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, Initiative Hôpital Ami des Bébés. (page consulté le 26/03/2018). Tout sur IHAB

, Du coup je priais presque la nuit pour pas qu'il se réveille tellement j'avais mal. Mais j'étais tellement motivée et convaincue de l'importance que ça avait que j'ai tout essayé pour que ça marche, je suis allée voir des pédiatres, médecine alternative douce, des soins avec des crèmes homéopathiques. Finalement j'ai l'impression que ce qui a marché c'est de travailler sur la symbolique de pourquoi ça me faisait mal et là ça a lâché

, Vous avez pensé abandonné ? Mère : Non je ne voulais pas l'envisager

, Et le Père comment il a vécu le départ ?

, Après moi, comment dire, c'était à elle de savoir ce qu'elle voulait faire. Ce que j'ai dû dire c'est que si c'était trop difficile et qu'elle voulait arrêter y avait pas de souci, qu'elle choisisse, au delà de la culpabilité

, Est-ce que vous aviez une implication particulière au moment de l'allaitement ? Père : Au début j'aidais pour les postures

, sur les positions, le placement de l'enfant, puis après la nuit je me levais pour aller allaiter dans la chambre et lui se levait pour les couches. Puis moi je faisais du cododo la nuit, au départ il dormait dans sa chambre puis au premier réveil on le prenait avec nous, et là c'était lui qui allait le chercher, Mère : Oui quand il était à la maternité et même au départ au retour à la maison il m'aidait pour les postures

, Le seul truc qui est pas vraiment réglé chez moi, c'est au niveau de son alimentation, du coup il mange pas énormément encore que...j'ai pas forcément de points de comparaison...a part ce que je peux projeter. Comme il tête beaucoup il a peut être moins besoin de manger. Mais voilà à part ce point là qui est pas forcément négatif mais qui moi me questionne de temps en temps, sans remettre du coup en question l'allaitement, j'ai peur qu'il manque de quelque chose mais je me dis s'il tête y a plein de choses qui lui arrivent. Sinon c'est que des avantages vraiment, Père : Oui parce qu'après sur l'allaitement je peux pas faire grand chose, mais ça m 'empêchait pas de partager ce moment, c'était un plaisir de le voir téter, mais c'est vrai que j'étais plus sur le reste

, Nous y a eu un gros soucis c'est sur ce poids car en fait le poids de naissance a priori c'était une erreur, parce que y a une chute trop brutale de poids et ça correspondait pas à la clinique, c'était un bébé vif, tonique, rose qui allait super bien, qui avait pas de pli cutané. Donc ils pensent qu'il y a eu une erreur sur le poids de naissance. Puis je trouve que ce truc de peser son bébé c'est pas naturel. Dans les tribus je ne sais où elles accouchent, le bébé il est pas pesé deux fois par jour, après une tétée, après un caca,...je trouve que ça t'enlève un truc. Moi j'aimerais bien, si on en a un deuxième, accoucher à la maison, qu'on me laisse tranquille, qu'on pèse pas mon bébé, qu'on me laisse avec lui au sein, Vous vous êtes jamais senti exclu de la relation ? pris de poids, ça va pas du tout, mais comment vous le mettez au sein Madame ? Ça va pas du tout, il n'est pas bien mis au sein.'' Et là tu te dis, attends la soignante d'avant elle te dit qu'il était bien mis, et là on te dit que ça va pas, qu'est-ce-qui se passe ? Puis on te re pèse ton bébé et il prend toujours pas de poids, pire il a perdu du poids, donc panique à bord, ça ne va pas du tout, il prend pas bien le sein, donc on va lui donner du lait artificiel

. Vous-avez-eu-envie-d'arrêter-du-coup-?-mère, Bon ben au secours là, elle est où la Leche League ? Aidez moi ! Je trouve qu'il y a vraiment un manque de connaissance du personnel hospitalier, si tu tombes pas sur la sagefemme ou l'aide soignante qui s'y connaît réellement c'est foutu, en plus les filles sont en douze heures. Heureusement qu'elle est arrivée cette sage femme sinon j'arrêtais. Puis à la maison c'est vraiment le Papa qui m'a aidée à tenir parce qu'il fallait que je tire mon lait. Je me revois à cinq heure du mat' avec mon bébé à un sein et mon chéri qui me tirait le lait à l'autre sein, c'est des moments qui m'émeuvent encore (larmes aux yeux). Oui heureusement qu'il était là, qu'il m'a soutenue, et qu'il m'a pas dit ''t'es fatiguée, ça sert à rien, il vaut mieux arrêter'', non il était là à me tirer le lait ! Finalement c'était pas un moment à nous deux avec mon bébé mais à nous trois, Oui jusqu'à que le sage femme me trouve ce système. Parce qu'on faisait que le peser en me disant ''il prend pas de poids ça va pas''

. Et-comment-le-papa-a-vécu-le-départ-?-père, ça de l'extérieur ça fait peur, elle elle s'était trompée de métier ! On est mal tombé quoi. Après à la maison ça s'est bien passé, mais bon, un t'apprends à être parent, et deux faut gérer l'allaitement, Ben quand ça se passait mal à la maternité c'était difficile, moi je devais rentrer pour m'occuper du chien puis quand je revenais ça n'allait pas

, Vous l'avez bien vécu, il n'y a pas eu de sentiment d'exclusion ? Père : Non non pas du tout, puis je donnais aussi le biberon. Mère : Oui puisqu'à trois mois j'ai repris le boulot

, Père : J'étais souvent tout seul avec le petit. Mère : C'était mon lait dans le biberon. Père : C'était peut être ce qui était un peu compliqué

, Avec le recul ce qui était compliqué c'était le tirage de lait en ayant repris le boulot. Je commençais à six heures et demi le matin, ça voulait dire partir de chez moi à cinq heures et demi, donc me levais à quatre heures et demi, sachant qu'il tétait une fois dans la nuit, bon je me rendormais très vite. Je me levais à quatre heures et demi, je me tirais le lait, au boulot je le tirais une ou deux fois dans la matinée, je rentrais chez moi, je re tirais mon lait, je partais le récupérer chez la nounou, là si il voulait il prenait le sein, mais en général il prenait le sein que le nuit et pas la journée. J'ai l'impression qu'il s'était fait au fait que la journée c'était le biberon, ça coulait plus vite, et que le sein il le gardait pour la nuit, il était contre moi, on dormait ensemble. Avec le recul je me dis wahou quand même, Mère : Oui fallait s'organiser mais c'est pas ça que j'ai trouvé le plus compliqué, avec le recul je me dis wahou quand même ! Père : Mais on était dans le truc quoi, on se rendait même pas compte qu'on passait des nuits blanches

, Avec le recul je me dis c'était une gréve de tétée, voilà il savait plus quoi. Mais impossible de lui faire reprendre le sein, du coup je tirais mon lait et je lui proposais mon sein régulièrement mais non il voulait plus. Bon d'un côté je me dis c'est lui qui a stoppé le truc mais d'un côté c'est pas lui non plus parce que c'est pas lui qui a choisi que je sois pas là la nuit. Bon voilà j'ai ce regret par rapport à la fin de cet allaitement, Mère : Oui si j'avais pas fait ses deux nuits, en fait c'est deux nuits qui ont fini mon allaitement. Y a eu deux nuits où du coup je travaillais

. Mère, Du coup j'avais de moins en moins de lait et j'ai arrêté de tirer mon lait, pour un petit bib de 180 ça servait à rien

, Je pensais que la mise en place de l'allaitement c'était naturel, pas difficile comme ça. Par rapport à l'expérience de ma mère, ce que j'avais pu entendre, mes soeurs, mes tantes, ça m'a semblé évident, y avait pas de problème, la montée de lait qui arrive pas, le bébé qui prend pas de poids, Finalement est-ce qu'il y a eu une différence entre ce que vous vous étiez imaginé sur l'allaitement et votre expérience ? Mère : Oh oui j'aurais jamais imaginé un début aussi chaotique, aussi difficile

. Mère, Oui mais pour moi c'était énorme ! Père : Parce que c'était 3 jours où tu étais à la maternité, plus ou moins toute seule. Mère : Puis le regard des autres aussi, t'as des gens qui te regardent normalement, t'as des gens qui ne veulent pas voir ton sein, qui te disent ''va allaiter ailleurs'', ou carrément des gens qui collent tout seul dans ta (juron)

. Je-vous-remercie,

, Alimentation au sein exclusive pendant 6 mois pour les nourrissons du monde entier. Déclaration du 15 janvier, 2011.

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