Épidémie de gastro-entérite d’origine hydrique survenue à Capbreton en février 2016 : retour d’expérience des médecins généralistes exerçant sur le secteur impacté - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2018

Épidémie de gastro-entérite d’origine hydrique survenue à Capbreton en février 2016 : retour d’expérience des médecins généralistes exerçant sur le secteur impacté

Résumé

Waterborne gastroenteritis outbreaks are currently underdetected in France. General practitioners are in the first line to detect and early report those outbreaks to the health authorities. The feedback from the general practitioners working in Capbreton, who faced a waterborne gastroenteritis outbreak on februrary 2016, has been the subject of a qualitative study using semi-directed interviews. 11 general practitioners out of 13, working in the impacted area have been interviewed. Detecting this outbreak was difficult because it could easily be confused with a usual gastro-enteritis outbreak. Furthermore, the general practitioners didn’t get any training about waterborne outbreaks which has limited their ability to detect the outbreak early. Moreover, they weren’t used to interact with the health authorities. The reporting procedure and the function of the ARS weren’t sufficiently known and it was a brake on the realization of the report. To improve the detection of waterborne outbreaks, it is clearly necessary to better educate the general practitioner about the risk of waterborne outbreaks and also to promote the reporting procedure by reinforcing partnership between the health authorities and the general practitioners.
Les épidémies de gastro-entérite d’origine hydrique sont sous-détectées en France à l’heure actuelle. Les médecins généralistes sont en première ligne pour les détecter et les signaler précocement aux autorités sanitaires. Le retour d’expérience des médecins généralistes de Capbreton, confrontés à la survenue d’une épidémie de gastro-entérite d’origine hydrique en février 2016 a fait l’objet d’un travail de recherche qualitative au moyen d’entretiens semi-dirigés. 11 des 13 médecins en activité sur le secteur impacté ont été interrogés. La détection de l’épidémie était difficile car elle pouvait se confondre avec une épidémie de gastro-entérite classique. De plus les médecins n’avaient pas reçu de formation abordant le thème des épidémies d’origine hydrique et avaient peu de connaissance à ce sujet, ce qui a limité leur capacité à détecter précocement l’épidémie. Par ailleurs, ils n’avaient pas l’habitude d’interagir avec les autorités sanitaires. Les modalités du signalement et le rôle de l’ARS étaient mal maitrisés. Ceci constituait un frein au signalement. Pour une meilleure détection des épidémies d’origine hydrique, il apparait nécessaire de mieux former les médecins au risque d’épidémie d’origine hydrique mais également d’encourager le recours au signalement en renforçant le partenariat entre autorités sanitaires et médecins généralistes.
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  • HAL Id : dumas-01970447 , version 1

Citer

Elsa Lefort. Épidémie de gastro-entérite d’origine hydrique survenue à Capbreton en février 2016 : retour d’expérience des médecins généralistes exerçant sur le secteur impacté. Médecine humaine et pathologie. 2018. ⟨dumas-01970447⟩
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