Anaphylaxie chez la femme enceinte et l'accouchée : état des lieux des connaissances des sages-femmes des Alpes-Maritimes et des Bouches-du-Rhône
Résumé
Objectif : faire un état des lieux des connaissances des sages-femmes des Alpes-Maritimes et des Bouches-du-Rhône sur l’anaphylaxie chez la femme enceinte et l’accouchée.
Matériel et méthode : étude prospective départementale à visée descriptive sur les 423 sages-femmes inscrites au Conseil Départemental des Alpes-Maritimes et les 948 du département des Bouches-du-Rhône.
Résultats : 82 sages-femmes ont participé à l’étude, correspondant au total à un taux de participation de 6%. Les professionnels interrogés ont des connaissances correspondant de façon générale aux données retrouvées dans la littérature concernant les signes cliniques, l'incidence, les facteurs de risque principaux, des éléments déclencheurs principaux et de la prise en charge. Cependant, leurs connaissances restent encore parfois disparates ou incomplètes au sujet de certains signes cliniques (neurologiques et digestifs), de l’anaphylaxie à l’allaitement, de l’utilisation de l’adrénaline et des corticoïdes notamment.>br> Discussion et Conclusion : le taux de participation faible de cette étude nécessiterait de mener une étude à plus grande échelle. Toutefois, 95,1 % n’estiment pas être pleinement à l’aise face à une telle situation. En cause, un manque d’apport théorique, de pratique et une absence de protocole sont souvent cités. 85,4% d’entre elles estiment qu’un protocole serait utile. Ainsi, il serait intéressant d’ajouter un apport théorique lors de la formation initiale, de mettre en place des simulations pratiques et d’établir un protocole de façon collégiale.
Matériel et méthode : étude prospective départementale à visée descriptive sur les 423 sages-femmes inscrites au Conseil Départemental des Alpes-Maritimes et les 948 du département des Bouches-du-Rhône.
Résultats : 82 sages-femmes ont participé à l’étude, correspondant au total à un taux de participation de 6%. Les professionnels interrogés ont des connaissances correspondant de façon générale aux données retrouvées dans la littérature concernant les signes cliniques, l'incidence, les facteurs de risque principaux, des éléments déclencheurs principaux et de la prise en charge. Cependant, leurs connaissances restent encore parfois disparates ou incomplètes au sujet de certains signes cliniques (neurologiques et digestifs), de l’anaphylaxie à l’allaitement, de l’utilisation de l’adrénaline et des corticoïdes notamment.>br> Discussion et Conclusion : le taux de participation faible de cette étude nécessiterait de mener une étude à plus grande échelle. Toutefois, 95,1 % n’estiment pas être pleinement à l’aise face à une telle situation. En cause, un manque d’apport théorique, de pratique et une absence de protocole sont souvent cités. 85,4% d’entre elles estiment qu’un protocole serait utile. Ainsi, il serait intéressant d’ajouter un apport théorique lors de la formation initiale, de mettre en place des simulations pratiques et d’établir un protocole de façon collégiale.
Domaines
Médecine humaine et pathologie
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
Loading...