, peuvent s'en servir seuls et je complète sur d'autres points ce qui me manque dans cette méthode. Après, internet, c'est bien aussi

, Ces choses ont été mises en place assez rapidement ? elles ont été comprises très rapidement. Evidemment, sur ma palette de critères, ils ne les ont pas tous, mais ça c'est quelque chose qui va évoluer tout au long de leur scolarité. C'est difficile de répondre très précisément à ta question surtout sur un temps. Sachant qu'en plus j'ai des élèves qui sont là depuis très longtemps, des CM1 par exemple, que j'ai eu beaucoup de mal à cibler, à comprendre (c'est pour ça que je parle aussi de la part émotionnelle et relationnelle) ; il y avait un blocage de ce côté-là, j'allais dire de l'ordre du psychologique mais ils n'ont pas forcément besoin d'aller voir un psy. Mais je veux dire qu'il y a quelque chose de l'ordre du psychologique dans la relation avec l'apprentissage et à l'adulte, qui fait que j'ai eu beaucoup de mal à instaurer une relation de confiance suffisante pour les pousser vers cette autonomie. Et ça s'est déclenché cette année, alors qu'ils sont là depuis 4, 5 ans. Donc c'est compliqué de donner un temps où ça se passe. Je pense que c'est une évolution, M : Oui, ?Quand avez-vous récemment senti que vos élèves étaient dans une réelle situation d'autonomie ? E3 : C'est compliqué de répondre à ta question dans le cadre de la classe unique. C'est-à-dire que ? je n'aurais des élèves que cette année, je me dirais ? « là, au mois de mars

, Parce qu'ils ont tendance à aller dans tous les sens, ils ont plein de questions, ils sont hyper curieux, et donc, voilà, si tu fais pas quelque chose de très très précis, c'est compliqué. Là c'est vraiment plus du cas par cas en fait. Justement, j'ai cette grille avec mes critères d'observation, etc? à chaque moment, à chaque temps collectif et même individuel. Sur leur programme d'entrainement du matin, par exemple, ils ont une grande part d'autonomie parce qu'ils ont une batterie d'exercices à faire sur la semaine, et à s'organiser comme ils veulent pour y arriver. Et à chaque fin de semaine on a : « Et bien, il n'est pas fini ce programme ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Comment ça se fait ? Comment on aurait pu faire ? ». Voilà ! Quand c'est nécessaire, avec certains, il y au moins une petite phrase que moi j'écris, un commentaire sur le travail de la semaine. Donc c'est un bilan qui me permet d'avoir une observation chaque semaine, J'ai des programmations en français et en maths, précises, ou dans certaines matières, où je pense qu'il y a vraiment besoin d'une progressivité dans les apprentissages qui me permettent de pas partir dans tous les sens

, Et c'est très ciblé, c'est très adapté à chacun des élèves, c'est donc difficile de faire une programmation collective sur une compétence transversale et aussi ? c'est difficile d'être objectif t. Tu as l'impression que l'enfant est autonome ou qu'il ne l'est pas et si tu n'as pas de critères très définis, ou que tu peux évaluer individuellement, c'est dur, Mais sur l'apprentissage, ou sur comment on fait pour être en autonomie, je procède beaucoup par des discussions

, E3 : Ce n'est pas possible, la confiance en soi, ça s'acquiert petit à petit. Et puis, il y en a qui l'ont dès le début

, E3 : C'est au cas par cas. Je ne peux pas programmer ça de manière précise

J. Qu, il y a une évolution, ? pas dans une seule année, mais dans la scolarité

, Telle situation montre que tu n'es pas autonome sur tel critère : comment va-t-on pouvoir améliorer ça ? Et après l'enfant s'en saisit... ou pas. C'est ça qui est compliqué. Il faut être capable de bien analyser le problème, Qu'est-ce qui fait qu'il n'arrive pas à évoluer sur ça ? M : Quelles ressources utilisez-vous pour mener à bien cet apprentissage ? E3 : Les autres

, M : C'est-à-dire ?

. Quoi and . Le-fait-de-travailler-en, Et du coup, cette motivation est l'objectif commun que l'on s'est fixé. Cette année, c'est de faire un film, mais on n'y arrivera pas ; ils ne le savent pas encore mais peu importe ; c'est notre objectif, et on va essayer de tout faire avec nos capacités pour arriver à réaliser cet objectif commun. Comme ça, en s'appuyant sur les autres, enseignant ? tu n'es plus le seul à dicter cette lloi :« Il faut travailler ». C'est l'objectif commun, et c'est les autres aussi qui t'obligent à t'y mettre en t'appuyant sur les autres, E3 : Et bien les autres élèves

, En tout cas, c'est ce que j'analyse même si ça ne marche pas tout le temps ; il y a des difficultés qui sont très particulières chez certains enfants, et qu'il faut travailler autrement. Mais en tout cas, ce cadre collectif permet la plupart du temps de mettre en place cette capacité à être autonome