État des lieux de la pratique de l'électrocardiogramme en médecine générale en Picardie - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2018

State of the places of the practice of the electrocardiogram in general medicine in Picardy

État des lieux de la pratique de l'électrocardiogramme en médecine générale en Picardie

Résumé

Introduction: there is a lot of indications for the use of the electrocardiogram (ECG) in general medicine but it seems little practised. The objectives of this study were to evaluate the population performing the ECG, its prevalence, the follow-up of the recommendations, there interpretation and to study for those not performing ECG the brakes and their axes of improvement. Method: This was a descriptive, cross-sectional epidemiological study. It concerned general practitioners settled in Picardy. 620 doctors randomly selected were assessed by questionnaire. Results: 136 answered or 22% of respondents. The ECG was practiced by 38% of the population and in 18% of the cases more than once a week. The reasons for achievement in acute were rhythm disorder, chest pain, discomfort and finally ionic disorder. The non-acute reasons for achievement were the ECG for the certificate of non-contra-indication to sports practice, the follow-up of a chronic pathology, the reference ECG and the introduction of a treatment. Practitioners were confident of their interpretation in 65% of cases (p <0.05). Among practitioners unsure of their reading, 56% performed a proofreading (p <0.05). They used 33% of the time to the cardiologist. The brakes put forward were a lack of competence for reading, logistics, medico-legal risk, the financial aspect and the proximity of specialists. For 26% of non-ECG physicians it was not a general practice. Continuing education would motivate 44% of physicians (p <0.05), grants and assistance from a third party to carry out the act would not change habits. Teletransmission was of interest to one out of two physicians (p <0.05). Conclusion: the ECG was an examination practiced quite frequently by a little more than a third of general practitioners Picardy. The recommendations were followed. Interpretation was problematic for almost one in five practitioners. The limits to its realization were the doubts on the interpretation, the cost, the fear of the pursuits and the time-consuming aspect. Teletransmission could turn the tide for one out of every two doctors.
Introduction : les indications à l’utilisation de l’électrocardiogramme (ECG) sont nombreuses en médecine générale, mais il semble peu pratiqué. Cette étude avait pour objectifs d’évaluer la population réalisant l’ECG, sa prévalence, le suivi des recommandations, leur interprétation et d’étudier pour ceux ne réalisant pas d’ECG les freins et leurs axes d’amélioration. Méthode : c’était une étude épidémiologique descriptive transversale. Elle portait sur les médecins généralistes installés en Picardie. 620 médecins tirés au sort ont été évalués par questionnaire. Résultats : 136 ont répondu soit 22% de répondant. L’ECG était pratiqué par 38% de la population et dans 18% des cas plus d’une fois par semaine. Les motifs de réalisation en aigu étaient le trouble du rythme, la douleur thoracique, le malaise et enfin le trouble ionique. Les motifs de réalisation en non aigu étaient l’ECG pour le certificat de non contre-indication à la pratique sportive, le suivi d’une pathologie chronique, l’ECG de référence et l’introduction d’un traitement. Les praticiens étaient sûrs de leur interprétation dans 65% des cas(p<0 ,05). Parmi les praticiens incertains de leur lecture, 56% procédaient à une relecture(p<0,05). Ils faisaient appel 33% du temps au cardiologue. Les freins mis en avant étaient un défaut de compétence pour la lecture, la logistique, le risque médico-légal, l’aspect financier et la proximité des spécialistes. Pour 26% des médecins ne faisant pas d’ECG ce n’était pas un acte de médecine générale. Les formations continues motiveraient 44% des médecins(p<0,05), les subventions et l’aide d’un tiers pour réaliser l’acte ne modifieraient pas les habitudes. La télétransmission intéressait un médecin sur deux(p<0,05). Conclusion : l’ECG était un examen pratiqué assez fréquemment par un peu plus d’un tiers des médecins généralistes picards. Les recommandations étaient suivies. L’interprétation posait problème pour presque un praticien sur cinq. Les limites à sa réalisation étaient les doutes sur l’interprétation, le coût, la peur des poursuites et l’aspect chronophage. La télétransmission pourrait inverser la tendance pour un médecin sur deux.
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Identifiants

  • HAL Id : dumas-02051245 , version 1

Citer

Clément Robin. État des lieux de la pratique de l'électrocardiogramme en médecine générale en Picardie. Médecine humaine et pathologie. 2018. ⟨dumas-02051245⟩
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