Résumé : Les maladies neurodégénératives (MND) représentent aujourd’hui un problème de santé publique majeur. Leur prévalence dans le monde est conséquente, et leur incidence ne cesse de croitre.
Parmi les maladies neurodégénératives les plus fréquentes, on trouve la maladie D’Alzheimer et les autres démences, ainsi que la maladie de Parkinson.
Leur progression est un réel enjeu sociétal dans la mesure où aucun traitement curatif n’est actuellement disponible. Seuls des traitements symptomatiques existent, mais ils sont d’efficacité variable.
Compte tenu des nombreux progrès restant à faire, de nombreuses pistes sont explorées et la récente mise en évidence de l’implication de l’environnement intestinal dans le développement de nombreuses pathologies a fait émerger un nouvel espoir dans le traitement des maladies neurodégénératives : la piste du rôle de l’intestin et de la micronutrition.
L’objet de cette thèse est donc de faire un état des lieux des connaissances acquises dans le domaine des maladies d’Alzheimer et de Parkinson, avec un rôle clés du microbiote et de la micronutrition, notamment dans l’inflammation et la perméabilité intestinale.
En effet, microbiote et micronutrition constituent désormais des acteurs potentiels de la neurodégénérescence, et à ce titre peuvent être considérés comme des cibles thérapeutiques et préventives efficaces et faciles à manier.