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, Bah quand je le fais, je me planque, PATIENT, vol.8

, CB : Il y a-t-il des choses que vous voulez rajouter ? PATIENT n°8 : Ah bah non, je crois que j'ai tout dit. Ah ouais. CB : Princeps ou générique ? PATIENT N°10 : Princeps, le générique il y en avait pas. C'était vraiment le SUBUTEX®. CB : Combien de temps l'avez-vous pris ? PATIENT N°10 : Le SUBUTEX®, je l'ai pris euh, j'ai eu ma fille, euh, jusqu'à? il a fallu que, que, qu'elle ait deux ans que je parte d'ici, et que je parte en Corse, en fait. Je me suis éloignée tout, j'ai laissé ma fille à ma mère, et je suis partie en corse, je suis restée pendant 2 ans et demi làbas. Et voilà, j'ai arrêté avec le peu de ce que j'avais en SUBUTEX®, et j'ai vraiment fait ça à la dure, CB : Et lors de la délivrance à la pharmacie, comment vivez-vous le regard des autres ? PATIENT n°8 : C'est pas moi qui y va. Je vais au CSAPA. J'ai été confronté à ça

, CB : La toute première fois que vous avez eu du SUBUTEX®, c'était dans quel cadre : sur ordonnance, en don ou en achat sur le marché noir ? PATIENT N°10 : Non, non sur ordonnance. Après si, je m'en suis procuré, bah voilà, quand j'avais pas de Dr? Quand j'avais pas de quoi m'acheter et puis bah j'allais pas au médecin parce que j'avais pas de sécurité sociale, j'avais rien, j'avais même pas de logement. Donc voilà quoi. C'était?Donc ouais, il m'est arrivé d'en acheter au marché noir. CB : Vos motivations à être substituée ? PATIENT n°10 : Bah, parce que c'était, bah par rapport déjà à ma famille et par rapport beaucoup à l'argent, bah parce que je travaillais et tout l'argent passait dans ça. Beaucoup. Et puis bah, pour mes enfants aussi, c'était aussi...j'avais peur de perdre mes enfants. Il fallait que ça s'arrête. CB : En quoi le SUBUTEX® vous a aidé ? PATIENT N°10 : Bah ouai, ça m'a aidé quand même, ça m'a beaucoup aidé à arrêter, à même plus penser à la drogue. Et puis à ne plus avoir mal surtout, surtout ça c'était les douleurs qui étaient dures à supporter à l'arrêt de l'héroïne. Et ça m'a aidé à ne plus penser, parce que j'y pensais plus du tout après. Plus de douleurs, plus de manque. Et puis j'y pensais même pas quoi. Et là je me suis dit, plus jamais, c'est fini, j'y retoucherais plus quoi. C'est vraiment quelque chose que? CB : Et entre le SUBUTEX® princeps et le générique ? PATIENT N°10 : Je pense que c'était la même chose

, Et y'a que récemment le regard de mon compagnon, mais lui il était pas content, parce que ? voilà. Pour ceux qui le savent, ils me disent qu'ils sont contents, mais je sais bien que quelque part c'est, ils sont embêté parce que quelque part il profitaient un petit peu de ma faiblesse pour acheter ça, et pour venir me chercher. Je suis quelqu'un qui travaille, qui a une situation stable, j'ai mon appartement donc voilà quoi, c'était plus bon bah, on est content pour toi, tu as arrêté, bon bah, c'est bien. Mais bon je voyais bien que? voilà quoi. Parce que je leur ai dit : bon bah maintenant c'est fini, on se voit plus, c'est terminé quoi, PATIENT N°10 : Bah non. Je fais en sorte pour pas que mes enfants le voient. Dès que je