Activité physique et insuffisance rénale terminale
Résumé
L’intérêt de l’activité physique chez les patients insuffisants rénaux au stade terminal est démontré dans diverses études. Mais les patients souhaitent-ils en pratiquer une ?
L’étude porte sur 177 patients, dialysés dans 7 centres différents. 173 sont en hémodialyse, 4 en dialyse péritonéale et 59% d’entre eux ont entre 50 et 75 ans.
59,3% des patients de l’étude se sont révélés sédentaires. Les principaux freins à la pratique d’une activité physique sont les problèmes de santé et la fatigue due à la dialyse. Parmi ces 59,3%, seulement 28,6% seraient intéressés par la pratique d’une activité. Les plus populaires chez les « non sédentaires » étant le vélo, la marche et la natation.
La tranche d’âge la plus active de l’étude est la 30-49 ans. La majorité des patients font plus de 30 minutes d’exercice par séance, entre 1 et 3 fois par semaine. 54% des actifs pratiquent en dehors des jours de dialyse, et 83,1% considèrent l’activité physique comme bénéfique et apportant un bien-être.
Seulement un patient sur deux aurait eu des recommandations sur l’activité physique par le corps médical, alors que 16,4% confient avoir peur de la pratiquer vis-à-vis de la pathologie. 30,5% des patients souhaiteraient pratiquer une activité physique durant leurs séances de dialyse, et 36,7% souhaiteraient des informations supplémentaires sur ce sujet.
Plusieurs centres de dialyse ont mis en place des ergocycles, donnant la possibilité aux patients de pédaler durant la dialyse. C’est une alternative coûteuse, mais restant très intéressante par les retombées en terme de santé mais aussi économiques. L’activité physique doit être considérée comme un traitement non médicamenteux.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
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