, En effet, le sel était extrait des mines sahariennes d'Adjil, puis de Teghazza. Le sel constituait un produit de base indispensable pour compléter une alimentation faible en sel minéraux pour les habitants du Soudan. Les différents empires qui se sont succédés (Ghana, Mali, Songhay), se battaient alors pour obtenir le contrôle de ces mines

, Mohammed détenait le droit exclusif de l'exploitation des mines de sel 153 bien que ce droit fut

S. Es and T. Al-sudan, , pp.22-23

J. F. Ade-ajayi and C. Michel, , p.78, 1988.

, Pour une contribution récente sur les rapports d'un royaume sahélien avec le monde musulman voir Remi Dewiere, Du lac Tchad à la Mecque. Le sultanat du Borno et son monde (XVIe-XVIIe siècles, 2017.

. Le, Mohammed durant son règne comprenait Teghazza ainsi que ses mines comme on peut le voir dans de nombreux passages notamment celui-ci : « Ce prince s'empara de tout le pays de Kounta jusqu'à repris lors de l'expédition marocaine de Djouder en 1591 dont les mines étaient l'un des principaux objectifs. On peut se demander ici si Es Sa

, Dans les chapitres consacrés à Djenné, nous pouvons aussi remarquer que cette ville est qualifiée de « bénie 154 » et non de sainte car Djenné n'est ni La Mecque

. Jérusalem and . Rappeler-que-es-sa'di-est-un-homme-de-foi-qui-ne-pourrait-pas-employer-le-terme-de-«-sainte, pour une autre de ces trois villes. Néanmoins, nous pouvons nous demander dans quelle mesure cette ville n'était pas sainte ou du moins à quel point dès cette époque, notre auteur ne s'interrogeait pas sur le statut de cette ville car plus loin dans ce même chapitre, Es Sa'di rapporte les propos suivant qu'il dit tenir d'un « confrère » : Sonni-Ali assiégea durant quatre ans la ville de Dienné sans obtenir le moindre avantage sur ses habitants. La raison de cet insuccès était uniquement due à ce que les quatre califes

, De plus, la sainteté de cette ville est appuyée par Es Sa'di dans le chapitre suivant dans lequel il liste les saints personnages ayant vécu dans cette ville

, Atlantique du côté de l'occident et son autorité s'étendit de la frontière de Bindoko jusqu'à Teghazzé et ses dépendances, p.121

S. Es and T. Al-sudan, , p.22

S. Es and T. Al-sudan, , pp.27-28

, On y venait de toutes parts et de tous lieux et bientôt ce fut une place de commerce. Tout d'abord, les gens de Ouaghdou étaient ceux qui s'y rendaient en plus grand nombre pour trafiquer, puis il vint des négociants de toutes les régions voisines. Auparavant le centre commercial était à Bîrou ; on y voyait affluer les caravanes de tous les pays, et de grands savants, de pieux personnages, des gens riches de toute race et de tout pays s'y fixèrent : il y en avait de l'Égypte, de Audjela

, Ainsi qu'il a été dit précédemment, la première dynastie qui régna à Tombouctou fut celle des gens de Melli, elle dura cent ans à partir de l'année, Les Touaregs Maghcharen dominèrent ensuite durant quarante ans à partir de l'année, vol.737, pp.1433-1434

S. Après and . Règne, 1448-1469) dura vingt-quatre ans. Il fut remplacé par le prince des croyants, commencé en, vol.873

, En effet, on constate ici que Tombouctou est aussi qualifiée de « bénie » mais qu'elle n'a en plus « jamais été souillé par le culte des idoles 161 ». Es Sa'di, à propos du commerce met en avant sa position géographique déterminante à tel point qu'elle fit « la ruine de Bîrou 162 ». Ici c'est Bîrou qui est citée, mais d'autres villes sont concernées : Djenné notamment s, vol.163

, Es Sa'di la met en avant dans un premier temps en signalant le fait qu'elle fut toujours dirigée par des musulmans, mais aussi en exposant les biographies de saints personnages y habitant

E. Kabari and . Sa, di retranscrit l'avis suivant : « j'ai connu des saints de Sankoré dont les vertus n'ont jamais été dépassés par personne, sinon par les Compagnons de l'Envoyé de Dieu (Dieu répande sur lui le salut et les bénédictions et qu'il leur témoigne à tous sa satisfaction 164 !)

. Ainsi, Tombouctou accueillit d'après ce récit des personnages aussi pieux que les compagnons 160 Es, pp.36-38

S. Es and T. Al-sudan, , p.36

S. Es and T. Al-sudan, , p.37

S. Es and T. Al-sudan, , pp.22-23

S. Es and T. Al-sudan, Figure 1 : Plan de la ville ronde de Bagad entre 150 et 300 ans après l'Hégire. William MUIR, The city of Baghdad between 150 and 300 AH(767 and 912 AD, p.1883

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