Les troubles du sommeil dans la population à ultra-haut risque de psychose et ses liens avec la maturation cérébrale à l'adolescence - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2018

Sleep disorders in at-risk mental state patient and its links with brain maturation in adolescence

Les troubles du sommeil dans la population à ultra-haut risque de psychose et ses liens avec la maturation cérébrale à l'adolescence

Résumé

Cerebral maturation in adolescence seems to change sleep. The dysfunction of brain maturation in adolescence in schizophrenia could therefore lead to specific disturbances of sleep. We synthesized data on sleep and brain maturation in schizophrenia. We then assessed the state of current knowledge about sleep in the Ultra-High Risk (UHR) population of psychosis. A review of the systematic literature based on PubMed and ScienceDirect data was carried out without bounds of durations. The following keywords have been used: sleep disorder AND ultra-high-risk OR at-risk mental state. This research identified seven studies of sleep disorders in at-risk patients. Longer sleep latency appears to be the most common sleep abnormality in both schizophrenia and UHR patients, sign of a disturbance of homeostatic and circadian sleep. From this research, we consider that it seems relevant to evaluate sleep in this population, by subjective and objective methods, to allow management by cognitive-behavioral therapy. Sleep may eventually allow to change the evolution of UHR patients: decrease the intensity of symptoms, the functional impact of disorders or even delay entry into schizophrenia. This subject is therefore a research avenue for a better understanding of the physiopathology of schizophrenia.
La maturation cérébrale à l'adolescence semble modifier le sommeil. Le dysfonctionnement de la maturation cérébrale à l'adolescence dans la schizophrénie pourrait donc entraîner des perturbations spécifiques du sommeil. Nous avons synthétisé les données sur le sommeil et la maturation cérébrale dans la schizophrénie. Nous avons ensuite évalué l'état des connaissances actuelles sur le sommeil dans la population à Ultra-Haut Risque (UHR) de psychose. Une revue de la littérature systématique sur la base de données PubMed et ScienceDirect a été réalisée sans bornes de durées. Les mots clés suivants ont été utilisés: sleep disorder AND ultra-high-risk OR psychosis risk mental states OR at-risk mental state. Cette recherche a permis d'identifier sept études s'intéressant aux troubles du sommeil chez les patients à risque. L'allongement de la latence d'endormissement semble être l'anomalie du sommeil la plus retrouvée à la fois chez les patients avec schizophrénie et chez les UHR, signe d'une perturbation du sommeil homéostatique et circadienne. De cette recherche, nous retenons qu'il semble pertinent d'évaluer le sommeil dans cette population, par des méthodes subjectives et objectives, pour permettre une prise en charge par thérapie cognitivo-comportementale. Le sommeil pouvant possiblement permettre à terme de modifier l'évolution des patients UHR : diminuer l'intensité des symptômes, l'impact fonctionnel des troubles voire retarder l'entrée dans la schizophrénie. Ce sujet est donc une voie de recherche pour une meilleure compréhension de la physiopathologie de la schizophrénie.
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  • HAL Id : dumas-02294381 , version 1

Citer

Valentine Morin-Bernard. Les troubles du sommeil dans la population à ultra-haut risque de psychose et ses liens avec la maturation cérébrale à l'adolescence. Médecine humaine et pathologie. 2018. ⟨dumas-02294381⟩
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