, Janvier : vapeurs, indigestion ; mai : indigestion ; décembre saignement de nez

, Janvier : vapeurs

, Janvier : vapeurs; Octobre: saignement de nez, ophtalmie; Décembre : douleurs au pied

, Avril : vapeurs

, Juin : vapeurs 1678 Juillet : vapeurs ; Septembre : douleurs au bras droit. 40 ans 1679 Juin : indigestion, douleurs à l'épaule gauche

M. Avril,

, Janvier : mal à l'estomac ; Mars, Mai : douleurs au pied gauche

:. Septembre, D. Démis, and . Colbert, Janvier : la fistule naso-palatine Octobre : goutte MARIAGE AVEC MADAME DE MAINTENON 1686 Mars: la fistule anale et premier accès de paludisme 48 ans 1687 Février : goutte, 1685.

A. , Juin : fièvres, goutte ; Novembre : goutte

, Février : ophtalmie ; Mai : fièvres

, Janvier et Août : goutte ; Novembre : rhumatismes

, Mars : goutte

. Mai, Juin : goutte ; Septembre : mal à l'épaule

, Janvier : goutte ; Février : colique ; Mai : rhume, rhumatismes, vapeurs

S. Le-dix-sept, M fut purgée de beaucoup de bile, de glaires et d'excréments, et parut se bien porter, l'ulcère ne lui faisant pas grand mal

. Durant and . Le-bon-visage-revenaient-au-roi, On fut quelques temps à la toucher avec un pinceau trempé dans l'huile de gayac( cicatrisant ), préparée par les apothicaires, et non de celle de cerf. Le cul-de-poule se consuma peu à peu ; il revint ensuite, et le Roi, qui avait résolu, aussitôt son retour de Fontainebleau, de se faire faire l'opération, comme le seul et unique remède pour guérir, cessa d'en faire aucun autre, comme inutile ou de peu de vertu. Le 30 septembre, il eut un peu de goutte, qui passa en très peu de temps. Le 2 octobre, il commença à me prendre que deux fois par jour de son fébrifuge, ce qu'il continua jusqu'au quinzième se portant parfaitement bien, et n'ayant pas ressenti le moindre mouvement de sa fièvre, depuis l'usage de ce remède. Le quatorzième de novembre, il fut heureusement purgé de son bouillon, et, de peur que quelque reste de l'humeur qui avait causé sa fièvre ne se réveillât par le purgatif

. Le-18-novembre, L. Versailles, and . Roi, Mr Félix, en présence de Mr le marquis de Louvois, de moi, et de Mr Fagon, secouru de Mr Bessières, introduisit une sonde au bout d'un bistouri fait exprès, tout le long de la fistule jusque dans le boyau, qu'il joignit avec le doigt de la main droite, et, la retirant en bas, ouvrit la fistule avec assez de facilité, et ayant ensuite introduit des ciseaux dans le fondement par la plaie, il coupa l'intestin un peu au-dessus de l'ouverture et coupa toutes les brides qui se trouvèrent dans l'intestin ; ce que le roi soutint avec toute la constance possible, résolu depuis longtemps à se faire faire l'opération pour guérir de sa fistule, sans en avertir personne, que ceux qui étaient nécessaires pour une affaire d'une aussi grande importance, sur les huit heures du matin

. Cependant, Comme les suppuratifs, ni le fondant de mercure précipité rouge, ne pouvaient en venir à bout, le 9 décembre et le vingt-deuxième de l'opération, on coupa ce corps dur et calleux, tout en travers par le milieu, et même assez utilement, puisque, le vingt-sept du même mois, la plaie se trouva quasi remplie, et la cicatrice faite. De telle sorte que l'on ôta les onguents et les emplâtres, pour ne se servir que de l'eau vulnéraire et de l'eau simple, et de la charpie appliquée pardessus. Mais, d'autant qu'il restait toujours quelque scrupule de dureté dans le fond, proche de l'anus, qui pouvait être un empêchement à une guérison complète et assurée, le 1 er janvier 1687, l'on scarifia assez profondément cette partie calleuse

, Le diagnostic rétrospectif de la gangrène diabétique qui a été étiqueté par les auteurs précédents de gangrène sénile ou liée à l'artérite oblitérante des membres inférieurs est aisé et trouve ses sources dans les textes suivants

, III) La gangrène diabétique ou la mort du roi (1715)

, Depuis le 12 juin, la cour se trouve à Marly. Ce qui n'était qu'une simple alerte devient l'évidence à partir du 9 août, lorsque le Roi s'en retourne, fatigué d'une longue partie de chasse, à laquelle il a participé en calèche légère. Le lendemain matin, il se sent la tête lourde, et Fagon lui donne une dose de carabé (autrement dit de l'ambre jaune ou succin, résine de conifères fossiles de l'époque secondaire distillée et utilisée comme antispasmodique). De retour à Versailles, au soir, le Roi est pris d'une incommodité soudaine, n'avançant qu'à grand peine de son cabinet vers son prie-Dieu. Néanmoins il tint Conseil. La nuit sera mauvaise. Le dimanche, il mange mal, avec dégoût, mais parvient à se promener une dernière fois à Trianon. Les premières douleurs de la jambe et de la cuisse gauche apparaissent, Cette partie du journal, qui n'a pas été écrite par Fagon, nous la devons aux récits conjugués de Saint-Simon 3 , les frères Anthoine 2 , la princesse Palatine 4 et au marquis Dangeau. En 1715, durant l'été

L. , Jamais le dépérissement d'un corps vigoureux n'est venu avec une précipitation semblable à la maigreur dont il est devenu en peu de temps ; il semblait, à voir ce corps nu, qu'on avait fait fondre les chairs » Très nettement, le Roi est amaigri rapidement, la polyurie n'est pas signalée mais visiblement

. Le-treize and . Qu, il se rend chez Mme de Maintenon, il ressent une douleur si vive qui ne peut tenir debout. Marechal remarque sur la jambe gauche une rougeur inquiétante. Fagon prescrit du lait d'ânesse, mais son optimisme d'hier n'est plus de mise. Dans la journée, le Roi assiste à la messe dans son fauteuil

L. Quatorze, il ne tient plus debout. C'est dans son fauteuil qu'il tient le Conseil des ministres, et assiste à un concert. Pour la première fois, Fagon passe la nuit dans la chambre du Roi, avec dans l'antichambre tout l'aréopage des autres médecins

, Le seize, il se lève officiellement à onze heures, passe toute la journée chez Mme de Maintenon, et chacun de remarquer qu'il se plaint d'une soif inextinguible. La nuit sera fiévreuse. La polydypsie est aussi un autre signe de son diabète déséquilibré

. Le-dimanche-dix-huit, une apparence de rémission permet au Roi de tenir son Conseil des ministres

. Au, Fagon tergiverse ; aux eaux de Bourbonne, il semble préférer le quinquina pour traiter une fièvre dont d'ailleurs il discute la réalité avec Marechal. La nuit sera meilleure. La nécrose débute ? Le vingt, le Roi reçoit les ambassadeurs (?), reste étendu

L. Vingt and . Un, à la demande de Fagon, les sommités de la faculté se réunissent et tous ensemble confirment l'utilité de la purge. Le roi garde le lit toute la journée

, Le vingt-deux, une nouvelle consultation collective a lieu; cette fois on recommande le quinquina et dans la nuit, le lait d'ânesse. Le Roi s'en trouve mieux et passe une bonne nuit

. Le-vingt-quatre,-À-en-croire-marechal, Discutent-t-ils de l'amputation ? En tout cas, c'est pour mieux en refuser l'indication. Maréchal, pour apprécier la profondeur de la nécrose, pratique des incisions en pleine chair ; le roi ne peut s'empêcher de pousser un cri de douleur. (?) La même nuit, la douleur est si vive qu'il fait sortir les courtisans : lors des incisions « en pleine chair » du fait de la neuropathie diabétique, Louis ne sent rien puis

. Le and . Saint-louis-lugubre, À son réveil, tambours et hautbois saluent le Roi sous sa fenêtre. Le soir la douleur est intense. Pour la première fois, le Roi perd connaissance pendant près d'un quart d'heure. Le pouls est mauvais. Le soir même, il reçoit l'extrême-onction et commence ses audiences pour d'ultimes recommandations à ses ministres et à sa famille

. Le and . Dix-heures, dans laquelle on lui a donné plusieurs coups de lancettes et fait des incisions jusqu'à l'os ; et comme on a trouvé que la gangrène gagnait jusque-là, il n'y a plus eu lieu de douter, même à ceux qui avaient le plus voulu se flatter, qu'elle vient du dedans et qu'on ne peut y apporter aucun remède ». Les audiences se poursuivent : le Dauphin, le duc du Maine, le duc d'Orléans? et tous les gens de service

L. , On nommait dix gouttes dans trois cuillères de vin d'Alicante. Personne n'est vraiment dupe, pas même le Roi, mais il accepte pourtant cette dernière mascarade : « je ne la prends ni dans l'espérance ni avec le désir de guérir

. Le-vingt-huit, Le roi continue l'élixir du sieur Brun. Madame de Maintenon quitte Versailles, pour rejoindre Saint-Cyr. La fin est proche

L. Pourtant-le-vingt-neuf, . Cour, and . Encore, Brun est admis dans la chambre royale, aux côtés des représentants de la faculté. À chaque prise, son élixir redonne un peu de force au Roi. Mais le soir même, en défaisant les pansements, chacun constate les progrès de la gangrène

, Le trente, les troubles de la conscience persistent, entrecoupés de brèves périodes de lucidité où le Roi récite des prières

L. Trente and . Un,

, Le 1 er septembre, à huit heures un quart du matin

, Les médecins, qui, aux derniers jours, avaient cédé la place aux prêtres

J. Doye, La lecture de son procès-verbal donnera lieu à une séance solennelle, tandis qu'après la dissection, tous les médecins se réuniront pour participer à un magnifique repas? la vie continue, le Roi est mort, L'autopsie est pratiquée sous la direction du doyen de la faculté

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