Utilisation des traitements inhalés dans la broncho-pneumopathie chronique obstructive : identification de facteurs de mauvaise administration
Résumé
Introduction : La BPCO est une maladie respiratoire chronique fréquente, dont le coût est estimé à 3,5 milliards d’euros par an en France. Cette pathologie pourrait être la 4ème cause de décès dans le monde en 2030, et représente donc un véritable problème de santé publique. Le traitement repose sur la prise des inhalateurs. Mais les dispositifs utilisés nécessitent une éducation et une prise adaptée. Un grand nombre de patients réalisent des erreurs. L’objectif principal de cette étude est d’interroger les patients sur leurs conditions réelles d’utilisation, en évaluant dans un premier temps le pourcentage de mauvaise utilisation et dans un deuxième temps les facteurs associés à une mauvaise utilisation.
Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle et transversale, auprès de patients atteints de BPCO dans les Alpes-Maritimes. Les données ont été recueillies à partir d’un questionnaire et de l’observation de la prise du traitement à domicile, en conditions réelles.
Résultats : 91 patients ont été inclus et 35,16% ont réalisé une inhalation parfaite, alors que 92,31% jugent le dispositif facile à utiliser. Notre travail montre que les patients ont peu de connaissance de leur maladie. La relation entre les patients et les professionnels de santé reste pauvre (on retrouve un manque d’évaluation) et mérite d’être améliorée. Le suivi par un pneumologue est un facteur prédictif de bonne utilisation. Les outils existants sont une aide à la bonne utilisation, notamment la lecture de la notice dans ce travail. Parmi les conditions habituelles d’administration, l’utilisation de l’inhalateur à heure fixe pourrait être un facteur prédictif de bonne utilisation.
Conclusion : Le suivi par un pneumologue et la lecture de la notice sont des facteurs prédictifs de bonne utilisation. Il est nécessaire d’améliorer l'efficacité d’administration du traitement en sensibilisant les professionnels de santé et les utilisateurs. Cela est réalisable en s’aidant des outils disponibles et performants; et en favorisant un suivi rapproché réalisé par l’ensemble des professionnels de santé.
Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle et transversale, auprès de patients atteints de BPCO dans les Alpes-Maritimes. Les données ont été recueillies à partir d’un questionnaire et de l’observation de la prise du traitement à domicile, en conditions réelles.
Résultats : 91 patients ont été inclus et 35,16% ont réalisé une inhalation parfaite, alors que 92,31% jugent le dispositif facile à utiliser. Notre travail montre que les patients ont peu de connaissance de leur maladie. La relation entre les patients et les professionnels de santé reste pauvre (on retrouve un manque d’évaluation) et mérite d’être améliorée. Le suivi par un pneumologue est un facteur prédictif de bonne utilisation. Les outils existants sont une aide à la bonne utilisation, notamment la lecture de la notice dans ce travail. Parmi les conditions habituelles d’administration, l’utilisation de l’inhalateur à heure fixe pourrait être un facteur prédictif de bonne utilisation.
Conclusion : Le suivi par un pneumologue et la lecture de la notice sont des facteurs prédictifs de bonne utilisation. Il est nécessaire d’améliorer l'efficacité d’administration du traitement en sensibilisant les professionnels de santé et les utilisateurs. Cela est réalisable en s’aidant des outils disponibles et performants; et en favorisant un suivi rapproché réalisé par l’ensemble des professionnels de santé.
Domaines
Médecine humaine et pathologie
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
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