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, Elle a eu sa ménarche à 10 ans. Elle a pleuré car elle se sentait vieillir, et se transformer en petite femme

, Elle a accepté l'évidence, sans enthousiasme, après avoir vérifié plusieurs fois qu'il s'agissait bien de sang. Les menstruations ont été très douloureuses de 13 jusqu'à ses 18 ans, âge à partir duquel son médecin généraliste lui a proposé une contraception afin de diminuer ses dysménorrhées. Quelques mois plus tard, à cause d'un risque accru de phlébite, elle a dû changer pour une pilule progestative qui l'a mise en aménorrhée induite

&. Aujourd and . Hui, elle ne trouverait pas son intérêt dans une contraception hormonale avec des hémorragies de privation

, Elle considère qu'avoir ses menstruations, c'est respecter le fonctionnement de son corps et être au plus près du naturel. Entretien 13 : 28 ans Elle a eu sa ménarche à 11 ans. Dégoutée, elle a vécu cet événement comme un changement de statut imposé, L'aménorrhée induite est vécue comme une libération que ce soit dans ses activités quotidienne ou sexuellement

, D'après elle, les mécanismes des menstruations sont dus soit à une irritation de l'endomètre sous l'effet de la descente de l'ovule le long des parois de l'utérus soit à une régulation spontanée de l'épaisseur de l'endomètre

, Elle a d'abord ressenti de la honte, la honte de se tâcher, la honte que la serviette hygiénique se voie. Elle vit ses menstruations et hémorragies de privation comme une contrainte obligatoire. Devant une dysménorrhée handicapante, son pédiatre lui a prescrit une contraception à 16 ans. Cette HIPPOCRATE

, L'origine des menstruations : le corps de la femme est plus spongieux

, De même les vaisseaux qui sont plus rares chez la femme attirent la rosée du corps et du ventre plus promptement que ceux de l'homme. Quand le corps de la femme se trouve avoir trop de sang, ses chairs plus délicates s'échauffent donc et lui causent des douleurs

, le corps de l'homme étant plus vigoureux le ventre attire à lui tout ce dont il a besoin pour une abondante nourriture et empêche ainsi qu'il ne s'excite de la chaleur

, La suppression des règles entraîne la maladie, les douleurs, la stérilité et la mort

, Lors donc qu'une femme qui n'est pas grosse d'enfant, est privée de ses règles, le sang surabondant ne se procurant point d'issue, il en résulte un état maladif

, Après l'évacuation, le meilleur serait qu'il n'y eût pas d'ulcération ; s'il en est resté, il faudra plus de traitement, afin que les ulcérations ne deviennent pas humides et de mauvaise odeur. Mais la femme demeurera stérile, même après guérison, si les ulcérations ont été considérables dans la matrice, Quand les règles sont supprimées, il y a douleur dans bas-ventre, la malade semble y avoir un poids, elle souffre cruellement dans les flancs

, Les règles, venant il est vrai, sont pourtant moins abondantes qu'il ne faut ; l'orifice utérin est ou un peu dévié de la direction des parties génitales, ou un peu fermé, au point d'obstruer, sans empêcher tout écoulement, les voies de transmission ; le sang étant arrivé dans la matrice, presse constamment sur l'orifice et il s'écoule peu à peu. Les jours, que la purgation menstruelle à l'habitude de durer, passent, le sang qui est de reste demeure retenu dans la matrice

, Mais quand il y aura plus de mois de passés les souffrances augmenteront ; elle ne deviendra pas enceinte tant que cet état durera, Les menstruations

, Quand les cornes de la matrice sont farcies de pituite, la menstruation est moindre ; et si la femme devient grosse elle ne conservera point son fruit. L'embryon périra ; fut-il même vigoureux dans le commencement ; il ne peut pas achever de se former

, Chez la femme, les menstrues qui sont décolorées et qui se font irrégulièrement indiquent qu'elle a besoin d'être purgé

, La quantité convenable chez une femme bien portante est d'environ vingt onces pour la totalité dans l'espace de deux ou trois jours. Une plus longue ou moindre durée annonce un état maladif ou la stérilité, Le sang est moins rouge à ces deux termes

T. De, L. A. Génération, and . Animaux, L'hémorragie du nez qui survient lors de la suppression de l'évacuation menstruelle est avantageuse à la femme

, L'origine des menstruations

. Livre-i-chapitre and . Xvi, Dans les femelles, la région des matrices est disposée de telle façon que les deux veines, la grande veine et l'aorte, se divisant, des veines nombreuses et fines viennent aboutir aux matrices. Ces veines étant surabondamment remplies par la nourriture, et leur nature, à cause de sa froideur même, n'étant pas capable de coction, la sécrétion se rend par des veines très fines dans les matrices ; et comme les matrices ne peuvent, étroites ainsi qu'elles le sont, recevoir cette surabondance excessive

. Livre-i-chapitre and . Xiv, De même donc que la diarrhée provient de la coction imparfaite dans les intestins, de même c'est une insuffisance pareille dans les veines qui produit les autres flux hémorroïdaux et cette hémorroïde particulière qu'on appelle les menstrues. Seulement, les hémorroïdes ordinaires sont une maladie, tandis que cellelà est très naturelle

. Livre-i-chapitre and . Xvi, pour les femmes, d'époque absolument régulière ; mais on conçoit bien que l'évacuation ait lieu ordinairement vers la fin des mois. En effet, les corps des animaux deviennent plus froids quand l'air ambiant se refroidit aussi. Or, les fins de mois sont froides, à cause de la disparition de la lune ; et c'est là ce qui fait que les fins de mois sont généralement plus agitées et plus refroidies que leurs milieux. C'est à cette période que l'excrétion qui s'est changée en sang

. Livre-iv-chapitre and . Viii, Le résidu spermatique chez les mâles et les menstrues chez les femelles sont de la nature du sang

. Livre-i-chapitre and . Xiii, Il en résulte évidemment que les menstrues ne sont qu'une excrétion

. Ainsi, est au même âge où le sperme vient à se produire et s'élabore dans les mâles, que les mois font éruption chez les femelles

. Livre-i-chapitre and . Xiii, La femme ne conçoit pas quand elle n'a pas de mois. La force qui vient de l'homme et qui est dans le sperme ne trouve, ni la nourriture ni la matière nécessaire à la constitution de l'animal

. Livre-i-chapitre and . Xiv, Jusqu'ici, deux choses sont évidentes : l'une, c'est que, dans le fait de la génération, la femelle fournit la matière, et que cette matière consiste dans la composition des menstrues ; et l'autre, que les menstrues sont une excrétion

. Livre-i-chapitre and . Xvi, Il faut que tout d'abord cette matière y soit assez abondante pour organiser primitivement le produit qui est conçu, et pour qu'ensuite vienne successivement la matière qui doit servira la croissance du produit

. Livre-iv-chapitre and . Viii, Pendant que les femmes allaitent les enfants, elles n'ont pas d'évacuations purifiantes, du moins selon l'ordre de la Nature

. Livre-i-chapitre and . Xvi, Chez les femmes, cette sécrétion est le flux menstruel

, il y a nécessité que ce résidu tout entier s'accumule dans les lieux qui sont vides, et qui se trouvent placés sur les mêmes canaux. La région des mamelles est précisément dans ce cas [?] Que le lait soit de la même nature que l'excrétion d'où il vient, c'est ce qui est de toute évidence ; et nous l'avons déjà dit; car c'est d'une seule et même matière que l'embryon est nourri, et que la Nature produit la génération. Dans les animaux qui ont du sang, cette matière est le liquide sanguin. Le lait est donc du sang qui a reçu toute sa coction, Lors donc que l'embryon ne reçoit plus cette sécrétion, et qu'il l'empêche néanmoins de sortir au dehors

. Livre-i-chapitre and . Xvi, Au contraire, si les évacuations n'ont pas lieu, ou si elles sont trop abondantes, le corps souffre, soit qu'elles déterminent des maladies, soit qu'elles épuisent simplement le corps en l'affaiblissant

. Livre-i-chapitre and . Xiii, Le plus souvent les femmes n'ont ni hémorroïdes, ni saignement de nez, ni aucune affection de ce genre, tant que leurs mois ne s'arrêtent pas; et quand il leur survient quelque affection de ce genre, leurs purgations mensuelles deviennent moins complètes, comme si la sécrétion ordinaire s'était changée en ces flux irréguliers

, Le sang des menstruations a un caractère malsain et nuisible

, Mais difficilement trouvera-t-on rien qui soit aussi malfaisant que le sang menstruel

, Une femme qui a ses règles fait aigrir le vin doux par son approche, en les touchant frappe de stérilité les céréales, de mort les greffes, brûle les plants des jardins ; les fruits de l'arbre contre lequel elle s'est assise tombent ; son regard ternit le poli des miroirs, attaque l'acier et l'éclat de l'ivoire ; les abeilles meurent dans leurs ruches

, Les chiens qui goûtent de ce sang deviennent enragés, et leur morsure inocule un poison que rien ne peut guérir

. Bien, substance visqueuse et collante qui, à une certaine époque de l'année, surnage au-dessus des eaux d'un lac de Judée, nommé Asphaltite, ne se laisse diviser par rien, tant il adhère à tout ce qu'il touche, mais se laisse diviser par un fil infecté de ce virus

, Les fourmis même, animal si petit, en ressentent, dit-on, l'influence, rejetant les grains qu'elles portent

, Ce flux d'une telle virulence revient chez la femme tous les trente jours, et il est plus abondant tous les trois mois

P. Oeuvres-anatomiques, . Et, and . De-galien, Chez quelques-unes, il vient plus souvent que tous les mois ; chez quelques autres, jamais: celle-ci sont stériles, attendu que le sang menstruel est la matière de l'être à engendrer; la semence fournie par le mâle, agissant comme un levain, l'arrondit sur soi-même; puis cette masse, avec le temps, se vivifie et prend un corps

, L'aménorrhée cause des maladies, des douleurs et des saignements purgatifs

, Ces symptômes suivent la suppression des règles et de plus il y a des douleurs aux lombes, au cou, au sinciput, à la base des yeux, il y a aussi des fièvres ardentes, des urines noirâtres avec une sanie rougeâtre comme si on avait de l'évacuation menstruelle car rien de tout cela ne se manifeste quand la menstruation est irréprochable

, Que les symptômes dits hystériques passent à juste titre dans l'antiquité pour avoir leur racine dans l'utérus cela est prouvé d'une manière non douteuse par ce fait que de tels symptômes se manifestent exclusivement chez les veuves et chez les femmes dont les règles sont supprimées

D. De-l'hysterie,

, Il existe entre le flux menstruel et l'hystérie des rapports qui sont connus depuis longtemps, Hippocrate les admettait sans en tirer aucune induction mais Galien leur faisait jouer un rôle plus important. Selon cet auteur l'hystérie était produite par la rétention dans l'utérus de deux sortes d'humeurs, d'abord par l'humeur spermatique puis par le sang menstruel dont la puissance hystérique ne venait qu'en seconde ligne. Pour Galien il n'y avait pas de cas d'hystérie dont l'un ou l'autre de ces deux liquides ne fussent responsables

. Le and . Menstruel, La rétention du fluide séminal était censée donner naissance à l'hystérie aiguë et la rétention du fluide menstruel à l'hystérie lente qui ne se présente qu'avec des accidents modérés

, Le cycle menstruel est l'ensemble des phénomènes physiologiques de la femme préparant son organisme à une éventuelle fécondation. Il commence à la puberté et se termine à la ménopause. Par convention, la durée du cycle menstruel est établie à 28 jours

. Au-niveau-utérin, du 1er au 4ème jour, c'est la phase de desquamation. Les contractions spasmodiques des local. Il ne reste alors que la zone résiduelle de l'endomètre, non hormono-sensible

. Au-niveau-hypothalamo-hypophyso-ovarien, hypothalamus en libérant la GnRH stimule une sécrétion hypophysaire de FSH (hormone folliculo-stimulante) et de LH (hormone lutéinisante)

, Au niveau utérin, ces oestrogènes stimulent, au 5ème jour, la croissance de l'endomètre, c'est la phase de régénération

. Au-niveau-ovarien, freine, par un rétrocontrôle négatif, la sécrétion de FSH. Seul le follicule dominant, ayant de nombreux récepteurs à la FSH, continue sa maturation et sa sécrétion d'oestradiol entraîne, par un rétrocontrôle positif, un pic de LH ou pic ovulatoire. Trente-six heures après

, 14ème jour, la croissance de l'endomètre se poursuit pour atteindre 3 mm au moment de l'ovulation, c'est la phase proliférative

. Au-niveau-ovarien, . De-son, and . Contenu, En cas d'implantation de l'embryon dans l'utérus, le corps jaune maintient sa production d'hormones et bloque le cycle utérin. En l'absence d'implantation, au 26ème jour, le corps jaune dégénère entraînant une chute des taux plasmatiques d'oestrogènes et de progestérone, ainsi que la levée de l

, 28ème jour, lors de la phase de sécrétion glandulaire, sous l'action de la progestérone, les glandes sécrètent du glycogène rendant la glaire cervicale plus visqueuse 75 . Le cycle se termine au 28ème jour

, Les fibres dont il est composé tissent un réseau plus ou moins dense, pouvant freiner le déplacement de spermatozoïdes. Ce réseau fibreux se réduit au moment de l'ovulation, facilitant ainsi le passage des spermatozoïdes dans l'utérus, alors qu'il reste très dense en dehors de l'ovulation, Le mucus cervical est une sécrétion des parois du col de l'utérus

L. Higham,

, ? Un score > à 100 points correspond à un saignement supérieur à 80 ml du sang (Définition de la ménorragie

, ? Un score > à 150 points nécessite la prise en charge chirurgicale des méno-métrorragies. Abréviations ACS: Aide à la Complémentaire Santé. ANAES : Agence Nationale d'Accréditation et d'Evaluation en Santé. AVC : Accident vasculaire cérébral. CMU: Couverture Médicale Universelle. CNGOF: Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français. DIU : Dispositif intra-utérin. E: Entretien. IMC : Indice de masse corporelle. INED: Institut National d'Etudes Démographiques. INPES Institut national de prévention et d'éducation pour la santé. INSERM: Institut National de la Santé Et de la Recherche Médicale. IVG: Interruption Volontaire de Grossesse. MAQ : Questionnaire sur les attitudes menstruelles. MDQ : Questionnaire sur la détresse menstruelle. SNC : Système nerveux central