Restaurations partielles indirectes collées : préparations et situation de la limite esthétique
Résumé
Autrefois, la restauration indirecte était synonyme de couronne scellée prenant appui sur la dent au prix d’une préparation et donc d’une perte tissulaire importante puisque son seul moyen de rétention était mécanique : on parle de profondeur d’encastrement. Le progrès constant en matière de collage d’une part ainsi que le devoir de conservation tissulaire d’autre part mènent les praticiens, de nos jours, à réaliser de plus en plus de restaurations partielles indirectes collées (RPIC). La réalisation de ces restaurations est fonction de trois paramètres qui sont interdépendants : la biologie, la biomécanique et l’esthétique. En effet, le dogme de préservation tissulaire, les sollicitations mécaniques de l’unité fonctionnelle dent-restauration, ainsi que l’attrait grandissant pour l’esthétique conditionnent les formes de préparations lors de la réalisation de ces RPIC. Existe-il des formes de préparation capables, en même temps, de diminuer le coût tissulaire, assurer un comportement biomécanique optimal tout en ayant une esthétique maximum ? Pour répondre à ces problématiques, cette thèse propose une réflexion autour des intérêts biologiques et biomécaniques des différentes positions et formes de la limite esthétique, ainsi que la transition esthétique de ces restaurations.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
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