C. Aubry and J. Pourias, « L'agriculture urbaine fait déjà partie du « métabolisme urbain » », in Nature et Agriculture pour la ville, Les nouveaux désirs des citadins s'imposent, pp.135-155, 2013.

T. Bassett, « Reaping on the margins. A century of community gardenning in America », Landscape, n°2, pp.1-8, 1981.

L. Baudin, L. Clezio, J. Querel, and L. , Nantes, cité créative ? Les jardins familiaux, un espace public au service du lien social, 2012.

M. Bonnard, Jardins collectifs et aménagements urbains : vers une nouvelle forme d'espaces verts en ville ?, Mémoire de Master 1 encadré par Marie M, p.193, 2013.

L. Boukharaeva and M. Marloie, « L'utilisation des sols par le jardinage urbain à grande échelle de Russie », Economie rurale, pp.176-191, 2011.

C. Buchmann, « Cuban Home Gardens and their role in social-ecological resilience, Hum Ecol, vol.37, pp.705-721, 2009.

P. Cardon, « Les effets de la mobilité résidentielle des retraités sur leur alimentation », Recherches familiales, n°6, pp.105-115, 2009.

F. Caillavet and V. Nichèle, « Autoconsommation et jardin. Arbitrage entre production domestique et achats de légumes », Economie rurale, vol.250, pp.11-20, 1999.

F. Caillavet, C. Lecogne, and V. Nichèle, « La consommation alimentaire : des inégalités persistantes mais qui se réduisent, pp.49-62, 2009.

J. N. Consalès, Les jardins familiaux de Marseille, Gênes et Barcelone : entre enjeux potentiels et fonctions réelles de l'agriculture urbaine », Rives nord-méditerranéennes, n°15, p.13, 2003.

N. Darmon, P. Martin, P. Scheromm, F. Ghestem, P. Marchand et al., Community gardens in poor neighborhoods in France : a way to re-think food practices ? », Appetite, n°166, pp.589-598, 2017.

A. Degenne, G. Grimler, M. O. Lebeaux, and Y. Lemel, « La production domestique atténue-t-elle la pauvreté ? », Economie et statistique, vol.308, pp.159-186, 1998.

C. Delay, A. Frauenfelder, and L. Scalambrin, « « On sait ce qu'on mange » : jardin familial et mode d'alimentation population », Sociologie et sociétés, n°2, pp.37-57, 2014.

M. Ernwein, Renouveau des jardins : clés pour un monde durable ? », Natures Sciences Sociétés, n°21, pp.436-444

F. Franceagrimer, Evaluation de la production d'une parcelle de jardin familial, p.4, 2009.

G. Fumey, « La mondialisation de l'alimentation », L'information Géographique, n°71, pp.71-82, 2007.

G. Fumey, « Penser la géographie de l'alimentation, pp.35-44, 2007.

G. Giacché, L. Caro, and Y. , « Jardins partagés : une contribution habitante au système agrialimentaire territorialisé rennais », Vertigo -la revue électronique en sciences de l'environnement, n°21, p.23, 2018.

S. Gojard and F. Weber, Jardins, jardinage et autoconsommation alimentaire », INRA Sciences Sociales Recherche en économie et sociologie rurales, n°2, p.4, 1995.

L. Granchamp-florentino, « L'agriculture urbaine : un enjeu de la vile durable », Revue de Sciences sociales, pp.142-152, 2012.

M. Grenet, E. Rémy, M. Canavèse, and N. Berthier, « Des jardiniers à l'épreuve du sol urbain : l'exemple des jardins collectifs en France, p.17, 2016.

C. Grignon and C. Grignon, « Alimentation et stratification sociale », Cahiers de nutrition et de diététique, n°21, pp.40-49, 1986.

J. P. Guérin and H. Gumuchian, Ruraux et rurbains : Réflexions sur les fondements de la ruralité aujourd'hui, pp.89-104, 1979.

C. Guinchard, Les jardins dans la ville entre nature et culture », Lectures, p.5, 2014.

X. Guiomar, « Les utilisations sociales de l'agriculture aux marges de la ville : les jardins d'insertion en Ile-de-France, Innovations économiques, n°9, pp.111-125, 2009.

F. Guyon, « Les jardins familiaux aujourd'hui : des espaces socialement modulés », Espaces et sociétés, n°134, pp.131-147, 2008.

D. Lemarquand, Un potager dans le jardin : une production sociale ?, Mémoire de M1 encadré par Marie M, p.97, 2016.

M. Marie, Estimation de la contribution de la production potagère domestique au système alimentaire local, p.22, 2018.

O. Martin, L'analyse quantitative des données (4 ème édition, p.128, 2017.

P. Mundler, J. N. Consalès, G. Melin, C. Pouvesle, and P. Vandenbroucke, Tous agriculteurs ? L'agriculture urbaine et ses frontières », Géocarrefour, n°89, pp.53-63, 2014.

P. Nahmias, L'habiter citadin interrogé par l'agriculture urbaine, p.409, 2017.

P. Nahmias, L. Caro, and Y. , Pour une définition de l'agriculture urbaine : réciprocité fonctionnelle et diversité des formes spatiales, pp.1-16, 2012.

V. Nichèle, E. Andrieu, C. Boizot-szantai, F. Caillavet, and N. Darmon, « L'évolution des achats alimentaires : 30 ans d'enquêtes auprès des ménages en France », Cahier de nutrition et de diététique, n°43, pp.123-130, 2008.

M. Plessz and S. Gojard, « La consommation de légumes des ménages français : préparation domestique ou achats de produits transformés, Aliss Work paper, p.28, 2010.

J. Pourias, C. Aubry, and E. Duchemin, « Is food a motivation for urban gardeners ? Multifonctionnality and the relative of the food function in urban collective gardens of Paris and, 2016.

. Montreal, Agriculture and Human Values, n°33, pp.257-273

J. Pourias, A. C. Daniel, and C. Aubry, « La fonction alimentaire des jardins associatifs urbains en question, pp.333-347, 2012.

J. Pourias, E. Duchemin, and C. Aubry, « Products from urban collective gardens : Food for thought or for consumption ? Insights from Paris and Montreal », Food Systems and Community Developement, n°5, pp.175-199, 2015.

G. Roustang, « Autoproduction accompagnée, innovation et sociétale, p.14, 2012.

P. Scheromm, « L'expérience agricole des citadins dans les jardins collectifs urbains : le cas de Montpellier, Développement durable et territoires, n°1, p.22, 2015.

C. Spiellemaeker, Le monde alpin et le rhodanien : revue régionale d'ethnologie, pp.165-172, 1984.

F. Weber and M. Pluvinage, « Les jardins populaires : pratiques culturales, usages de l'espace, enjeux culturels », Ministère de la Culture, p.211, 1992.

F. Weber, « Réduire ses dépenses, ne pas compter sont temps. Comment mesurer l'économie domestique ? », Ethnographie économique, pp.5-28, 1996.

, Angers ville gourmande : Quelques pratiques de l'agriculture urbaine, p.36, 2016.

. .. Introduction-generale,

. .. Jardins-collectifs,

. .. Jardins-familiaux,

. .. , Histoire des jardins familiaux et partagés et héritage des jardins ouvriers, p.9

. .. Jardins-partagés,

.. .. L'autoproduction,

.. .. Le-rapport-au-jardin,

, Les jardins caennais : récent terrain d'étude de géographes

, Les jardins collectifs et les aménagements urbains

. .. Sociale, 15 la contribution de la production potagère domestique au système alimentaire local, Les jardins potagers privés comme production

. .. Les-sites-récents,

L. and ». .. ,

. .. Les-jardins-partagés,

. .. Methodologie-de-recherche,

. .. Enquêtes-de-terrain,

. .. , Enquête par entretiens auprès des structures gestionnaires des jardins, p.32

. .. Enquête-par-questionnaires,

, Présentation de l'enquête par questionnaires

, Enquête par entretiens auprès des jardiniers

, Présentation de l'enquête par entretiens

. .. Analyse-diachronique,

, Statistiques et cartographie des jardins collectifs à travers le temps

, Première période : Les jardins collectifs comme jardins de guerre

, Deuxième période : Les jardins collectifs comme jardins ouvriers

, Troisième période : Les jardins collectifs comme jardins familiaux

-. Partie-2 and . .. Ville, 1.2. Cartographie des surfaces à l'échelle de l'agglomération

. Etude and . .. Jardins,

, 2.4.3. Montants des achats de graines et de plants

-. Partie-3 and . .. Ville,

. Composition, . Sociale, and . .. Jardins,

. Caracteristiques and . .. Jardiniers,

. .. Offre-et-demande,

. .. Jardins-partages, 1.2. Résultats de la CAH à l'échelle des parcelles (carto des sites et de l'agglomération)

. Origine, . Sociale, and . .. Jardiniers,

, Rappel de la situation sociale des jardiniers

. .. Autoproduction-alimentaire,

. .. Consommation-alimentaire,

. .. Proposition-de-typologie,

. .. Jardins-partages,

. .. Conclusion-generale,

. .. Bibliographie,

. .. Annexe-n°1-:-livret-monographique, . Iii, . .. De-beaulieu--caen, . Iii, . Du et al.,

. .. Annexe-n°2-:-questionnaire,

. Liii, . Des, and . .. Sociaux, de parcelles : 23 Surface du site : 13031 m² Cotisation annuelle : 30? Surface moyenne des parcelles : 567 m² Surface moyenne cultivée : 301 m² Mode de gestion : Location

, Commune de localisation : Ifs Distance moyenne au jardin : 839 m SITE DE CORMELLES Nombre de parcelles : 210 Surface du site : 65166 m² Cotisation annuelle : 80? à 130? Surface moyenne des parcelles : 310 m² Surface moyenne cultivée : 143 m² Mode de gestion : Association de défense et de protection des jardins familiaux de Cormelles & services espaces verts de Caen la mer Appartenance des terrains : Mairie de Caen Date de création : 1961 Commune de localisation : Cormelles-Le-Royal Distance moyenne au jardin : 2005 m SITE DE COLOMBELLES Nombre de parcelles : 19 Surface du site : 3680 m² Cotisation annuelle : 65? Surface moyenne des parcelles : 194 m² Surface moyenne cultivée : 105 m² Mode de gestion : FNJFC (comité local) Appartenance des terrains : Mairie de Colombelles Date de création, Commune de localisation : Carpiquet SITE D'IFS Nombre de parcelles : 20 Surface du site : 3232 m² Cotisation annuelle : 70? Surface moyenne des parcelles : 162 m² Surface moyenne cultivée : 86 m² Mode de gestion : Association des jardins familiaux d'Ifs Appartenance des terrains : Mairie d'Ifs Date de création, 2008.

, Au sein de ces groupes des subdivisions existent, comme le montre le graphique de l'ACP. Les ellipses représentées en orange divisent les groupes en fonction de la représentativité de ces derniers (les individus appartenant aux sous-groupes A1 et B1 sont très représentatifs des groupes A et B). Les petites ellipses représentées en jaune montrent la répartition des individus au sein de ces sousgroupes

, Les jardiniers particulièrement représentatifs du groupe A (les plus à gauche de l'axe) seraient donc issus de l'exode rural lié à l'industrialisation des villes de la fin des années 1960 (R. Hérin, 2006), cela se traduit par la sur-représentation d'ouvriers parmi ces jardiniers et par leur répartition au sein des sites les plus anciens comme celui de Cormelles, créé en 1963 à destination de ces ouvriers d'origines rurales au sein duquel ils représentent la moitié des enquêtés (de manière plus réduite sur les sites de Fleury et du Chemin Vert). L'enquête par entretiens confirme cette hypothèse grâce au parcours résidentiel des enquêtés appartenant à ce groupe comme en témoigne Mr A (site du Chemin Vert, 65 ans) « je suis venu travailler à Caen à l'âge de 16 ans, j'étais en foyer de jeunes travailleurs » et Mr I (site du Biez, 72 ans), « de mes 15 à mes 20 ans [...] j'ai fait une formation [...] en 1964 je suis allé là où ça payait le mieux [...] donc je suis allé à la RVI (Renault Trucks) ». Le second axe peut également expliquer la sur-représentation de ce groupe dans la population étudiée. La plupart des jardiniers sont des hommes en couple (les données sont biaisées par les quelques couples rencontrés dont seul l'homme prenait la parole), leur situation maritale leur permet ainsi de résider en habitat individuel (plus de revenus disponibles), Finalement, les résultats de cette analyse permettent d'émettre des hypothèses quant aux logiques de cette répartition. La première peut tenter d'expliquer l'importance du groupe A (plus les groupes se rapproche des variables néo-jardinières, moins ces derniers comptent d'individus)

, Les résultats de cette typologie ont été croisés avec la classification issue de la CAH sur les surfaces (travail de SIG), ces derniers sont exposés dans le tableau suivant. La majorité des jardiniers de chacun des sites appartient au groupe A (origine rurale), la classe B2 issue de la CAH (sites où la surface cultivée est très faible) présente une part importante de néo-jardiniers (6 points de pourcentage supérieur à la part à l'échelle de l'agglomération) ce qui est particulièrement intéressant

, Répartition des variables relatives aux productions légumières des jardiniers, 2019.

T. Des and . Legumieres,

, Certaines variables sont issues du regroupement de plusieurs modalités qui ne représentaient qu'un petit nombre d'individus (moins de 10% de la population). Ainsi, les légumes « oubliés » regroupent les salsifis, asperges rutabagas, topinambours, les blettes et les panais, de la même manière les légumes « exotiques » regroupent les melons, cornichons, maïs, pastèques, cacahuètes, oca du Pérou, acacia, moringe et aroche. Pour rendre l'analyse la plus pertinente possible, De la même manière que pour l'étude des profils sociaux des jardiniers, une étude statistique a été menée pour dresser la typologie des productions légumières

, Pour étudier les relations entre les différentes variables, c'est une nouvelle fois l'analyse en composantes principales qui a été mobilisée sous XLSTAT. Les résultats du croisement des deux premiers axes sont présentés dans le graphique ci-dessous, ces derniers expliquent 25% de la variabilité

, Le premier axe (A) repose sur des variétés de légumes assez courantes (cultivées par au moins un jardinier sur quatre), celles-ci correspondent globalement aux légumes primeurs (petits pois, fèves et mange-tout) cultivés au printemps et aux légumes à soupe (poireaux, choux et navets) cultivés jusqu'en début d'hiver, les alliacés cultivés tout au long de l'année (oignons, échalotes et ail), ce premier axe est donc caractérisé par la durée de la production (quatre saisons ou non). Le second axe (B) repose sur des variétés de légumes moins courantes et plus faciles à produire, Les dix-huit variables se répartissent autour de deux grands axes perpendiculaires l'un à l'autre qui permettent de dégager des tendances

, Le coefficient de corrélation est globalement faible (inférieur à 0,5) mais certains compris entre 0,3 et 0,4 confirment que les variables qui influencent les axes sont effectivement liées. Les plus importantes sont entre les poivrons et les piments (r² = 0,4) et entre les navets et les épinards (r² = 0,4), une analyse des corrélations entre les variables a été réalisée

, au-dessus celles-ci sont moins nombreuses et plus éloignées les unes des autres. Le graphique ci-dessous permet de visualiser la répartition de ces groupes, ces derniers ont été déterminés grâce à la position des observations et la distance qui les séparent. Les individus se diviseraient alors en trois grands groupes avec d'une part les jardiniers qui cultivent un grand nombre des légumes de quatre saisons en plus du fond commun (au moins la moitié des variétés), ces derniers sont les plus nombreux (50% de l'échantillon), les jardiniers du deuxième groupe se caractérisent par l'absence des variétés 4 saisons et d'été (moins de la moitié des variétés qui influencent les deux axes) d'une part et la forte représentation des légumes du fond commun d'autre part, ces jardiniers représentent 41% de l'échantillon. Enfin, les jardiniers du troisième groupe se caractérisent par des variétés d'été (au moins 4 sur les 7), Les observations se répartissent sur ces axes de manière assez homogène (aucun groupe ne semble se dégager de prime abord), ces dernières sont plus nombreuses et plus concentrées en dessous de l'axe A (négatives à l'axe B)

, 50% de l'échantillon) qui se caractérise principalement par des cultures de quatre saisons c'est-à-dire les légumes à soupe (choux, poireaux, navets), les primeurs (petits pois, fèves, mange tout) et les alliacées (échalotes, oignons et ail) en plus des légumes du fond commun (tomates, salades, radis

, Le jardinage est considéré comme une activité solitaire pour 70% d'entre eux mais ce sont ceux qui s'organisent le plus entre eux, notamment par le biais d'échanges de plants. Les productions sont transformées et conservées par la congélation (80%), les confitures (40%) et les conserves (30%)

, La présence de ces jardiniers s'étale entre les mois de Mars à Octobre et s'intensifie entre Mai et Juillet. Le jardinage est considéré comme une activité solitaire où la famille apporte son aide uniquement pour les grands travaux (nettoyage, récoltes...), les jardiniers s'organisent peu entre eux. commun sont prioritaires (salades, pommes de terre, tomates, radis) auxquels s'ajoutent des variétés d'été (artichauts) et des fleurs, Le deuxième groupe est composé de 64 jardiniers

, Illustration des potagers d'été, ici rue Verte (Jégat, 2019.

, qui se caractérisent principalement par des variétés de légumes d'été, assez simples à produire et qui ne nécessitent que très peu de soin auxquelles s'ajoutent les variétés issues du fond commun ici particulièrement représentées (toutes les jardinières et tous les jardiniers font quasiment toutes les variétés). Les productions sont également caractérisées par la présence de fruits chez l'ensemble des jardiniers, Le troisième et dernier groupe est composé de 13 jardiniers (8% de l'échantillon)

, La présence au jardin s'étale entre les mois de Mars et Novembre et est marquée durant les mois d'été, le jardinage est une activité familiale pour près de la moitié des jardiniers (48%), celle-ci est une activité à part entière puisqu'un budget conséquent y est investi (210?/an en moyenne)

, Les jardiniers du groupe cultivant principalement les variétés du fond commun le feraient davantage pour le caractère utile de ces légumes comme en témoigne ces jardinières du site du Calvaire St Pierre « pour me constituer une base alimentaire, et puis mes enfants n'aiment pas tous les légumes » et du site de Colombelles « les produits qu'on va utiliser énormément [comme] la tomates, les haricots, les petits pois [...] et puis tout le monde en mange ». Enfin, les jardiniers du groupe cultivant les variétés d'été le feraient pour des raisons de facilité comme le montre ce jardinier du site de l'Odon « tout ce qui est citrouilles, Les résultats de cette analyse permettent d'émettre des hypothèses quant aux logiques de cette répartition. La principale serait que les jardiniers choisissent les variétés qu'ils cultivent en fonction de la destination de cette dernière et du rapport qu'ils entretiennent avec leur production

, Les jardiniers du groupe des quatre saisons sont présents dans la plupart des sites de l'agglomération avec une sur-représentation au sein des sites composés de parcelles de grande taille très productives (A2) et des sites de parcelles de plus petite taille qui restent productives (B3), Les jardiniers du groupe fond commun sont particulièrement représentés dans les sites où les parcelles sont de petites tailles et peu productives (B2) à Cormelles (parcelles plus grandes et plus productives). Enfin, le groupe été est particulièrement important dans les sites très peu productifs (B2)

, Répartition des groupes parmi les classes issues du travail de SIG et de la CAH

, La plupart de l'hétérogénéité s'explique par la combinaison ou non de plusieurs saisons Répartition des variables relatives à la consommation alimentaire des jardiniers (Jégat, 2019) de productions (primeurs, alliacées, légumes à soupe) et par la présence ou l'absence des variétés de légumes plus rares, faciles à produire notamment l'été. 38% d'entre eux. Ces jardiniers sont particulièrement représentés au sein des sites de Beaulieu, Les jardiniers des jardins familiaux de l'agglomération caennaise présentent une diversité importante dans leurs productions légumières (jusqu'à 25 situations différentes sur les quelques variables mobilisées)

, ces derniers sont principalement caractérisés par une production qui représente l'ensemble des fruits et légumes consommés durant l'été et un jardin qui peut être qualifié de rentable. Ces jardiniers se distinguent par un approvisionnement qui se fait dans les marchés (62%), les productions sont peu transformées puisque 27% des jardiniers les consomment exclusivement au moment des récoltes (5 points supérieurs à la moyenne) et quelques-uns font des confitures (35%). Ces jardiniers sont sur-représentés dans les sites du Biez, de la Gronde, Le deuxième groupe rassemble 17% des jardiniers enquêtés