L’hospitalité touristique : approches communicationnelles : des mots, des images, des rites revisités par les acteurs de la destination France
Résumé
À l’heure où les institutions françaises, les acteurs et professionnels du tourisme constatent l’essoufflement d’un secteur clé de l’économie du pays, l’hospitalité pourrait bien apparaître comme un dispositif communicationnel qui assurerait la pérennité d’un tourisme voire même sa qualité.
Dans sa médiatisation existante, le schéma de l’hospitalité « habitant-étranger-territoire » semble perdre en sens pour ne se faire remarquer que par son accessoirisation, altérant ainsi la qualité des relations humaines, et donc les dispositifs de communication relatifs au tourisme. Cette capacité à savoir accueillir l’autre avec bienveillance, dévouement, modestie et bienséance, peut être assimilée autant à un droit réciproque de partage, qu’à une règle de citoyenneté et de civisme harmonisant les relations entre les populations.
L’hospitalité parfois au centre d’une stratégie de communication ou véritable produit marketing, voit ses principes de partages et d’échanges se dénaturer jusqu’à même gommer les marqueurs d’authenticité, d’intimité et de réciprocité. Nous comprenons alors qu’on ne peut pas cantonner l’hospitalité au secteur touristique. Elle ne se résume pas non plus à une émission de signes, à une énonciation de codes entre individus. Pour qu’il y ait véritablement hospitalité, il s’agit de préparer un territoire, d’éduquer, d’accompagner, d’impliquer les populations et de convenir d’un contrat entre accueilli et accueillant. L’hospitalité ne se limite pas à l’attitude, ni au comportement de l’habitant. Il convient d’organiser un espace physique, temporel, politique, pédagogique, social et aujourd’hui numérique propice à son déploiement. Il s’agit d’un droit, d’une culture à initier et d’une responsabilité à assumer.
Dans sa médiatisation existante, le schéma de l’hospitalité « habitant-étranger-territoire » semble perdre en sens pour ne se faire remarquer que par son accessoirisation, altérant ainsi la qualité des relations humaines, et donc les dispositifs de communication relatifs au tourisme. Cette capacité à savoir accueillir l’autre avec bienveillance, dévouement, modestie et bienséance, peut être assimilée autant à un droit réciproque de partage, qu’à une règle de citoyenneté et de civisme harmonisant les relations entre les populations.
L’hospitalité parfois au centre d’une stratégie de communication ou véritable produit marketing, voit ses principes de partages et d’échanges se dénaturer jusqu’à même gommer les marqueurs d’authenticité, d’intimité et de réciprocité. Nous comprenons alors qu’on ne peut pas cantonner l’hospitalité au secteur touristique. Elle ne se résume pas non plus à une émission de signes, à une énonciation de codes entre individus. Pour qu’il y ait véritablement hospitalité, il s’agit de préparer un territoire, d’éduquer, d’accompagner, d’impliquer les populations et de convenir d’un contrat entre accueilli et accueillant. L’hospitalité ne se limite pas à l’attitude, ni au comportement de l’habitant. Il convient d’organiser un espace physique, temporel, politique, pédagogique, social et aujourd’hui numérique propice à son déploiement. Il s’agit d’un droit, d’une culture à initier et d’une responsabilité à assumer.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)