propriétés physiques de la litière, 3) le travail de l’éleveur et 4) le coût de la pratique. Les essais menés sur le site du Mourier sur des brebis en entretien et agneaux en finition n’ont pas mis en évidence d’impacts négatifs de l’utilisation de plaquettes sur le bien-être et le comportement des animaux comparé à la paille. La litière est plus froide et plus sèche que la litière paille. Bien que la fréquence de rechargement soit plus faible que celle de la paille, le temps de travail est plus important. Le coût économique peut être plus élevé que la paille si on prend en compte la prestation totale pour la fabrication des plaquettes, mais peut être intéressant si l’éleveur élague lui-même ses haies et si le prix de la paille venait à augmenter. L’étude a montré qu’il est possible de remplacer la paille par du bois pour la litière.
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dumas-01953621 , version 1 (13-12-2018)

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  • HAL Id : dumas-01953621 , version 1

Citer

Marianne Berthelot. Utilisation de plaquettes de bois pour la litière des ovins viande : impact sur leur bien-être, les propriétés physiques de la litière, le travail de l’éleveur et coût de la pratique. Sciences du Vivant [q-bio]. 2018. ⟨dumas-01953621⟩
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