, Donc tout ça se faisant, je voyais bien que j'avais pas le temps, pour faire d'autres choses. Et oui, moi l'associatif (je vais parler de l'associatif en majorité) ... je vois bien que... tu vois souvent il y'a quand même ce truc un peu, caricatural de "c'est que des gens au chômage

C. Oui-oui, Tu voulais t'émanciper de ça en regagnant du temps quoi

L. Voilà, comment faire pour apporter vraiment quelque chose à la société, fin, pour moi le social c'est pas améliorer le logiciel d'une société, c'est sympa si t'es dans un certain (inaudible) technologique pourquoi pas. Je pourrais me dire que bon mettons aujourd'hui on a besoin d'électricité. On pourrait avoir des structures qui soient propres et qui ont besoin de technologies. Pour monitorer tout ça y'a besoin d'informatique. Y'a des besoins éthico-acceptables. Mais bon en vrai c'est plus pour améliorer les rendements et tout ça donc, du temps, et me reposer les idées que j'avais à la base de tout ça

, cadré 35h c'était une vision qui ne correspondait pas à une vision que tu avais du travail avant ? Où elle s'est construite justement en confrontation avec ce milieu dans lequel t'es rentré et qui au final, t'as fait te poser la question sur le travail ? L. ? je pense que j'ai toujours eu ce truc de loin quelque part tu vois, sans avoir jamais vraiment poser des mots dessus tu vois. Je me suis toujours dit qu'effectivement, le travail... c'est déjà difficile de définir travail, tu vois le travail. Comme y'a pleins de définitions qui se confrontent tu vois, le travail c'est juste la transformation que tu fais de quelque chose, d'une matière ou de personne, tu les aide à aller vers quelque chose, pour moi c'est que ça le travail, c'est une action en quelque sorte

T. Qui and ?. L. Qui, Même dans les conversations que tu as avec tes parents, je suis un peu le cul entre deux chaises tu vois. Mon père et ma mère sont un peu ouvriers, un peu prolos, et j'ai mon beau-père qui est arrivé

, Je pense que je peux comprendre j'ai à peu près le même système dans la famille (rire)

L. , En fait c'est la question participer, c'est ça qui est vicieux. C'est souvent quelque chose de collaboratif pour construire une société pour que l'on puisse vivre ensemble, mais finalement... mais finalement c'est beaucoup plus compliqué que ça, c'est le pouvoir de certaine personne très précise, rire) okay. Et, bon jeune tu vois bien, tu bois beaucoup ce que les gens disent, fin tes parents, tu bois beaucoup de tout ce qu'il se dit

T. , Donc une sorte de mensonge qui s'est confirmé après

L. Ouais, Enfin c'est un mensonge qui est (inaudible) par expérience. Quand je suis rentré dans le vrai monde du travail, là je me suis confronté au truc c'est que tu travailles que pour améliorer le quotidien de l'entreprise

T. , 'as pas trouvé de sens quoi

L. Non, t'en cherches, tu peux essayer d'en chercher, mais y'en a pas vraiment quoi, voilà c'est voilà

T. , Et pour étayer ces trucs, du coup c'est de la documentation familiale j'imagine et tout ça

L. Alors, Moins maintenant, mais à l'époque il est très normé. Y'avais pas le genre de discussion, et le peu de fois où on les avait, ça allait pas très loin. Voilà. ? Pour ce qui est de moi personnellement. C'est un peu ma soeur. Qui a beaucoup aidé et apporté. Qui est pareil très entravé, mais qui a su parfois lancer des idées, des questions... peut-être elle m'a amené à quand même avancer là-dessus. Après y'a beaucoup d'oeuvre de lectures... j'ai une sorte de dyslexie qui m'empêche de, fin j'ai un trouble de la concentration qui m'empêche de lire en fait. Donc en fait lire c'est impossible, je peux pas... des BD mais c'est tout. Donc malheureusement je peux pas m

L. , Et voilà ! C'est bien quelques années plus tard où effectivement j'ai découvert des méthodes, des collectifs voilà qui proposaient effectivement des arpentages, des conférences gesticulées, enfin bon (inaudible)... c'est quoi la question (rire)

T. , On était sur une enfilade de questions. Donc là du coup 2015. C'était pendant que tu étais sous contrat ? L. Voilà c'est ça. Je me voyais pas passer des années comme ça

, Et t'avais quel âge, une petit vingtaine ? L. Bah, c'était-il y'a quatre ans, donc 29 ans. (28 peut-être). C'

, c'est c'est... et ça ils le font beaucoup dans les technologies et l'informatique, c'est

L. Ouais-c'est-Ça.-c'est-l'esprit-corporate and . Ça, Ils essayent d'utiliser tous ces mots-là. Ils veulent vraiment, des fois où ça change ! Là ils sont en train de changer. Des fois ils mettent des mots, et d'autres mots pour pas qu'on s'habitue et voilà. Tu vois là par exemple je suis en clientèle chez ? qui, et je vois bien qu'ils ont changé leur techniques, leur communication internes. Et c'est très

L. Ouais-c'est-Ça, Faudra que j'en parle aux personnes responsables de ce truc-là. Malheureusement ils sont pas à N.?, c'est pas loin de Paris. Ouais tu sais où tu rentres. Et donc... ça ça fonctionne plus sur moi effectivement, on va aller voir le bilan de ta boîte là, t'as tant de bénéfice et tout. Tu penses que t'es patron et tout ils se font pas plaisir ? Ou nous aussi il faut qu'on vive sur la réserve ?" T. Là c'est gagné

L. Voilà, Puis ils leurs font peur aussi. Moi ça m'a fait tellement plaisir de faire, "bonjour la RH, vous signez mon papier et je me tire

, Une ½ heure plus tard t'as mon directeur de pôle qui m'a convoqué tout de suite tu vois. Et concrètement, il a essayé de me faire peur. Pour m'éviter de partir. Moi je lui ai dit, que j'avais des propositions ailleurs, pour pouvoir gagner du temps etc

L. , Absolument pas ! Lui il en rigolais devant moi, Ah ah tu vois machin, pis on va te donner un petit truc, tu vois on peut manoeuvrer on peut

T. and .. L. , Ouais voilà, négocier voilà je cherchais le mot

.. Et-du-coup-c'est-Ça, Après c'est peut-être une vérité pour ces personnes-là tu vois

. De-mouvement-euh-?-l.-y', a des gens qui ont, peur, et qui sont effectivement apeurés de partir parce qu'il y a cette communication qui marche très bien sur ces gens-là, et il y'a d'autres gens, qui suite à une certaine expérience de ça, qui sont équipés d'expérience techniques et autres, pour « se vendre » entre guillemets. Ils ont plus peur en fait de partir. Et ça ça fait peur

, qui sont pas salariés. C'est ça qu'ils ont, et tu te dis ça fait chier en fait parce que, j'aimerais bien pouvoir leur dire, fin non j'en sais rien, plus qu'on puissent valoriser, Tu passes toutes tes journées dans les assos, tu fais pleins de trucs

T. , Ouais comme le travail domestique qui est pas prit en compte

!. Exactement and . Voilà,

T. , Oui on en été au moment où vous avez créés, enfin créée, ça fait un peu divin mais

L. .. Ouais and . Là, de ce côté-là, les personnes qui été là, (il cite les personnes présentes, deux sont encore actives de manière régulière et centrale à D° T. et S.), et V°, il a repris un emploi parce qu'ils étaient étudiants, et puis voilà quoi ! Le temps bouffé par, fin bon. Donc c'était bien reçu, c'était cool. Et c'est vrai que comme c'était nouveau pour moi, bon y'a eu le temps que ça se fasse, je suis venu quand même au départ, après tous les cafés j'ai fait, je savais pas comment chercher le local et tout donc ça c'est eux qui ont, qui été occupé, c'est des gens qui se connaissaient, qui ont cherché le local et tout. Puis y'a eu les premières fêtes pour apporter l'argent pour le crowdfunding et les travaux etc. Voilà. Et après donc oui, l'idée j'ai pas poussé le truc, parce que c'est le temps de rentrer dans

, Tu t'es un peu introduit aux codes du militantisme

L. Ouais-c'est-Ça, Et comme tu disais tout à l'heure, c'est pas facile d'y rentrer. Franchement, ça fait super peur, mais c'est des personnes qui savaient déjà fonctionner ensemble. Et c'est pour ça que, d'ailleurs ce qui est super chouette, c'est la vie collective ! Le fait d'avoir fait du moins, d'avoir poser la question d

T. , Ouais les réunions formations

L. , Ouais voilà c'est ça, moi je suis rentré sans ça, sans connaître personne, sans tout ça. Je me suis fais violence d'ailleurs, tu vois avec la réserve que j'ai tu vois c'était pas facile. C'est bien d'avoir deux trois personnes du collectif qui viennent

L. Tu-vois-c'est-le-genre-de-personne-lui-en-font-Énormément and C. S. , Ah oui fait s'occuper de ça pour ça, faut pas oublier ça et machin

T. , Du coup j'imagine que ça avait un peu accéléré le processus, ou au moins valider l'idée que c'était une bonne idée

, Ça a validé l'idée de

. Et, Donc j'ai quitté mon taf donc en 2016 comme je t'ai dit tout à l'heure, en février donc j'ai repris avec un client... mais en fait j'ai travaillé que 8 mois ! Et après j'ai pas travaillé pendant un an

, Ah oui du coup c'est carrément mieux payé en indépendant ! (rire)

L. Ah, . Fait-une-rupture-conventionnelle-en, and . Fait, En fait j'ai eu mon chômage, et comme je suis -en fait j'ai un statut un peu particulier, en fait je suis gérant d'une URL, en tout cas je suis créateur d'entreprise, et comme je suis créateur d'entreprise, j'ai pas besoin d'aller pointer à pôle emploi. Bah en fait, tant que je dis pas stop à mes allocations, fin y'a juste mes ré-inscriptions à faire de temps en temps, et j'ai un PV annuellement à remettre si je me rémunère. Donc tant que je dis rien

!. Voilà, . Si-je-ne-veux-pas, and . Travailler, je ne travaille pas ! Il me reste X jours, parce que je me suis aussi un peu payé pour repousser tu vois le truc

, Donc je suis passé indépendant, j'ai taffé un peu pour ramassez un peu de thunes en gros voilà, clairement, pour me faire une petite réserve. Parce que j'avais envie de financer des choses. Donc que j'ai d'ailleurs financé, anonymement parce que ça m'intéresse pas, mais de balancer un peu de thunes à gauche à droite parce que je trouvais que c'est un milieu qui manque un peu... d'argent en fait. Et voilà. Et donc après j'ai arrêté de travailler parce que j'avais mes allocations et tout, Donc oui, pour revenir à tout ça

, Genre presque à temps plein

L. Alors, je reviens sur le truc que c'est pas facile d'intégrer des milieux. En tout cas j'ai effectivement bah, j'y allait deux ou trois jours par semaine effectivement. Voilà, pour faire des travaux, après pour faire de la compta, un jour c'était la compte, j'y allais pour le bar deux jours par semaines

T. , Et du coup comment -désolé je te coupe hein -, est-ce que tu as choisi du coup ces tâches parce que c'était un domaine qui t'aurais permis de t'intégrer, ou est-ce que c'est des tâches au final « qui t'ont choisi » parce que de toute façon c'était ce qu'il

L. Les-travaux-c'est-juste-parce-que-je-kiffe and L. T. , Mais je kiffe voilà. La compta bah c'est parce que j'ai de l'expérience tout ça, mon beau-père avait une entreprise et m'a montré des trucs, et puis après moi j'ai eu ma boite, j'ai lancé une compta, et j'avais une comptable qui est une experte comptable qui m'expliquait des choses et tout, fin bon, u peu d'expertise. Parce que j'aime bien faire des choses en fait que je sais que ça fait fonctionner le milieu y'a besoin de le faire, bah oui, pour la compta c'est ça : y'a besoin de le faire

J. , On m'avait dit y'a longtemps oui y'a un mec qui s'occuper de la compta avec T. le mystérieux comptable. Au début je pensais que t'étais même un pro

L. , Après (rire), y'a eu le bar, le bar non c'est juste que je trouvais ça super cool, j'ai jamais tenu un bar donc, j'ai kiffé de le faire voilà tout simplement. Parce que ça me fait kiffer de la faire

, mettons le travail de bar, dans tous ces petits travaux. Parce que moi ce qui me marque beaucoup à D°, c'est qu'il y'a pleins de petits travaux de tous les côtés. Organisation, communication, repérage, travaux... etc. Et y'a le bar au milieu de tout ça

, En fait je crois qu'on fait tout pour que le lieu fonctionne et c'est les tâches obligatoires en fait pour que le lieu fonctionne. Par contre c'est, pour le truc du bar, c'est un des trucs le moins pénible dans le sens où ça prend pas la tête. C'est fatiguant parce que t'y vas, pour les gens qui travaillent, t'y vas après ton taf, mais t'as pas besoin de penser "bah alors attends moi j'ai, douze factures que je dois aller payer avant le tant, j'ai 2000 euros sur le compte mais faut que j'aille déposer les sous

T. , Tu veux dire ça te permet de penser à ça en même temps ?

L. , Non non justement. C'est quelque chose qui physiquement est facile à faire, enfin si tu n'es pas handicapé, si tu es capable physiquement de le faire, si t'as l'énergie. Tu peux le tenir facilement, tu viens un soir et puis voilà

T. , Ouais ça déborde du moment où tu es en réunion

L. Tu-sors-de and D. , Fin j'essaie de continuer à différencier le travail. Le travail physique, qui peut être pénible, mais tenir le bar moi je trouve pas ça trop pénible. Enfin pour moi hein. Et y'a des trucs qui sont pénibles parce que ça t'occupe l'esprit. Moi je trouve ça plus pénible quand ça t'occupe l'esprit

T. Tu, Et je t'avoue que y'a pas de caméra derrière, y'a pas de patrons, y'a pas de collègues, y'a pas de paye à al fin, on est censé pouvoir accueillir les gens et pas les envoyer bouler. Y'a des bars où j'ai bossé, bah certains restaient à la porte, vois je te demandais pour la bar parce que tu vois, si je parle de mon expérience, par exemple pour moi ça a été assez, comment dire, déroutant... parce que tu vois je travaille dans des bars depuis 10 ans, et des restos, pour financer mes études

L. Oui-j'avoue and . Eu-d'expériences-de-ce-type-là, On vit ensemble, on fait vivre le milieu ensemble, de manière collective, et c'est vrai c'est complètement différent que le travail... j'avoue je, en fait là je suis en train de me re-apercevoir de ce truc

L. En and . Qu, Enfin on peut discuter, on peut dire non on fait pas les choses. C'est juste que des fois on te propose des choses hallucinantes. Et c'est vrai qu'à D° c'est effectivement, en fait j'en sais rien si c'est comme ça partout, toi qui a vu d'autres milieux

L. , Ça fonctionne quand même pas mal

, Tu vois bien que dans les milieux classico, les milieux salariés, on laisse peu de places à ce que tu as envie et à ce que tu pourrais créer en fait. Même ce que tu pourrais tout simplement créer en fait

. C'est, . Dans-ce, and . Qu, Google Amazon et tout ça. C'est « venaient chez nous, on va discuter ensemble de comment ça va se passer ». Alors c'est un peu vrai pour certaines équipes peut-être, que le quotidien est plus sympathique... mais, t'as toujours une hiérarchie quoi qu'il arrive. Et la solution c'est pas toi, c'est pas collectivement. C'est qu'un. Fin ça se passe comme ça parce que les gens, alors c'est pas Google c'est...trou de mémoire..., une grosse boite... fin bon on s'en fout. Toujours un oui mais, j'ai envie de dire c'est comme N. métropole, et la consultation citoyenne tu vois. C'est "oui venez on va discuter ! Changer enfin". Là en ce moment c'est débattre de la vieillesse de la population etc. Pour avoir participer aux consultations citoyenne autour de l'énergie et voir comment ça se passe. Et puis je vais pas non plus, je mes suis dis, bon allez ! Je vais quand même y aller pour voir quoi, Et là même des gens qui ont à la base pas l'envie de, c'est pas facile à exprimer, mais le fond, c'est ouais carrément, et je trouve que c'est vraiment un modèle qui est à reprendre

T. , Bah du coup tu me fais un ouverture toute trouvée pour parler d'un travail qui me semble important, c'est le travail de prise de décision -que je considère comme travail, mais ça c'est mon avis, peut-être que tout le monde ne le considère pas comme travail -si tu devais partir sur ce parallèle là et voir comment ça fonctionne à D°

L. Ouais, Alors pour le coup, je pratique pas que D° en tant que milieu autogéré. J'ai une autre asso, fin... je recommence. Il me parle de son asso écolo, qui monte un festival dans le L. C'est des gens très jeune, qui découvrent un peu comme moi à l'époque. J'ai pas envie d'utiliser du tout le mot bobo tu vois

, Et donc, pourquoi j'en parle en fait. À D°, on a quand même, on a beaucoup de gens qui sont très habitués à prendre des décisions collectives. Même si l'on a pas forcément les bons outils hein. Parce que, la manière dont on prend la parole, Et, ils ont quand même cette émancipation à vouloir faire quelque chose

L. Dans, D. Dans, and D. , Pardon je prends justement l'exemple et puis après je

C. Qu, Même si on a pas les outils, parce que pour des gens qui sont un peu réservés, un peu moi hein, je me dis qu'il y'a des gens qui ne seraient pas à même de prendre la parole si on leur donne pas ! Si les outils sont pas encore en place, il faudra qu'on le fasse peut-être, voilà

T. , On en a parlé à la dernière AG. J'avais parlé de modération

L. Oui-voilà-c'est-Ça.-c'est and . Intéressant, on va travailler mais ça va venir. Et donc, donc les décisions, je trouve qu'elles sont quand même majoritairement, c'est vrai qu'on laisse le temps aux gens qui ont envie de s'exprimer. Bah c'est vrai qu'on est pas non plus nombreux donc ça fait que si quelqu'un a envie de s'exprimer il va lever la main et on n'est pas vraiment nombreux donc ça fait que, c'est vrai que quand on aura les vrais outils

. Mais, . Pourquoi-je-veux-en-parler, and . Qu, en fait c'est des gens qui découvrent aussi tout ça, et qui sont habitués en fait à, au monde l'entreprise. Et c'est si dans le monde de l'entreprise, faut vraiment que tu parles beaucoup tu vois ! Faut que t'envoi, donc si t'envoie pas, ton idée elle remontera jamais, donc la grosse première année, et demi, c'est même très récent là où ça commence à changer, c'était très difficile de parler ensemble. Y'avait des réunions ça finit, les gens qui, nos membres, les personnes... qui qui... qui sont nos grandes gueules ! J'ai pas d'autres mots, elles étaient toujours les personnes qui finalisaient un peu la, la décision quoi. Qui la formulait avec leur... leur modulation on va dire ça comme ça. Et finalement c'était pas une décision commune, fin un peu, mais formulée à sa manière, et avec les idées qui pourrait corriger sa manière, enfin avec les idées des personnes... qui voilà. Je prends ce lien avec la métropole

, Enfin on a amené des outils, effectivement distribué la parole, le chronomètre, on coupe vraiment les personnes qui sont trop trop à couper voilà, qui sont habituées à ça, voilà, faut vraiment outiller tout ça. Et donc ! Dans le milieu associatif, quand t'es outillé, ça se fait plutôt bien. Et t'arrives à des choses où les gens sont plutôt contents, sont plutôt valorisés, contents heureux. Enfin pourquoi contents parce qu'ils sont valorisés, parce qu'ils peuvent apporter le truc

T. Du, vu que c'est deux milieux qui sont engagés sur quelque chose... la différence c'est quoi ? C'est la politisation, c'est l'apprentissage des règles

L. Ça, En fait, la différence, c'est le niveau de politisation des membres. Certaines personnes, p.20

. Dans-le-coeur-coeur-du and . Truc, Asso à côté), et dans ces trente on devait être 5 à avoir des idées déjà bien déconstruites des choses, c'est tout nouveau hein, c'est, 2016.

T. , Et du coup est-ce que c'était c'est 5 personnes là qui du coup, menaient la danse ?

.. .. , Et du coup, un peu plus personnellement, je pense que le fait que ça ait correspondu l'arrivée à N. avec le moment où, c'était la fin de mes vacances, et c'était le début de mon chômage ressenti, on va dire, parce que bah c'était la première fois de ma vie depuis que j'ai commencé à travailler depuis que j'ai 17 ans, bah que je travaillais pas en fait. Et du coup c'était peut-être aussi un petit substitut de me dire, je vais apporter des choses là-bas, ça va m'occuper du temps, que j'aurais passé surement de travailler quelque part où j'avais pas envie de bosser quoi. Et du coup j'ai essayé un peu dès le début de m'intéresser à plusieurs choses qui s'y passaient, essayer d'être présente sur pas mal de choses, pour ensuite me dire bah voilà, on va s'intéresser sur le we, on va s'intéressé sur les arpentages, sur des choses qui, Non non du tout ! Absolument pas ! Là justement nous nous on étaient justement à dire... euh Le festival qu'on a monté et qu'on désire refaire là, l'idée c'est de présenter toute les alternative de vie, écologique et autres, pleins de trucs. Et tu vois bien que c'est très limité

, Tu veux dire les commissions ?

I. , Ouais les commissions en elle-même, en fait au final ça m'intéresse pas trop, je crois. Parce que ça touche... c'est pas que ça m'intéresse pas, c'est que j'ai l'impression d'être pas assez impliqué tu vois, j'ai l'impression que c'est des trucs auxquels faudrait que je sois, que j'y pense tous les jours

, Que ce soit une nouvelle forme de travail imposé quoi

I. Oui and . Bah, est un lundi toutes les trois semaines, et je vais à D° et j'ai l'impression de faire un truc cool, et tu fais la commande des futs de bière, je trouve ça cool, ça permet aussi d'attiser un peu ma curiosité personnelle, de me dire tiens combien de futs on boit à D°, faire les calculs dans ma tête de combien de litres ont été bu et tout, je trouve ça marrant. Et du coup, j'ai l'impression que ça me donne aussi une légitimité quoi, mais y'a des trucs que je trouve beaucoup moins sexys quoi, répondre aux mail, et faire de la compta quoi, c'est pas sexy et j'ai pas forcément envie de m'y impliquer quoi. Et j'ai l'impression que c'est plus du travail pour le coup. Que c'est des trucs plus chiants, moins, voilà. Et sinon j'ai l'impression de mettre beaucoup de temps dans ma, y'a beaucoup de sujets où j'essaye de me dire, comment ça pourrait coller à D°. Beaucoup de trucs qui m'intéresse, et j'essaie de me dire, ce sujet-là ! Donc je vais pendre un exemple. Genre, la récup', par exemple de produits dans les poubelles etc., je me dis que c'est une pratique qui est, enfin qui est légale du coup, mais où il peut y avoir des échanges de fait sur des pratiques à avoir et tout, et du coup en ce moment, je suis en train de me demander comment à D° on pourrait faire un truc là-dessus. Sans que ça soit un truc, ! comment dire, sans que ça soit un atelier, on va dire (rire), mais juste comme on pourrait donner un point de départ, à ce que nous par exemple on puisse échanger des pratiques avec d'autres personnes qui nous en échangeraient aussi. Du coup je vois, au début je substituais ça au fait que je suis au chômage, et maintenant j'essaye plus de voir ça en mode

T. , Je rebondis, toi aussi tu as ce genre de, bah le mode d'entrée qui peut être le nôtre avec M. de justement de choisir un sujet qui nous tiens à coeur

E. Dans-la-manière-dont-j'y-suis-arrivé and . Dans-ce-que, Et j'ai besoin moi au quotidien d'avoir un truc comme ça de faire quelque chose, en termes organisationnel, et justement, encore plus je pense par rapport à avant, où à T. on était beaucoup dans un cadre théorique, mais moins dans un cadre organisationnel, en tout cas moi, et plus sur des trucs théoriques où moi des fois je savais pas vraiment où me situer, de manière générale pas seulement sur ce qu'on a parlé tout à l'heure, mais quand c'est théorique et pas toujours très concret, j'ai vachement de mal à me situer

, Et là je trouve qu'à D°, justement, avec toute les tendances politiques même si elle sont, on se rejoint quand même sur beaucoup de choses, mais, y'avais beaucoup moins ces questions de fond idéologique tout d'un coup, y'avait voilà, plus la question organisationnelle, comment on fait vivre un lieu, et qu'est ce qu'on y fait quoi. Même, si voilà, le contexte nous le prouve, c'est pas aussi simple qu'on le veut. et que ça vient poser d'autres problèmes quoi. Voilà. Mais moi je me reconnaissais plus dans ce, en tout cas à un moment donné, je me reconnaissais plus dans ce cadre organisationnel, peut-être de moins en moins en ce moment, parce que j'ai des nouveaux projets aussi qui viennent, et je pense que de plus en plus je vais me retirer progressivement de pleins de choses, et je vais plus venir animer des choses ponctuellement, et peut-être faire un petit peu, bah un petit peu ce que vous avez fait, peut-être l'organisation de concerts, de manière ponctuelle, pourquoi pas l'organisation d'évènements, des choses qui pourraient me tenir, Ouais ! Ouais qui était beaucoup fait de réunions autours de discussions de textes, d'actions politiques aussi, mais je me retrouvais beaucoup plus dans l'action politique que dans les débats de fonds quoi

T. Moi and M. , Mon travail salarié, je vais l'utiliser en fait, pas forcément comme moyen de vie, parce que j'ai réussi à réduire pas mal la quantité de travail pour arriver à vivre, et tout un ensemble de pratiques, et surtout que je le vois comme un moyen pour dégager du temps, alors qu'avant c'était quelque chose qui me prenait du temps, qui m'était imposé de l'extérieur, et là, d'arriver à une modulation où, je peux m'impliquer à D° de manière eu, pas quotidienne quand même, mais assez régulière. Et d'utiliser mon travail en fait, ouais comme facilitateur du militantisme je sais pas comment dire en fait. Non pas comme un frein parce que c'est quelque chose qui est ressorti par mal c'est que le gens utilisent pas mal le travail comme moyen de militer. Il font des concessions, des fois ils arrêtent leur anciens boulots pour en reprendre des plus simple

, Moins de taux horaire, le temps est crucial là-dedans. Jusqu'à certaines personnes qui du coup se débarrassent complètement du travail à côté, et n'ont pas peur de se mettre au RSA, dans ce genre de

V. , Ce que font mes colocs par exemple

, Je sais pas si, si 'javais pas été à D° en arrivant à N., je pense que je travaillerais plus quoi tu vois. Moi personnellement, c'est un peu là où je veux en venir, ça me permet aussi de me désaliéner du travail, de libérer du temps, et j'avoue que je suis un peu dans le même cas que toi, j'ai un peu peur du vide, j'ai besoin d'être réactif, Et qui voilà sont vraiment très impliqués à D°

V. Bah, E. D°, . Fait-moi-je-peux-pas-m'empêcher-de-le-voir-de-manière-plus-large, and . Fait, En tout cas si on l'observe dans notre cadre militant, dans le cadre, dans notre carcans théorique en tout cas de, repenser ce que c'est le travail, le travail c'est le fait d'aller fournir des services, à des gens, de manière salarié ou non, de manière payée ou non, voilà. D'aller fournir des services qui produisent de la valeur en fait. Et moi je considère que ce qu'on fait à D° tous, le fait qu'on construise des panneaux d'isolation phonique, le fait qu'on anime des ateliers d'éducation populaire, le fait qu'on, le fait qu'on organise des concerts, voilà, on produit de la valeur en fait de toute façon, les gens, ils payent pour ça, les gens ils veulent ça, ils ont besoin de ça aussi, ils ont besoin de voir des concerts, ils ont besoin de s'enfermer, de s'éduquer mutuellement voilà quoi. Tout ça c'est des besoins qui sont satisfait par des gens qui sont à D° quoi (à voir pour ma SY des rétributions) qui travaillent, et, donc

T. , Ouais on travaille mais est-ce qu'on peut comparer à un travail salarié, où tu produirais mettons, on peut prendre l'exemple du travail de bar on peut en parler quoi. Est-ce que ça a le même sens de le faire à D° et de le faire mettons dans un bar

V. Non and .. De-toute-façon-Ça-a-pas-le-même-sens, Non ça a pas le même sens, tout simplement parce que le rapport hiérarchique il est pas du tout le même. Y'a pas de rapport hiérarchique, y'a pas d'injonction à venir tel ou tel jour, et il y a un rapport collectif au lieu, y'a pas de rapport individuel où l'on pointe les gens en disant toi t'es pas venu ce jour là du coup c'est la merde. Il nous est arrivé de fermer le bar, alors on gueule collectivement en disant, ça fait chier le bar est fermé, il faudrait que les gens se bougent, mais on gueule collectivement et on pointe personne du doigt en fait mais que si personne n'est là baaah, y'a pas, personne n'a de responsabilité plus lourde qu'une autre personne. Donc non, déjà dans ce rapport de j'allais dire de domination salariale, de, rapport hiérarchique d'ordre social de ce que ça représente le salariat non non on n'y est pas du tout là

V. Non, . Le-fait-qu-le-lieu-existe, . Qu'on-s'y-organise, and . Collectivement, On n'y est pas, on y sera sans doute jamais parfaitement, ça c'est pas la question. Mais en tout cas c'est des questions qui nous qui nous prennent constamment, c'est comme les déconstruire ces rapports de pouvoir. Ce qui est pas du tout le cas dans un lieu, n'importe quel bar, c'est absolument pas la question, la question c'est de faire du profit, d'essayer de négocier un salaire si on peut, d'essayer de se vendre

I. Juste-enfin, Et du coup ça m'a, tu vois, par exemple pour le truc de l'isolation, j'ai voulu m'y mettre, parce que je me suis dit, je vais sortir un peu de ma zone de confort et vouloir faire autre choses quoi, et en fait ça m'intéresse pas, du tout, genre vraiment pas, et à côté de ça du coup, y'a toujours cette facilité-là d'autres personnes que ça intéresse plus et qui vont du coup le faire plus rapidement et mieux quoi, et du coup, pour prendre l'exemple de la cuisine, voilà, je me suis juste dis, voilà bah e fait je vais pas y aller, parce que parce que, j'aimerais, que, j'ai pas envie qu'il y ait une meuf en plus dans ce truc là. Ou, si on prend l'exemple de, du ménage, qui a été lancé une fois par mois. Moi je serais tout à fait du genre à m'y mettre tous les mois, mais je le fais pas parce que j'ai pas envie de rajouter une, voilà, comment dire, une personne féminine à chaque fois quoi. Et du coup cette question-là que je résous pas du tout hein, et qui est pas voilà, c'est de me dire en gros, voilà en gros est-ce que je vais faire en sorte de m'intéresser à des trucs qui m'intéresse, enfin, qui m'intéresse pas, en tout cas, qui sont, enfin, où j'aurais pas été naturellement quoi. Pour euh, je sais pas, pour, être une nana dans un truc où il y a plus de mecs, enfin voilà je sais pas trop quoi en faire de cette question-là. Et du coup, ce qui me, ce qui, enfin comment dire, ce que j'idéaliserais un peu, ça serait de, de peut-être, moi enfin pour moi toute seule et pour peut-être D°, enfin tous les gens qui l'utilisent quoi, mais peut-être faire tourner un peu. Donc j'ai bien aimé cette question-là de proposer une formation à la comptabilité pour tout le monde. Euh, j'aime bien les questions voilà que A. qui était le seul à faire les commandes de bières, ait dit voilà ça serait cool qu'on soit plusieurs et du coup maintenant on est deux filles avec lui. Et voilà enfin, c'est un truc un peu bête enfin, quand on va faire ça il faut déplacer les fûts, enfin, des trucs qui pèsent lourd, enfin voilà c'est un truc qu'on aurait peut-être pas fait normalement fait. Du coup je suis contente de faire ça, mais voilà y'a toujours cette question là que je me pose, enfin, Du coup par rapport à ce que je disais tout à l'heure, le truc c'est que. Par exemple quand je me suis dit est-ce que je vais m'impliquer, en gros par exemple je me suis dit, tiens j'aimerais bien, euh, j'aimerai bien être investi dans la commission cuisine, ça m'intéresse, on a déjà plusieurs fois, avant D°, à manger pour des festivals, enfin ça m'intéresse le fait de produire à manger pour pas mal de personnes, je trouve ça cool et tout. Mais y'a un truc qui m'a freiné justement

T. , Bah du coup je voulais rebondir sur ça c'est parfait. Comment vous l'analysez le fait que certaines tâches auraient vocation comme la comptabilité à devenir pas forcément obligatoire, mais qu'il y est en fait une formation par forcément obligatoire et tournante sur de tâches en fait qui sont considérées comme moins prestigieuses

, Alors oui on en était à la question de est-ce que c'est légitime, intéressant pour vous de rendre obligatoire des tâches. Est-ce que si on considère en gros que de tâches sont moins sexy, prestigieuses, intéressantes à faire que d'autres, dans une perspective d'autogestion ça serait intéressant de les rendre, pas forcément obligatoire, mais qu'il y ait une rotation ? V. Euuuuh, bah héhé ! T. C'

V. , Et pour moi, y'a un écueil la dedans, c'est qu'en fait, y'aurait un espèce de principe ou, pffff, on se dirait que c'est bon on a tout résolu le, on a résolu la question de la parité, on a résolu la question de l'autogestion on a résolu la question de machin, parce qu'on a tout rendu obligatoire, et pour moi y'a vraiment quelque chose de, un peu social-démocrate, un peu ronflant derrière, et je pense que c'est beaucoup plus compliqué que ça, je saurais pas dire comment, mais, pour l'instant, à part la comptabilité, mais là ça s'est résolu, tout le monde s'est un peu positionné dans les trucs qui les intéressaient, et j'ai l'impression que ça pose pas trop de problème, à part la comptabilité où effectivement à moment donné ils étaient deux, y'avait eu des problèmes par rapport à ça, où ils ont dû refaire des formations, et s'y mettre dur dur. Tous ensemble, qui était pas spécialement importante pour moi. Bah, pour moi y'a des écueils en fait dans cette... bon on part du principe qu'on rend tout obligatoire, et avec une rotation des tâches super, et puis on va respecter une forme de parité etc etc

, Que dans des we thématiques comme le nôtre par exemple, on peut, on a un ordinateur, un mail, on peut très bien contacter un groupe et lui proposer de venir. Et lui disait je suis pas du tout contre que ce système évolue, et que, y'ait pas forcément une dissolution de la com'com', mais qu'en tout cas elle est moins force de proposition, est moins force d'organisation, et qu'elle se dilue de plus en plus dans les gens qui sont déters pour le faire. Et il disait qu'il y'a des meufs qui se sont impliquées, Alors du coup j'avais quelque chose qui m'est revenu, par exemple on discutait de ça avec É., précisément de ce sujet-là, il disait bah ouais on est un groupe de potes qui est arrivé à D°, on a toujours fait de la musique, on aime ça

I. De-ka°,

T. Oui-de-ka°-oui-c'est-Ça-!-pas-kl°-oui-ka°, Et du coup ma question c'était pas tellement, enfin je suis assez d'accord avec toi dans le sens où bah oui, tu reproduis ce sur quoi tu étais déjà accès avant de rentrer quoi, mais est-ce que ça bouge, est-ce que les lignes bougent, est-ce que tu le sens ? V. Bah moi ça

T. , Oui voilà parce que t'es rentré à D° y'a un an ?

V. , Et donc très rapidement je me suis mis, et an un an, si je parle au sein de ma commission, non je sens pas que ça a, que ça a pas particulièrement bougé non. Moi j'y suis rentré, et je crois que depuis que j'y suis rentré je crois que personne n'y est rentré. Sans réfléchir plus de trois secondes si je fais le tour comme ça, je pense que personne n'y est rentré. Y'a des gens qui sont venus de manière ponctuelle, qui sont pas revenus, mais non ça a pas particulièrement bougé. Je regarde sur les autres commissions. Je t'ai dit la compta ça a bougé, mais ils ont pas mal ramé, bah y'a, là dans 15 jours ça fera un an

. O°-!-À-la-compta, J'en sais rien en fait

I. Moi, .. .. Enfin-en, and . Fait, Moi là par exemple actuellement... ah oui, du coup j'ai aussi rejoins la commission vie collective, et, et par exemple y'a pleins de choses que je ne sait pas de comment c'était organisé avant, et du coup y'a pleins de trucs sur lesquels, enfin pas exemple, je sais pas, la dernière fois j'ai proposé que, que de mettre les tables différemment à l'AG, par exemple, j'ai proposé ça, et proposé, je sais plus, de mettre un fond de musique je crois, des trucs un peu (rire) voilà, mais qui sont juste voilà on s'en fiche. Et du coup, faire, et j'ai animé la dernière formation, accueil-formation, avec Al., et ça ça fait partie des trucs puisque, c'est peut-être un peu contraire à ce que je disais au début (on voit ici une sorte d'effet d'organisation), mais ça fait partie des trucs que je trouve cool en fait de me dire, que y'a des choses dans l'organisation auxquelles en fait j'ai envie de pousser pour me dire y'a pas que les personnes qui sont là depuis le début qui savent le faire, et je peux, enfin voilà, ça m'a fait bizarre de faire un accueil-formation alors que je connais pas trop l'histoire de D°, et que, je me sentais pas forcément, je me sentais pas forcément légitime pour le faire, mais en fait c'était très bien. Et ça m'a juste montré, que bah en fiat c'est ça, c'est là toute la différence avec une entreprise, je pense pas non plus qu'il faille avoir des obligations ou quoi, parce que c'est pas ce qui est cherché, et que l'intérêt ça compte aussi beaucoup quoi

, est le fait que les gens soient sur-spécialisés et que du coup, nous on est pas forcément connaissance de ce qui s'y passe, que, qui serait à mon avis cool en fait de réussir, à comment dire, savoir, et du coup ça va être fait en fait, on va afficher à côté de la salle de bain (rire), à côté des toilettes, des espèces de météo des commissions quoi, avec un truc voilà comment elle est structurée, et mettre des trucs qui changent tout le temps pour dire où l'on en est, voilà et ça je trouve ça bien. Parce que moi le truc qui m'avait un peu, enfin où on disait y'a des améliorations possibles et très faciles à faire, et voilà une espèce de transparence et d'actualité sur ce qu'il s'y passe pour que on, aussi peut-être pour donner l'envie à d'autre gens d'y aller

V. Bah, Et je pense que ça pour le coup, y'a quand même beaucoup de questionnements, presqu'à chaque réunions, pour le coup avec la com'com', il faut mettre en place un truc clair sur comment on fonctionne, il faut qu'on écrive notre fonctionnement interne, il faut qu'on l rédige, il faut qu'on le, tu vois il faut qu'on se le soumette, il faut qu'on le modifie, donc ça c'est des trucs, des questionnements qui sont quand même intrinsèque tu vois, et puis faut pas oublier que c'est important de prendre en compte que c'est un collectif jeunes, c'est un collectif qui a deux ans bientôt là

, Bah les plus actives peut-être aussi

V. Ouais,

T. Moi, arrive pas vraiment à, disons attirer les gens qu'on voudrait attirer, notamment pendant les permanences, et les questions bien avant de se positionner vis-à-vis du collectif, et de leur montrer ce qu'on a réalisé ou ce qu'on voudrait réaliser, on aimerait bien arriver à comprendre ce que nous on voudrait faire en fait. Parce que ça marche pas, on tâtonne, parce qu'on est dans un sujet en fait moins, dans la représentation, qu'on concert, ou le soir, les soirées, les gens viennent voir un groupe qui kiffent et tout ça. Donc c'est surement par rapport à l'objet de la commission en elle-même

T. Et, est pas du tout une critique hein, mais j'ai directement identifié T. comme un référent. Et quand j'ai quelque chose, une question, un doute, genre une combine à faire, quand j'ai besoin des statuts ou que sais-je, je contacte T. parce que pour moi c'est un référent. Et par exemple M. qui parlait du fait qu'elle a fait la réunion formation, enfin j'ai le sentiment de ce que tu m'avais raconté

I. , Et on avait équilibré les temps de parole avec Al

T. , Et je pense que c'est crucial, parce que tu vois T. en ayant quasiment tou fait quand t'étais là, ça lui donne du travail derrière aussi. Il me disait, les gens me demandent constamment et des fois ça me fatigue

V. Eh and . Et, et qui sont systématiquement pris comme référent par les gens mais y compris par moi parfois, par réflexe, un peu bêtement tu vois, alors évidemment, S° si elle le lis ce mémoire, et je pense tu vas l'interroger, et c'est pas un secret, mais on s'est engueulé, on s'est engueulé comme des poissons pourris, on s'est hurlé dessus, sur un malentendu, et qui venait questionner aussi cette question, elle elle est référente aussi, et elle en a marre que les gens, elle en a marre que les gens lui demandent des trucs quoi. Bon, bah du coup, on a eu des mots, c'est réglé maintenant quoi. Mais, du coup, elle, quand, au-delà de cette engueulade, et quand on a pu en parler de manière un petit peu posée de, dans le fond pourquoi on s'est engueulé, c'est parce que elle elle en a marre en fait que les gens viennent la questionner, et la prenne pour la chef en fait quoi. Et c'est toujours très ambigu en fait, c'est toujours très ambigu ces trucs-là, et moi j'ai vécu la même chose, j'le compare souvent à ça, je sais pas si, à mon échelle c'est pertinent, je sais pas si c'est pertinent à l'échelle globale, mais quand j'étais plus proche du NPA à T. c'était exactement le même fonctionnement, t'avais 2 personnes, qui avaient participé à la fondation du syndicat qu'on a créé, et qui étaient prises comme des référentes permanents. Alors, la différence, enfin dans, la différence, c'est que là ces personnes se complaisaient làdedans, et que à D°, c'est un état de fait, y'a des référents, et les gens se réfèrent à ces personnes-là, mais ça les fait chier, et ils essayent de déconstruire ces rapports-là. Voilà. Donc évidemment qu'en fait, euh, encore une fois, là on peut parler de travail, je voulais vraiment glisser là-dessus quand même, c'était la question des référents, et de qui on place comme référent, y'a des gens de fait qui sont à D°, et qui ont participé à la fondation du lieu

T. , Ce que juste vite fait par rapport à ce que tu dit, j'ai réfléchi vis-à-vis de moi-même, pourquoi je demandais systématiquement à T., bah des conseils en fait, ou limite l'autorisation, un blanc-seing, enfin c'est la même choses, et en fait je me suis rendu-compte que c'était, c'était un réflexe salarié

V. Ouais,

T. Et, quand j'avais besoin de faire une commande, bah je demandais l'autorisation. Même des fois où j'en avais pas besoin, sauf que dans le cadre salarié, ça paraissait complètement légitime et normal, et normé, sauf que là des fois, en le demandant à T., de plus en plus, je me dis -et je le fais de moins en moins -et je me dis, en le formulant, diluer D° dans plus de gens, et limite aller demander à quelqu'un que je considère comme moins légitime. Limite à M. en fait. Je vis avec M

V. Voire, Comme à l'école on demande l'autorisation pour aller pisser quoi tu vois, ce qui est dramatique tu vois quand on y pense. Les structures de pouvoir que les gens entretiennent, et dans lesquelles on est éduqué, et parfois ça se transmet presque jusque dans le boulot quoi. Parfois dans le boulot, presque on va demander l'autorisation pour aller pisser quoi, et c'est, et je pense que d'une manière ou d'une autre ça, ça se transmet un petit peu à D° quoi, et ouais ouais ouais l'autogestion, cool l'anarchie, ouais ouais ouais, mais en fait c'est pas du tout aussi simple que ça tu vois, c'est des choses qui se jouent et qui sont beaucoup plus profondes quoi. Voilà. Y'a des leaders, et leaders naturels, c'est normal je pense dans tous les milieux, mais il faut que eux ils apprennent à se défaire de ça, et se défaire d'eux aussi. Et dire, non aussi je suis légitime. De de, je suis légitime mais du simple fait de vouloir m'impliquer dans ce lieu-là, et qu'en fait y'a pas de, y'a pas de, y'a des garde-fou en fait, à D°, qui sont juridiques, administratifs, mais qui sont purement, juridiques et administratifs quoi. Cad, si y'a 50 personnes qui décident d'arriver à D° demain, mais qui sont complètement à 10 000 lieues du projet original, et dire nous on fait un putsch, bah là ça sera pas possible parce que y'a des garde-fou administratifs, y'a un espèce de CA qui dira non bah là à un moment donné c'est pas possible, nous on est là depuis plus longtemps, donc effectivement on décide quoi. Mais il a jamais été convoqué a priori, y'a pas de raison de le convoquer quoi. Mais dans le fonctionnement quotidien à partir un moment où on est quand même conscients de ces problématique d'autogestion, il faut qu'on arrive, il faut qu'on arrive à se défaire de ça quoi. Mais déjà en prendre conscience c'est déjà bien quoi. Parce que des fois on réfléchit pas quoi. Et en fait on a le droit de se planter, c'est ça qui est vachement important aussi quoi. Contrairement dans un autre boulot où en fait on va se faire engueuler comme de la merde parce qu'on s'est planté, mais voir des fois ne pas demander en fait. Et dire non non non, je suis légitime, je suis impliqué, donc je suis légitime, donc je fais. Et ça c'est quelque chose qui effectivement, là pour le coup on parle de structures, là ça vient directement questionner les structures dans lesquelles (rapport au pouvoir plus distributif entre personnes toutes choses égales par ailleurs

I. Non, Bon bah par exemple, je sais pas, avoir les codes de la boîte mail et de répondre aux mails. Être titulaire, enfin être sur la page fb et créer des choses, Lancer les, enfin les choses qui se font beaucoup, enfin beaucoup de choses qui se font en informels, et qui se font dans le fonctionnement quotidien. Mais c'est moi c'est vraiment ça que j'aimerais bien dire... réussir à faire rayonner un peu plus, pour qu'il y est plus de personnes qui puissent d'en emparer, et justement casser un peu ce truc là des personnes un peu référentes, des leaders, et voilà. Je, enfin, c'est un peu ce truc là que j'ai fait l'accueil formation et tout, c'est pour me dire y'a des trucs comme ça qui n'ont, certaines tâches à D° que je considère comme euh, comme étant attribuées à quand même, enfin, un pouvoir..., un certain pouvoir

T. , Ouais parce que théoriquement, des gens t'ont vu à l'accueil formation, et ils pourraient s'ils te réidentifient, par exemple un soir à D°, pendant un concert, venir vers toi, et une question très spécifique sur une tâches, sur un des moyens qu'il pourrait trouver utile pour s'impliquer, tu lui répondrais peut-être une chose complètement différente que V

I. , au travail c'est synonyme de, de, de fin, ouais, ils te situent comme un pouvoir, enfin en tout cas, ils te donnent une autorité symbolique quoi. Du coup même le fait que là à D° ça soit plaisant que les gens viennent te voir pour te demander un truc, bah faut réussir aussi à passer au-dessus de ça quoi, et de dire. Enfin ça me fait plaisir d'aider les gens mais, oui je disais que ça pouvait même être plaisant parfois au début que les gens viennent te voir quoi, et te posent comme référents quoi

, Par exemple que, dans mes anciens bars, quand on me demandait, bah je pouvais le dire de manière autoritaire sans vraiment le savoir, bah tu fais ça ça ça comme ça, et c'est à toi de le faire quoi. Là c'est un peu bah je te montre et on le fait à tour de rôle, on va se poser la question aussi de qui devra la faire, et c'est parce que moi je suis là depuis plus longtemps que toi, que bah je ferais pas, bah le ménage ou, ou les tâches ingrates comme la vaisselle, même si avec la cuisine ça va être mieux, certes, enfin la vaisselle c'est juste trop

, Du coup moi ce que j'aborde en général, c'est quatre-cinq pôles de boulots, et aussi le gros morceau du travail de prise de décision, si on peut appeler ça comme ça. Comment on fonctionne nous dans l'AG, ou même de manière informelle

, est-ce que justement en AG, la question des commissions est assez mise en avant ? Ou qu'on laisse pas mal de latitude aux commissions pour prendre leur décisions de manière autonome ? Ou, ben comment fonctionne l'AG, en fait pour prendre les décisions du point de vue du travail quoi. C'est des questions larges, mais en fait, est ce que c'est vraiment dans l'AG que se décide le travail, où est-ce qu'il se décide de manière informelle à côté quoi ? C'est des sentiments mitigés, et tu vois pour reprendre l'exemple de la commission bibliothèque, en général en AG, on aborde pas trop les questions parce qu'on est pas sûr de nous d'avoir quelque chose à apporter quoi. Donc en se dit en fait vaut mieux pas en parler, Dans quelles mesures ça vous convient, quels sont vos points de vues là-dessus ? On parle beaucoup des commissions

V. Bah-j'imagine-qu'en-l'apportant-de-manière-un-petit-peu-honnête, Et il y a eu deux exemple qui étaient, révélateur, y'en a peut-être plus mais y'en a deux qui me viennent en tête, c'est la question des concerts qui ont été interrompu par R. Parce que bien que R. fasse pas partie de D° et a priori fera pas parti de D°, il y a eu à un moment donné une faille dans le processus de décision, parce que avant même le concert, il y avait déjà les gens qui pouvaient trouver ça problématique les groupes qui sont passés. Donc là bah voilà, pourquoi ces gens là, enfin, c'est pas du tout pour eur incomber la fautes

T. Tu, . D°, and ?. V. Qui-programme, Bah au sein de la commission programmation, ou, non non, ou au sein de la commission programmation, à un moment donné, il y a eu ce truc-là. On s'est sans doute pas assez questionné, ou on a questionné le truc mais pas réellement

T. Et and . Coup, Tu vois ça vient de là ce système non ? V. Ça a pas été discuté en AG, parce que là là, c'est un truc qui est, factuellement on est obligé de déléguer le travail, et on peut pas décider tous ensemble en fait. Par exemple, sinon des AG qui durent déjà trois heures, enfin ça durerait huit heures ! On serait obligé de faire toute l'AG générale, plus toute les réunions de toute les commissions, c'est c'est impossible ! On commencerait le matin, on finirait le soir quoi. On peut pas du tout faire ça. Donc on est obligé de déléguer à un moment donné, ça c'est voilà. Mais par contre, encore une fois la différence avec un travail salarié, c'est qu'on est capable de dire, que quand, un travail qui a été désigné à une commission, bah ça couille, bah on est capable de dire, là ça a couillé, et il faut dire pourquoi, et il faut dire comment la prochaine fois on va se démerder pour que ça foire pas en fait, après ce coup-là si je me rappelle bien, au début on était là

V. Entre,

T. Parce, mais ils avaient dit, beaucoup de charge de travail pour la commission programmation, du coup potentiellement on peut laisser passer des choses dans les mailles du filet, et du coup en va essayer de déléguer pas mal, euh, bah ceux qui veulent faire un we antispé, bah ils prennent en charge de la concert aussi quoi. C'est comme ça qu'on nous l'a présenté nous si je me rappelle bien ? I. En gros c'est, un truc, une grosse thématique par mois, pour la comm'comm' et le reste c'est de, c'est de là

T. and L. Comm, comm', elle propose pas tous les concerts ? La plupart de concerts ils sont pas proposés par la comm

V. Euh, qui est de recevoir des propositions de groupes, euh, de les inscrire dans un, de les inscrire dans un, un fichier avec des remarques, fin voilà tout un espèce de système de référencement de l'information par rapport à ces groupes, et qu'est ce qu'on peut en faire. Donc voilà, est-ce qu'ils peuvent s'inscrire dans un we thématique ou un truc ponctuel, bah là on a rien, ça serait bien de mettre quelque chose etc. etc. On se démerdent pour faire des choses quoi. Aujourd'hui, aujourd'hui non la comm' comm' propose pas forcément tous les concerts, au sens où il y a des gens comme vous, vous avez organisé une semaine thématique

L. Deux,

T. Ouais-voilà and S. Comm, comm', et voilà l'un des deux groupes. Parce qu'ils avaient contacté D° depuis un moment, et on trouvait pas de moment où les caser

V. Mais, Et et je voudrais juste revenir sur le deuxième exemple. Le premier exemple du coup par rapport à ce manquement dans le processus de décisions, c'était ces question des concerts, qui ont été problématique, et le deuxième problème de prise de décisions, là vous étiez là, et on a tous vu que la ça avait un peu foiré, et c'état faire une soirée ou pas de soutien aux gens de Z. quoi. Et là, bah en fait on s'est un peu précipité dans l'urgence, entre guillemets dans l'urgence, bah il faudrait le faire

I. Si, je puis me permettre des gens qui avaient pas du tout les clefs en main

V. , Bah en tout cas-là, personne n'a vraiment les clefs en main

I. , Enfin je veux dire, je pense qu'on avait même pas connaissance

V. , Connaissance de l'affaire ouais. Moi non plus

I. Ouais, Je savais pas du tout de quoi on parlait en fait. Du coup c'était très gênant parce que

, En fait on aurait très bien pu assumer collectivement a D°, de dire, parce que finalement la question elle est plus aujourd'hui de se demander si c'était okay de faire ça, la question pour moi qui importe aujourd'hui, c'est de se demander comment on peut collectivement avoir une décision et l'assumer par la suite quoi. Et là on a pas été capable de le faire. Ça c'est voilà, ça c'est un exemple et c'est criant de

T. and .. ,

.. C'est-pas-dramatique-mais-c'est-un-peu, Je prends souvent l'exemple, du coup de me suis aperçu de ça, euh, l'AG suivante, où l'on avait remis la question du, l'AG que tu agitais, on avait remis la question du vin sur le tapis, et tu t'aperçois que des gens qui étaient pas forcément d'accord, et qui avaient pas forcément réagi les AG précédentes. Une question qui est complètement anodine par rapport à al soirée de soutien aux militants militantes de Z ., mais est-ce qu'il y a pas des outils

I. and T. Amoindrir, Parce qu'au final, moi je me suis senti un peu trahi, entre guillemet quoi. Je suis sorti de la première AG, avec un petit malaise mais d'accord, sans vraiment comprendre pourquoi. Et en écoutant la prise de position de K. qui était très claire, et en voyant autour de moi qu'ils y avaient pas mal de gens, en malaise

, Et du coup pour en revenir à ça, le, y'a un travail que je pense que du coup en va essayer de tra..., de parler pendant les réunions de la vie collective, un travail à faire, est-ce que, je trouve que, enfin moi je y'a plein choses sur lesquelles j'arrive pas à prendre la parole en AG, (bruits dans le bar), en gros essayer de travailler sur la fait qu'on se sente légitime à intervenir sur des questions comme ça d'organisation qui sont hyper-simple, et au fond, ça change quelque chose qu'il y ait des gammes de vins. Fin voilà en gros, c'est des pistes qui sont intéressantes, et même sur juste une histoire de vin, il peut y avoir, justement, à défendre une position là-dessus, bah c'est aussi un travail quoi, d'organisation quoi, Pour rebondir sur la question du vin, puisque du coup c'est une question vachement ponctuelle en plus. Puisque c'est vraiment un truc d'organisation le vin. C'est un truc. Bah il se trouve que, bon j'étais pas là à l'AG, mais il trouve qu'à l'AG t'as émis le fait que, enfin, t'as émis ton idée que c'était peut-être contraire aux valeurs politiques défendues de proposer deux gammes de vins

. Sais-rien.-j'en-sais-rien and . Le, quotidien depuis des années ils travaillent sur une thématique de déconstruction des rapports de pouvoir, et de prise de décisions les plus horizontales possibles quoi. Et y'a aucun exemple qui est parfait en fait, ça n'existe pas quoi. Donc après des outils des outils y'en a surement pour améliorer. Cela dit c'était pas ta question, Voilà pour répondre très très partiellement à ta question de quels outils on se dote

, je pense qu'il y' a des moyens aussi, en instaurant certaines formes de tour de paroles, en essayant d'équilibrer les tours de paroles, s'assurant à chaque sujets que les gens qui ne disent mots, ne pas partir du principe que les gens qui ne disent mots consentent, et peut-être que les gens qui ne disent pas mots se sentent pas forcément légitime à intervenir, sont trop jeunes dans D°, pas assez d'ancienneté, intimidés par certaines positions. Je pense aussi au fait de de de faire, une sorte de modération. Je sais pas moi, y'a quelqu'un qui proposait à l'AG de chronométrer le temps de parole, alors je sais pas si c'est utile de faire en sorte que les gens qui ont déjà pris la parole une fois au deux, ne la reprennent pas, Parce que si je pose la question c'est pas anodin, puisque moi j'y verrai aussi, c'est moments-là, où ça ne fonctionne pas, où t'as des prises de décisions un peu informelles qui avalisent des choses qu'on a pas forcément discutées

T. and &. Ag, Enfin moi c'était des pistes qui me semblent, qui sont déjà expérimentées dans d'autres endroits, la deuxième liste de parole, la liste de modération

V. Bah-c'est-Ça, sur est-ce qu'il faudrait pas, oui, dans une certaine mesure que les tâches soient obligatoires pour tout le monde, bah là c'est pareil, le tour de paroles, je pense qu'il peu aussi, y'a un écueil aussi là-dedans, c'est de rendre obligatoire la prise de parole pour des gens qui sont trop timides, et qui sont mal à l'aise à prendre la parole. Alors peut-être qu'ils vont se libérer, peut-être pas. Mais on force pas les gens à se libérer de leur chaînes, en imposant des tours de paroles, oui parle parce qu'on déconstruit les rapports tu vois. C'est, je sais pas c'est compliqué, y'a des écueils des deux côtés de toutes façon quoi. Parce que y'en a qui sont de toute façon très à l'aise, et y'en a qui vont réussir à parler, et y'en a qui sont trop mal à l'aise et qui vont pas parler, parce que moi à titre un peu personnel, je suis assez réticent aux moyens un peu artificiels de, c'est un comme ce qu'on disait tout à l'heure